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La politique de la terre brûlée

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  • La politique de la terre brûlée

    Ce que le terrorisme n’a pas réussi à accomplir en vingt ans de guerre acharnée contre l’Algérie, ses enfants et sa stabilité, une poignée d’intrigants en déclin biologique, concentrant tous les pouvoirs politiques, sécuritaires, institutionnels et économiques, est en phase de le réaliser.


    De la paralysie des institutions de l’Etat à la déstabilisation de sa structure militaire, en passant par l’indécision économique suicidaire, le pouvoir (en tant que tel et non en tant que deux pôles soi-disant en guerre) traîne le pays vers l’abîme qu’ont creusé l’ambition maladive des uns et l’obsession de survie des autres. Le débat n’est plus de savoir qui est en guerre contre qui et quel colonel va remplacer quel wali en un risible jeu de chaises musicales. Le débat semble tranché au profit de la politique de la terre brûlée menée par les seigneurs sans panache, civils ou militaires, en cette fin de règne pathétique.

    En mettant à genoux les institutions civiles, en imposant un agenda conjoncturel à des missions de sécurité et de souveraineté vitales pour le pays, en réduisant au sens le plus folklorique les canaux de transmissions sociales et en annihilant les corps intermédiaires, le pouvoir devient un danger mortel pour l’Algérie. La folie destructrice qui abat toute initiative salutaire, qui muselle toutes les voix patriotes, qui élimine toute légitimité de compétence, n’a plus de limite. Après nous, le déluge ! Combien de temps encore ce pays, assis sur un baril de poudre, tiendra dans l’atmosphère conspirationniste des grands chefs malades ? Combien de nuits passeront encore à bruisser des rumeurs de putsch, de casernes consignées, d’administration parallèle, de gouvernement de l’ombre et de coups de chien entre gangs de tontons flingueurs ? Combien de jours sombres, sans espoir pour les Algériens, durera cette chaotique fin de règne qui veut perdurer encore deux, quatre ans ou même plus ? Car le système se régénère depuis sa nuit matricielle dans les intrigues du maquis révolutionnaire avec une ténacité de phénix cannibale.

    La fin ou pas du mandat présidentiel, la liste des promotions des généraux le 1er novembre prochain, le choix des walis ou des ambassadeurs et les messes basses dans les villas des hauteurs d’Alger n’amusent plus personne, même pas les chasseurs de scoops. Le pays est en danger, et ce danger est clairement identifié : un régime obsolète, malade, paranoïaque et prêt à nous vendre au premier garant étranger. La guerre contre le terrorisme a été très douloureuse. Celle qui nous attend contre ce régime de fous furieux sera encore pire.
    Chacun aujourd’hui est face à sa conscience.

    Adlène Meddi elwatan.com

  • #2
    Certains aspects que cite le journaliste sont réels, il constate des faits, toutefois il ne suggère pas de remède.

    Je pense qu'El Watan est pour le libéralisme économique, et, c'est connu l'ultra-libéralisme à la remorque du FMI n'a engendré que misères, perte de la souveraineté nationale et "guerre civile" dans des pays connu (Egypte, Tunisie, Somalie, Nigéria, Mali etc)

    En Algérie, le désir de privatiser a amener certains à pousser l'Algérie vers le désordre survenu par les "élections" truquées qui ont permis à l'ex-FIS d'obtenir une majorité fictive!! C'est l'économie qui commande et non le politique.

    Pour retrouver la stabilité, il faut choisir clairement un régime économique : capitalisme ou socialisme, car, il n' y a jamais eu de troisième voie !!!

    Je suggère pour l'Algérie afin de retrouver la paix définitivement et écarter les convoitises intérieures et étrangères : qu'elle revienne aux acquits mis en place sous le règne de Boumédiène : renationalisation, socialisation des secteurs importants privatisés, mettre en place un système démocratique de type populaire, une démocratie socialiste... Choisir franchement le socialisme adapté aux particularités de l'Algérie. Il y a deux camps, pas trois, capitalisme ou socialisme !! Si l'Algérie continue dans son équivoque : ni capitalisme ni socialisme, elle ira droit au mur !!! Toutes les institutions seront paralysées (c'est le cas aujourd'hui!!) parce que nos dirigeants hésitent à choisir entre le capitalisme et le socialisme!!

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    • #3
      La politique de la terre brûlée.... Barthez
      Tu n'avais pas écris , il y a quelque jours seulement que El Watan etait un torchon .

      Faut savoir ce que tu veux .

      Il est vrai qu'entre la grace d'un pédophile et la vie brisée de 11 bébés, tu avais choisi la grâce .

      Donc rien d'etonnant .

      dans ce topic :

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=292559 ....#4
      Dernière modification par Iska, 01 octobre 2013, 12h47.
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        La politique de la terre brûlée
        El Watan n'a visiblement aucune notion de ce terme ( la France est championne dans ce domaine par contre), même si il y a beaucoup de vrai , il n'y a aucune critique constructive, que des accusations sans pour autant nous donner selon ses solutions! Ses solutions sont bien connues, la gouvernance par les multinationales, le politique soumit à ces dernières, bref El Watan rêve de voir en Algérie un ultra-libéralisme qui écrasera le peuple sur son sillage pour le plus grand bonheur des pays occidentaux!

        Le capitalisme tel que l'on le connait de nos jours est surtout de l'anarchie et rien d'autres ou comment spolier la majorité pour engraisser une minorité, toujours davantage insatiable! Un système qui fait de l'individu un numéro, un esclave écrasé, humilié, sur-endetté qui vit dans le stress, la peur panique journalière dont parfois la seule délivrance reste le suicide! Bref le pire système existant et j'espère que l'Algérie ne suivra jamais ce mode de gouvernance qui surpasse de loin toutes les dictatures connues de l'homme!
        “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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        • #5
          Ca nous rappelle aussi les innondations de bab el. Oued,bouteflika disait que c'est la fatlite,dakchi dial rabbi,alors que c'est l'ouvre des militaires qui ont obture les egouts...,une. Chose que n'a pas ose faire l'armee frncaise..., tres clair le respect. De son concitoyen pour l'anp

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          • #6
            Tu n'avais pas écris , il y a quelque jours seulement que El Watan etait un torchon .
            L'article dresse un constat et une analyse d'une situation avec laquelle on peut être d'accord ou non.... Mais dans l'autre topic le journal rapporte une info sans preuve ...et un papier sans preuve d'information devient un torchon

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            • #7
              et un papier sans preuve d'information devient un torchon
              Comme tout ce qui va à l'encontre de sidek, dans ce cas,même les journaux marocains sont des torchons.

              Daniel gate est passé par là et nous a montré ceux qui rampent et ceux restent debout .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                Sidi et fier de lui Lmochkil pour vous c'est que vous vivez et vous supporter un président malgré vous

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                • #9
                  @Barthez

                  Pourquoi, elle date de quand la derniere fois ou tu as choisi ton Seigneur ? ...


                  Wallah elli yesthou matou !
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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