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Algérie : un blogueur inculpé pour apologie du terrorisme et outrage au chef de l’État
Un blogueur originaire de Tlemcen, Abdelghani Aloui, a été incarcéré et inculpé pour " apologie du terrorisme et outrage au chef de l'Etat ". Sa faute : avoir publié sur son compte Facebook des caricatures et commentaires visant Abdelaziz Bouteflika et le Premier Ministre Abdelmalek Sellal.
C'est les 14 et 15 septembre dernier, après avoir publié les caricatures, que la gendarmerie locale procède à une perquisition au domicile de Abdelghani. Elle n'y trouve rien hormis une écharpe sur laquelle est inscrite " La ilaha illa Allah ".
Une convocation est donc laissée afin que le blogueur se présente au commissariat le plus proche dans les plus brefs délais. Chose qu'il fait quelques jours plus tard. Il se rend dans un commissariat d'Alger et se retrouve placé en garde à vue pendant 10 jours. Les 10 jours passés, le procureur du tribunal de Sidi M’Hamed d’Alger l'inculpe pour " outrage au chef de l'État, aux corps constitués et apologie du terrorisme " !
Âgé de seulement 24 ans, il encourt jusqu'à 5 ans de prison. Son avocat, Me Amine Sidhoum, a déclaré qu'il allait demander sa remise en liberté. Il parle de " grave atteinte à la liberté d'expression et à la convention des droits de l'homme signée par les autorités algériennes ".
Une pétition circule actuellement sur le Web pour libérer Abdelghani avec, à l'heure de la publication de cet article, 194 signatures.
Cette histoire nous rappelle celle d'un autre blogueur, Saber Saidi, qui avait été condamné, en juillet 2012, à 8 mois de prison avec sursis et à 1 000 euros d'amende pour avoir appelé les Algériens à boycotter les élections législatives.
Un blogueur originaire de Tlemcen, Abdelghani Aloui, a été incarcéré et inculpé pour " apologie du terrorisme et outrage au chef de l'Etat ". Sa faute : avoir publié sur son compte Facebook des caricatures et commentaires visant Abdelaziz Bouteflika et le Premier Ministre Abdelmalek Sellal.
C'est les 14 et 15 septembre dernier, après avoir publié les caricatures, que la gendarmerie locale procède à une perquisition au domicile de Abdelghani. Elle n'y trouve rien hormis une écharpe sur laquelle est inscrite " La ilaha illa Allah ".
Une convocation est donc laissée afin que le blogueur se présente au commissariat le plus proche dans les plus brefs délais. Chose qu'il fait quelques jours plus tard. Il se rend dans un commissariat d'Alger et se retrouve placé en garde à vue pendant 10 jours. Les 10 jours passés, le procureur du tribunal de Sidi M’Hamed d’Alger l'inculpe pour " outrage au chef de l'État, aux corps constitués et apologie du terrorisme " !
Âgé de seulement 24 ans, il encourt jusqu'à 5 ans de prison. Son avocat, Me Amine Sidhoum, a déclaré qu'il allait demander sa remise en liberté. Il parle de " grave atteinte à la liberté d'expression et à la convention des droits de l'homme signée par les autorités algériennes ".
Une pétition circule actuellement sur le Web pour libérer Abdelghani avec, à l'heure de la publication de cet article, 194 signatures.
Cette histoire nous rappelle celle d'un autre blogueur, Saber Saidi, qui avait été condamné, en juillet 2012, à 8 mois de prison avec sursis et à 1 000 euros d'amende pour avoir appelé les Algériens à boycotter les élections législatives.
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