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Rabah KEBIR veut revenir sur la scène politique

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  • #16
    propagande guignoleresque

    Rabah Kebir, l’ex-responsable du FIS dissous, est convaincu que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale est le seul moyen qui se présente aujourd’hui pour sortir le pays de la crise.

    Il réitérera cette «conviction» à maintes reprises lors d’une conférence de presse animée hier, vingt-quatre heures après son retour au pays, après une absence de quinze années. Entouré de Madani Mezreg, Abdelkrim Ould Adda, Abdelkrim Ghenati, Mustapha Kebir ainsi que plusieurs responsables du parti dissous, Rabah Kebir semblait très à l’aise quand il a entamé le jeu de questions-réponses avec les journalistes algériens et étrangers.

    A la question comment a-t-il pu quitter le pays et atterrir en Allemagne en étant constamment surveillé en ce temps-là, le conférencier, qui marquera une halte avant de répondre, lâchera: «Tout ce qui a été dit et écrit sur mon départ est faux.

    Il n’y avait derrière ni la CIA comme cela a été rapporté par certains journaux ni quoi que ce soit dans ce genre. J’ai quitté l’Algérie avec mes propres moyens et je vous dis qu’aucun gouvernement au monde ne peut mettre un policier derrière chaque citoyen».

    Dans sa déclaration préliminaire, Rabah Kebir s’est voulu plein d’espoirs. «Je suis heureux et animé d’une grande joie de retrouver de nouveau mon pays, mes frères et ma famille», dira-t-il en précisant que les choses ont évolué positivement, ce qui l’a, explique-t-il, incité à rentrer. Le conférencier soulignera clairement que son retour est «le fruit de la réconciliation nationale».

    Et de poursuivre: «Personne ne peut changer le passé mais l’avenir est entre nos mains». Rabah Kebir a déclaré qu’il est prêt à travailler aussi bien avec toutes les institutions de l’Etat, y compris militaire, qu’avec la classe politique toutes tendances confondues pour sortir le pays de la crise et instaurer durablement la paix, condition sine qua non, selon lui, pour relancer l’économie du pays. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, dit-il, a besoin de tout le monde.

    Cependant le conférencier, qui se tourne tantôt vers sa gauche, tantôt vers sa droite, quand une question embarrassante est posée, exhortera les pouvoirs publics à appliquer rapidement ce qui a été convenu dans la Charte portant paix et réconciliation nationale.

    Notamment, dira-t-il, les anciens du FIS qui ont été licenciés pour leur sympathie avec le parti dissous devraient d’après lui réintégrer leurs emplois. Est-ce qu’il a reçu des assurances en décidant de rejoindre le pays ?

    Oui, déclare Rabah Kebir qui cite sans ambages le chef du gouvernement qui se serait porté garant. Toutefois, il expliquera que les «véritables garanties restent ce qu’a vécu le peuple algérien durant la décennie écoulée et que nul ne veut revivre». «La crise qui a secoué l’Algérie et qui était extrêmement dure devrait tous nous faire changer notre façon de penser». Le conférencier vantera tout au long de son intervention les vertus du dialogue, «le seul moyen de surmonter les clivages».

    Existe-t-il des divergences à propos du projet portant Charte pour la paix et la réconciliation nationale entre les dirigeants de l’ex-FIS, à l’image du n°2 du parti, Ali Benhadj, qui a clairement affiché son hostilité ?

    Rabah Kebir répondra que personne n’est contre la réconciliation mais qu’il existe seulement des «divergences de vue» sur le sujet.

    «La bonne parole est plus forte que la balle», lâche-t-il.

    Pourquoi alors malgré l’offre de paix initiée par le président de la République, les terroristes continuent de tuer et d’organiser des attentats ?

    L’ancien dirigeant du FIS dira que les attentats ont considérablement baissé depuis la promulgation de la loi et qu’aujourd’hui il n’existe aucune raison valable pour que des gens restent encore au maquis.

    «Je fais appel à tous ceux qui sont encore en armes, de descendre et de rejoindre le droit chemin et reprendre une vie normale», lance Rabah Kebir à l’adresse des groupes qui écument encore les maquis.

    Interrogé sur le ralliement du GSPC à Al-Qaïda, le leader islamiste dira qu’il est contre «tout lien avec les étrangers».

    «Nous ne voulons pas des Talibans et nous ne voulons pas de concepts importés de l’étranger», tranche Kebir qui appellera à revenir aux valeurs du 1er Novembre.

    Questionné sur le retour sur la scène politique des dirigeants de l’ex-FIS, malgré l’interdiction contenue dans la Charte, Rabah Kebir, un sourire au coin, dira: «Nous ne sommes pas pressés», puis soulignera carrément: «Nous n’allons jamais renoncer à nos droits». Et de poursuivre que «la politique de marginalisation des autres était la cause de la crise».

    «Le président de la République marche pas à pas et je ne l’ai pas entendu exclure quiconque dans ses discours», termine Rabah Kebir qui a été rejoint plus tard par Ali Benhadj qui n’a pas perdu de sa «verve» en déclarant à la presse: «C’est un grand jour et moi je suis petit

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    • #17
      un point

      «Le président de la République marche pas à pas et je ne l’ai pas entendu exclure quiconque dans ses discours»
      L'Algerie c'est les Algeriens et pas Bouteflika .

      Ont leurs a demandé de s'exprimer sur une charte .

      Ils ont signés .

      Point
      Dernière modification par safyo, 20 septembre 2006, 11h49.

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      • #18
        C'est un petit dont je me méfie comme de la peste ce Belhadj, les étudiantes de Blida ne sont pas prêtes de l'oublier......
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #19
          @zwina

          Oui zwina. Le plus dangereux de la bande est Ali BENHADJ et les autorités le savent bien mais le laisse faire. Je me rappel la 1ere fois lorsqu’il est sorti de prison avant 1988, il n’a pas tardé avec ses déplacements et ses prêches virulentes pour rallier des partisans autour de lui et créer le FIS.

          Cette fois ci après son relâchement, il y avait au début une brigade de policiers civils qui le surveiller H24 dans ses moindres déplacements avec caméra à la main. Mais dernièrement, j’ai constaté qu’il n’y avait personne autour de lui. Il se ballade en toute liberté et avec fierté et continue à fréquenter les mêmes mosquées et reçoit la sympathie des islamistes de l’ex-FIS. L’histoire se répète ?!
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #20
            Oui

            Il y a bien lieu de s'en méfier comme de la peste .

            Mais maintenant au lieu de rester figé , il faut se bouger et arrêter de tirer sur l'ambulance .

            C'est un veritable sport nationale .A croire qu'il n'y a que chez nous que la cohesion nationale n'aurait pas le droit de cité .

            Je me rappelle lorsque j'avais pris le train en direction d'Alger en Janvier dernier , il y avait des petits gamins qui s'amusait à caillasser le train .( histoire ont ne plus véridique ) et ceci sur pratiquement tout le chemin .

            Eh bien c'est un peu à cela que je pense lorsque je lis certaines interventions depuis des mois ..

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            • #21
              @safyo

              >> Mais maintenant au lieu de rester figé , il faut se bouger et arrêter de tirer sur l'ambulance

              Comment ?
              Dernière modification par shadok, 20 septembre 2006, 13h09.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #22
                La réconciliation nationale s'est imposé aux algeriens par une multiple escroquerie politique,le referendum organisé par boutef á cet effet était une mascarade électorale où l'opposition était muselé et absente de la campagne,les intimidation et les menaces ont fini le travail et la fin ,on la connait,la justice au lieu de punir des criminels se contente de dresser des listes de terroristes demandeurs d'indemnisations conséquentes et les Emirs reviennent en millionnaires pouvant créer des entreprises de batiment et autres et ceux qui n'avaient pas assez pour acheter et investir se sont dirrigés vers des banques algériennes forcées par de haut responsables de consentir des crédits dont une partie non remboursable car déja acquité par le trésor public,et les veritables victimes sont traités de tous les noms lorsqu'ils ne sont pas emprisonnés ou carrément liquidés pour une soit disant cohésion nationale.
                Alors que ca plaise aux actuels décideurs ou pas,la mémoire et l'histoire rappelera toujours aux algeriens que leur sang versé pour mériter un état juste
                est nié par ces négationistes qui diront qu'il n'ya jamais eu de massacres,ni d'assassinat, ni de viols, ni de peuple terrorisé.
                Batir une paix sue une injustice même dieu ne la bennira pas.

                Quant á toi cher Safyo, je ne t'en veux pas ,tu vis déja d'amour et d'eau fraiche, pour une fois qu'il ya un algérien heureux,satisfait et confiant en l'avenir , je n'irais pas jusqu'á lui gacher ce bonheur.

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                • #23
                  eh bien

                  Shadok :

                  Comment ?
                  Comme dans toute démocratie .
                  Et ce n'est sûrement pas en faisant de l'attentisme .
                  Un parti politique qui pèse est un parti qui sais se montrer dynamique et Responsable .

                  Rabi3 :

                  Ce qui s'impose à l'Algerie tous les jours c'est les Algeriens .
                  Cela est une phrase qui me semble simple .
                  Part ailleurs , rien ne se fait sans la paix .
                  Maintenant une démocratie , ce n'est pas un système qui fait dans la protection exclusive d'une soi disant bien pensance ou dans une projection idéalisé coupé de la réalité .
                  Je le répète faire de la politique ce n'est pas faire dans l'attentisme .
                  C'est avoir un programme confectionné par des partisans prenant en considérations des doléances , proposant des solutions tout en ayant pour finalité de le soumettre à vote .
                  Et ce n'est surtout pas faire de la démagogie ou du blocage .
                  Voilà comment je conçois une démocratie vivante .

                  Des problèmes pour lequel il y a des choix de solutions et qui sont soumis à élections .

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                  • #24
                    Safyo

                    Milosevic et ses comparses ont été condamnés pour crime contre l'humanité par une démocratie.........
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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