mardi, 22 octobre 2013
Agence Ecofin) - Est-il temps pour l’agriculture Bio algérienne de rattraper le retard pris sur ses voisins maghrébins ? C’est en tout cas ce que semblent penser les initiateurs du festival Manger bio en Algérie qui s’est tenu à Mostaganem les 18 et 19 octobre dernier. «Pourquoi consommer des produits d'importation, alors que l'on a chez nous, à proximité, des aliments qui valent de l'or ?» se demande Karim Rahal? Pour ce professeur d’université, initiateur de l'événement, la remise en question semble une nécessité. Aussi préconise-t-il un changement d’attitude « Avant que l'on arrive à copier jusqu'au bout l'absurdité du système agricole occidental qui est en train de se casser la figure» dit-il.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et en Algérie, l’agriculture bio est nettement en minorité comme le prouve la statistique suivante rapporté par le site d’information Maghreb Emergent : sur 8,5 millions d'hectares agricoles, seulement 700 hectares sont consacrées aux productions agricoles biologiques. De quoi valoir au pays le qualificatif de mauvais élève de région MENA où, avec 333 000 hectares de terres biologiques, le voisin tunisien se classe sur la plus haute marche du podium, tandis que le Maroc vise lui à passer de 20 000 à 40 000 hectares de superficie biologique à l’horizon 2020.
Est-ce la prise de conscience de cet retard qui a poussé l’Etat algérien à considérer l'agriculture biologique comme un facteur pouvant contribuer à valorisation des productions agricoles ? Les deux articles qui lui sont consacrés dans la loi d'orientation agricole du 10 août 2008 constituent en tout cas un premier signal. Cependant, la route qui mènera à l’émergence et à la prédominance de l’agriculture et la production Bio dans le paysage agricole algérien semble encore bien longue.
Agence Ecofin) - Est-il temps pour l’agriculture Bio algérienne de rattraper le retard pris sur ses voisins maghrébins ? C’est en tout cas ce que semblent penser les initiateurs du festival Manger bio en Algérie qui s’est tenu à Mostaganem les 18 et 19 octobre dernier. «Pourquoi consommer des produits d'importation, alors que l'on a chez nous, à proximité, des aliments qui valent de l'or ?» se demande Karim Rahal? Pour ce professeur d’université, initiateur de l'événement, la remise en question semble une nécessité. Aussi préconise-t-il un changement d’attitude « Avant que l'on arrive à copier jusqu'au bout l'absurdité du système agricole occidental qui est en train de se casser la figure» dit-il.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et en Algérie, l’agriculture bio est nettement en minorité comme le prouve la statistique suivante rapporté par le site d’information Maghreb Emergent : sur 8,5 millions d'hectares agricoles, seulement 700 hectares sont consacrées aux productions agricoles biologiques. De quoi valoir au pays le qualificatif de mauvais élève de région MENA où, avec 333 000 hectares de terres biologiques, le voisin tunisien se classe sur la plus haute marche du podium, tandis que le Maroc vise lui à passer de 20 000 à 40 000 hectares de superficie biologique à l’horizon 2020.
Est-ce la prise de conscience de cet retard qui a poussé l’Etat algérien à considérer l'agriculture biologique comme un facteur pouvant contribuer à valorisation des productions agricoles ? Les deux articles qui lui sont consacrés dans la loi d'orientation agricole du 10 août 2008 constituent en tout cas un premier signal. Cependant, la route qui mènera à l’émergence et à la prédominance de l’agriculture et la production Bio dans le paysage agricole algérien semble encore bien longue.
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