Par Hakim Laâlam
Email : [email protected]
Avec un mec pareil à sa tête, le FLN est plus proche du…
… cirque que du musée !
Plusieurs chancelleries étrangères, notamment américaines et européennes, remettent ces derniers jours — ou sont sur le point de le faire — des rapports sur l’état de l’Algérie, et sur les scenarii possibles et probables à quelques «jours» de la présidentielle algérienne. Et la tonalité générale de cette somme importante de rapports se résume à peu près à ceci : la grande inconnue. Le flou total. Le mystère entier. Le grand walou. Je suis pris soudain d’un sentiment de compassion envers ces chancelleries désemparées et leur armée d’analystes perplexes devant leur copie «Algérie». Oui, je l’avoue, ils me font un peu pitié ! Et comment ne pas s’apitoyer devant leur embarras fort compréhensible ? Je m’explique, et surtout j’explique mon indulgence envers eux : imaginez juste un instant, rien qu’un petit instant, des pays comme l’Allemagne, la France, le Danemark ou le Japon où, subitement, sans crier gare, on introniserait en vedette de prime, en personnage central, en pivot de la vie politique, économique et sociale du pays un… percussionniste. Et encore, j’utilise le mot «percussionniste» pour rester poli, toutes mes excuses au passage aux stars mondiales de la percussion. Donc, d’un coup de baguette pas très magique, d’un revers de main calleuse, comme celles des videurs de boîtes et de bouges malfamés, dans ces pays réputés stables, homogènes, fonctionnant sur les critères de compétence et de savoir, on évacuerait brutalement tout le personnel et toute l’intelligence aux commandes jusque-là, et on les remplacerait de force et de fait par un Drabki. Oh ! Zut ! Voilà que je ne suis plus poli. Toutes mes excuses aux Drabki, plus particulièrement à un génie de cet instrument, feu Alilou ! Prenons l’exemple encore plus pointu du parlement japonais qui serait ainsi contraint d’écouter religieusement un Drabki lui délivrant des oracles, des sentences et le plan de développement technologique du pays pour les 20 prochaines années ! Forcément, t’es perdu, t’as plus aucun repère, tu ne sais plus sur quel pied danser avec la geisha ! Et surtout, t’es incapable de prévoir quoi que ce soit avec «ça» aux commandes, ou du moins aux avant-postes de la décision et du pouvoir. Tu comprends ? Y a rien à analyser avec un mec pareil. Et plus important encore lorsque tu es un fin analyste, lorsque tes compétences de prospectiviste sont nationalement et internationalement saluées, tu ne peux pas risquer ta crédibilité à avancer des explications rationnelles au sujet d’un régime qui, lui, a réellement choisi de son plein gré consentant de mettre sur le strapontin collé au trône du châtelain un Drabki. A un moment, faut vraiment arrêter de vouloir finement et savamment analyser, et revenir à la réalité, à ce qui se passe dans la vraie vie. Pas celle du Japon, de la France, de l’Allemagne ou du Danemark. Non ! La vraie vie dialna. Et la vraie vie chez nous, maintenant, c’est juste ça : niveau derbouka ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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Avec un mec pareil à sa tête, le FLN est plus proche du…
… cirque que du musée !
Plusieurs chancelleries étrangères, notamment américaines et européennes, remettent ces derniers jours — ou sont sur le point de le faire — des rapports sur l’état de l’Algérie, et sur les scenarii possibles et probables à quelques «jours» de la présidentielle algérienne. Et la tonalité générale de cette somme importante de rapports se résume à peu près à ceci : la grande inconnue. Le flou total. Le mystère entier. Le grand walou. Je suis pris soudain d’un sentiment de compassion envers ces chancelleries désemparées et leur armée d’analystes perplexes devant leur copie «Algérie». Oui, je l’avoue, ils me font un peu pitié ! Et comment ne pas s’apitoyer devant leur embarras fort compréhensible ? Je m’explique, et surtout j’explique mon indulgence envers eux : imaginez juste un instant, rien qu’un petit instant, des pays comme l’Allemagne, la France, le Danemark ou le Japon où, subitement, sans crier gare, on introniserait en vedette de prime, en personnage central, en pivot de la vie politique, économique et sociale du pays un… percussionniste. Et encore, j’utilise le mot «percussionniste» pour rester poli, toutes mes excuses au passage aux stars mondiales de la percussion. Donc, d’un coup de baguette pas très magique, d’un revers de main calleuse, comme celles des videurs de boîtes et de bouges malfamés, dans ces pays réputés stables, homogènes, fonctionnant sur les critères de compétence et de savoir, on évacuerait brutalement tout le personnel et toute l’intelligence aux commandes jusque-là, et on les remplacerait de force et de fait par un Drabki. Oh ! Zut ! Voilà que je ne suis plus poli. Toutes mes excuses aux Drabki, plus particulièrement à un génie de cet instrument, feu Alilou ! Prenons l’exemple encore plus pointu du parlement japonais qui serait ainsi contraint d’écouter religieusement un Drabki lui délivrant des oracles, des sentences et le plan de développement technologique du pays pour les 20 prochaines années ! Forcément, t’es perdu, t’as plus aucun repère, tu ne sais plus sur quel pied danser avec la geisha ! Et surtout, t’es incapable de prévoir quoi que ce soit avec «ça» aux commandes, ou du moins aux avant-postes de la décision et du pouvoir. Tu comprends ? Y a rien à analyser avec un mec pareil. Et plus important encore lorsque tu es un fin analyste, lorsque tes compétences de prospectiviste sont nationalement et internationalement saluées, tu ne peux pas risquer ta crédibilité à avancer des explications rationnelles au sujet d’un régime qui, lui, a réellement choisi de son plein gré consentant de mettre sur le strapontin collé au trône du châtelain un Drabki. A un moment, faut vraiment arrêter de vouloir finement et savamment analyser, et revenir à la réalité, à ce qui se passe dans la vraie vie. Pas celle du Japon, de la France, de l’Allemagne ou du Danemark. Non ! La vraie vie dialna. Et la vraie vie chez nous, maintenant, c’est juste ça : niveau derbouka ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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