Depuis la réaction du Maroc au message de Bouteflika à la conférence pro Polisario d’Abuja, la diplomatie algérienne ne cesse de seriner le même discours. La position algérienne est immuable, elle est fondée sur le principe irréfragable de l’attachement au droit des peuples à l’autodétermination et que le discours d’Abuja n’a fait que répéter ces truismes.
Or rien n’est moins vrai. S’il y a une constance dans l’attitude d’Alger, c’est bien le reniement et le revirement.
Et la volonté de déstabiliser le Maroc.
On ne reviendra pas sur l’abjuration de l’accord avec le GPRA fondé sur la foi et la bonne foi reportant à l’après indépendance de l’Algérie les négociations sur la délimitation des frontières maroco-algériennes.
Ni sur l’hébergement, le financement, l’armement et l’entrainement d’opposants marocains tout au long des années soixante et soixante-dix, bien avant l’affaire du Sahara, dont l’aboutissement le pus connu a été l’attaque par un groupe armée, le 2 mars 1973, de Moulay Bouaza dans la région de Khénifra.
Limitons nous à l’affaire du Sahara et aux faits saillants.
En 1974, au sommet arabe de Rabat, le président algérien Houari Boumediene, croyant qu’il ne pourrait jamais y avoir d’accord entre Rabat et Nouakchot, déclara devant ses pairs qu’il ne voyait aucun inconvénient à la récupération du Sahara si le Maroc et la Mauritanie s’entendait, tout ce qui l’intéressait étant d’en chasser le colon espagnol.
Une fois cet accord conclu, Alger ne trouva rien de mieux que de s’allier à ce même colon espagnol pour contrecarrer la récupération du Sahara.
En 1994, au sommet de l’OUA en Tunisie, j’ai réalisé une interview avec Salah Dembri, alors chef de la diplomatie algérienne, qui me surprit en me déclarant qu’Alger était favorable à une solution dans le cadre de la souveraineté marocaine. C’était dans la foulée des rencontres aux frontières entre Hassan II et Chadli Benjedid sous la houlette du roi Fahd d’Arabie Saoudite qui avait amené Hassan II à déclarer qu’il se contenterait du drapeau et du timbre.
Dès son retour à Alger, Dembri renia ses déclarations, alors que nous avions un double enregistrement, le sien et le mien.
A la fin des années quatre-vingt-dix, lorsque l’ONU constata l’infaisabilité d’un référendum, James Baker proposa en 2001 un plan d’autonomie. Alger le rejeta en proposant un partage du Sahara entre le Maroc et le Polisario.
Constatant que Rabat restait attaché au plan Baker I, il fit marche arrière toute.
Naim Kamal ( Quid.ma)
Or rien n’est moins vrai. S’il y a une constance dans l’attitude d’Alger, c’est bien le reniement et le revirement.
Et la volonté de déstabiliser le Maroc.
On ne reviendra pas sur l’abjuration de l’accord avec le GPRA fondé sur la foi et la bonne foi reportant à l’après indépendance de l’Algérie les négociations sur la délimitation des frontières maroco-algériennes.
Ni sur l’hébergement, le financement, l’armement et l’entrainement d’opposants marocains tout au long des années soixante et soixante-dix, bien avant l’affaire du Sahara, dont l’aboutissement le pus connu a été l’attaque par un groupe armée, le 2 mars 1973, de Moulay Bouaza dans la région de Khénifra.
Limitons nous à l’affaire du Sahara et aux faits saillants.
En 1974, au sommet arabe de Rabat, le président algérien Houari Boumediene, croyant qu’il ne pourrait jamais y avoir d’accord entre Rabat et Nouakchot, déclara devant ses pairs qu’il ne voyait aucun inconvénient à la récupération du Sahara si le Maroc et la Mauritanie s’entendait, tout ce qui l’intéressait étant d’en chasser le colon espagnol.
Une fois cet accord conclu, Alger ne trouva rien de mieux que de s’allier à ce même colon espagnol pour contrecarrer la récupération du Sahara.
En 1994, au sommet de l’OUA en Tunisie, j’ai réalisé une interview avec Salah Dembri, alors chef de la diplomatie algérienne, qui me surprit en me déclarant qu’Alger était favorable à une solution dans le cadre de la souveraineté marocaine. C’était dans la foulée des rencontres aux frontières entre Hassan II et Chadli Benjedid sous la houlette du roi Fahd d’Arabie Saoudite qui avait amené Hassan II à déclarer qu’il se contenterait du drapeau et du timbre.
Dès son retour à Alger, Dembri renia ses déclarations, alors que nous avions un double enregistrement, le sien et le mien.
A la fin des années quatre-vingt-dix, lorsque l’ONU constata l’infaisabilité d’un référendum, James Baker proposa en 2001 un plan d’autonomie. Alger le rejeta en proposant un partage du Sahara entre le Maroc et le Polisario.
Constatant que Rabat restait attaché au plan Baker I, il fit marche arrière toute.
Naim Kamal ( Quid.ma)
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