Alger (AP) - Le Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES), principal syndicat autonome des universitaires algériens, a annoncé samedi la fin de sa grève qui a paralyse la majorité des universités algériennes depuis le mois de mai.
Dans un communiqué, le CNES justifie sa décision par "la sauvegarde des intérêts des étudiants" et "le refus du pourrissement".
Le syndicat envoie aux pouvoirs publics un signe de bonne volonté, après la décision du ministère algérien de la Justice d'annuler les poursuites judiciaires contre les enseignants syndicalistes condamnés en juin dernier pour "obstruction et entraves des activités pédagogiques".
Dans son communiqué, le CNES appelle les enseignants a assurer une semaine de reprise de contact avec les étudiants avant d'entamer les examens de rattrapage. Il demande également au ministère de l'Enseignement supérieur de revenir sur la validation de l'année universitaire 2005/2006 et procéder à "la programmation des examens".
Depuis le mois de mai, la majorité des universités algériennes sont quasiment paralysées, les étudiants n'ayant pas pu suivre les cours ni subi leurs examens.
Les principales revendications de ce syndicat portent sur l'augmentation des salaires, la priorité d'accès au logement, et le libre exercice de l'activité syndicale. Les autorités ont vainement tenté de casser le mouvement par des poursuites judiciaires contre les militants les plus actifs et la suspension de leurs salaires. AP
Dans un communiqué, le CNES justifie sa décision par "la sauvegarde des intérêts des étudiants" et "le refus du pourrissement".
Le syndicat envoie aux pouvoirs publics un signe de bonne volonté, après la décision du ministère algérien de la Justice d'annuler les poursuites judiciaires contre les enseignants syndicalistes condamnés en juin dernier pour "obstruction et entraves des activités pédagogiques".
Dans son communiqué, le CNES appelle les enseignants a assurer une semaine de reprise de contact avec les étudiants avant d'entamer les examens de rattrapage. Il demande également au ministère de l'Enseignement supérieur de revenir sur la validation de l'année universitaire 2005/2006 et procéder à "la programmation des examens".
Depuis le mois de mai, la majorité des universités algériennes sont quasiment paralysées, les étudiants n'ayant pas pu suivre les cours ni subi leurs examens.
Les principales revendications de ce syndicat portent sur l'augmentation des salaires, la priorité d'accès au logement, et le libre exercice de l'activité syndicale. Les autorités ont vainement tenté de casser le mouvement par des poursuites judiciaires contre les militants les plus actifs et la suspension de leurs salaires. AP
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