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Pour Chouan : L’ancien patron de la DCRI : «Hollande et Fabius ont affaibli la diplomatie française»

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  • Pour Chouan : L’ancien patron de la DCRI : «Hollande et Fabius ont affaibli la diplomatie française»

    L’ancien patron des renseignements français : «Hollande et Fabius ont affaibli la diplomatie française»


    AP | 18. novembre 2013 - 10:05
    Bernard Squarcini. D. R.

    Dans un livre à paraître le 26 novembre, Renseignement français : nouveaux enjeux, l’ancien patron du contre-espionnage français, Bernard Squarcini, révèle la mauvaise gestion de certains grands dossiers par les autorités françaises, notamment le dossier syrien qu’il qualifie de «fiasco politico-médiatique de nature à affaiblir durablement la position diplomatique de la France». L’ancien patron de la DCRI écrit que l’expression «nous estimons» employée fréquemment dans le document intitulé «Synthèse nationale de renseignement déclassifié», supposé démontrer qu’une attaque a été conduite dans la nuit du 21 août 2013 près de Damas, sur la Ghouta-Est, laisse entendre «qu’aucun fait avéré n’est disponible» et de ce fait, il est seulement possible de produire de simples hypothèses et analyses. Il indique que la phrase «nos services ont récupéré sur le terrain…» ne signifie qu’une seule chose : les agents locaux de la rébellion «nous ont transmis des échantillons», et quant à «nos services disposent d’informations, de source nationale…» peut aussi bien signifier que la DGSE et la DRM ont intercepté des communications qu’il leur est difficile d’en attribuer avec certitude la provenance. Pour ce qui est de l’appui des renseignements de plusieurs partenaires, Squarcini se reporte directement vers les services américains, britanniques et turcs. Pour cet ancien des renseignements, ce document n’est pas suffisant pour envisager des bombardements punitifs contre la Syrie. «Ce document rassemble un faisceau d’analyses convergentes (…) En définitive, cette note de notes n’est pas conclusive et certainement pas suffisante pour fonder, de manière imparable, la nécessité de déclencher des bombardements de représailles», explique-t-il, et de renchérir en s’interrogeant : «De fait, doit-on prendre le risque d’engager un acte de guerre – sans pouvoir envisager la guerre d’après – sur la base d’estimations et de probabilités ?» Squarcini charge Laurent Fabius qui continue à vouloir faire la guerre en Syrie alors que, selon lui, des chancelleries régionales et occidentales savent parfaitement qu’aucune issue militaire ne peut clore la crise syrienne et qu’il faudra, tôt ou tard, revenir à la table des négociations. Il l’accuse d’avoir «coupé» tous les ponts avec Damas. «Depuis l’arrivée de Laurent Fabius au Quai d’Orsay, tous les ponts ont été coupés avec Damas parce que Paris mise sur la chute du régime. Bachar Al-Assad est toujours là», explique-t-il encore en avouant que «la gestion de la crise syrienne par la diplomatie française défie toutes les logiques sans que l’on comprenne très bien à quelle motivation répond notre diplomatie, et surtout, au bénéfice de quels intérêts».
    Mohamed El-Ghazi
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Au lieux de focaliser sur les Kabyles, tu ferais meiux de t'inquiéter des choix de la diplomatie Française, et des tenants et aboutissants, et surtout les motivations réelles de ces choix...

    Quant à Fabius, qui est protégé par Hollande himself, des scandales sur les fuites fiscales et les comptes en Suisse pour "raison d'état", vous avez du pain sur la planche...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      pas affaibli non, vous bossez tout simplement pour israel et son agenda

      et cette façon de vous cacher derriere le maroc pour torpiller l'algérie, vous croyez qu'on vous voit pas

      Commentaire


      • #4
        Avec “je suis votre ami et je le serai toujours” d’Hollande à Netanyahu

        Les Palestiniens doivent faire le deuil de la politique arabe gaullienne de la France

        Liberte le 19/11/2013 - Par : Djamel Bouatta
        Le doute n’est plus permis, la France est résolument pro-israélienne, ont constaté les derniers observateurs palestiniens et arabes à avoir cru à un retour de la politique arabe gaullienne avec des socialistes à l’Élysée et au Parlement.

        Le voyage de François Hollande en Israël a dissipé leurs dernières illusions, même s’il s’est rendu à Ramallah auprès du président palestinien Mahmoud Abbas. Ce ne fut par ailleurs qu’une simple virée symbolique et encore pour inciter l’Autorité palestinienne à rejoindre la table des négociations bilatérales avec les Israéliens et à ne pas insulter l’avenir malgré les faits têtus de la colonisation tous azimuts ! Le séjour en Israël du président français issu du Parti socialiste aura duré trois jours. C’est du jamais-vu depuis son élection. Même en Chine ou en Inde, marchés incommensurables, ses voyages avaient été plus rapide. Ensuite, il s’est complu dans ce séjour alors que le feu est attisé dans sa propre maison France. Un “long séjour” après la révolte spectaculaire des Bretons qui ont sorti des placards leurs historiques bonnets rouges. Le successeur de Nicolas Sarkozy a atteint un sommet d’impopularité. La publication d’un sondage le classant comme le président français le plus impopulaire depuis 1958 est tombé avec ses chaleureuses accolades avec Shimon Peres, Benyamin Netanyahu et l’Israélo-Russe le plus anti-Arabes, Avigdor Lieberman, leur ministre des Affaires étrangères : une insulte aux pays arabes, une provocation à la communauté internationale. Une visite importante à ses yeux puisque sa délégation comprenait six ministres, seize députés, une quarantaine d’hommes d’affaires et un parterre de responsables de la communauté juive de France. Les Israéliens ne s’y ont pas trompés, lui déroulant le tapis rouge, l’accueillant avec une chaleur particulière. “Cher ami, merci de nous rendre visite en cette période si sensible (…) votre position courageuse nous va droit au cœur”, a proclamé Peres le président de l’Etat juif. “Vous êtes un véritable ami d’Israël”, a renchéri le Premier ministre Netanyahou. “Je suis venu vous apporter un message de soutien indéfectible”, a répondu le président français, assurant ses hôtes qu’il considère le nucléaire iranien comme “un danger”, “une menace sur Israël” et que qu’il n’aura pas la certitude que l’Iran renonce à la technologie nucléaire, il ne cédera pas et la France n’acceptera pas la levée des sanctions frappant le peuple iranien. François Hollande s’est même permis de critiquer ses pairs occidentaux prêts à transiger avec l’Iran. Du baume dans le cœur de Tel-Aviv en froid avec son soutien, sa raison stratégique dans le Moyen et Proche-Orient, les Etats-Unis. Le président français a d’ailleurs été d'autant mieux accueilli par Israël que les relations entre Jérusalem et Washington sont en gris. Le tapis rouge d’Israël, selon la presse de ce pays, est conséquent de l'“effet Kerry”. John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, est de plus en plus critiqué à Jérusalem, en raison d'un double contentieux : ses remarques acerbes s'agissant de l'attitude israélienne dans les négociations de paix avec les Palestiniens, et surtout l'expression publique de divergences à propos du programme nucléaire militaire de l'Iran. Obama cherche une issue avec Téhéran disposé au dialogue et à la négociation alors que Netanyahu tient plus que jamais à maintenir ouverte la crise du nucléaire iranien, son principal fonds de commerce pour la poursuite de sa politique suicidaire avec un voisinage avec lequel Israël n’a cultivé que de l’hostilité et des haines.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Il y a peut être un lien entre le "dossier Syrien" et le "dossier Israelien". Les fondamentaux de la diplomatie française chavire à un point de non retour, qui promet des retours de balancier assez surprenents quand le raz de marré politique emportera certains cadavres...
          Othmane BENZAGHOU

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