Qu’avez-vous fait de vos 3 quinquennats de pouvoir absolu, dictatorial, Monsieur le président ?
Mots clés : Bouteflika, Pouvoir, Algerie, Président, Ali Yahia, Dictateur, Mandat
Par Le Matin/El Watan | 26/11/2013 21
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Votre bilan est détestable et détesté, catastrophique, désastreux, calamiteux.
Le président Bouteflika est le produit du système politique en vigueur depuis l’indépendance du pays, qui s’est conduit comme la France coloniale s’est conduite. L’expérience de 1962 prouve que l’armée des frontières, qui a pris le pouvoir pour servir le peuple, a, une fois installée aux commandes du pays, oublié le peuple, confisqué la souveraineté populaire et la citoyenneté. Il faut d’abord se baigner dans la source plusieurs fois millénaire du peuple algérien, avant de préparer à nager dans la rivière ou la mer. Les dirigeants politiques du mouvement national qui ne se sont pas référés à toute l’histoire du peuple algérien, celle de Massinissa, de Jugurtha, de la Kahina, qui ont fait sa grandeur, ont suivi le précepte d’Alexandre Dumas que je ne partage pas et que je condamne, selon lequel : «On a le droit de violer l’histoire, à condition de lui faire de beaux enfants.»
Les dictateurs militaires installés par les coups d’Etat par les armes et par les urnes, sont soutenus par les démocraties occidentales, parce que l’islamisation des sociétés appelle la solution militaire. Le vent de la liberté est déterminé à destituer de par le monde, toutes les dictatures. L’année 2011 a mis fin à la dictature de Benali le 14 janvier, et à celle de Moubarak le 11 février. Le verdict des urnes propres et transparentes a mis fin à l’ère des dictatures. Un problème politique majeur domine tous les autres, le changement du système politique algérien et du dernier pouvoir qu’il a engendré, pour changer l’Algérie, est un impératif. Le peuple algérien doit exercer son droit d’inventaire sur le bilan du président Bouteflika. Il le jugera sur ce bilan, car non seulement rien ne s’est amélioré, mais tout s’est détérioré. Le bilan n’est à l’origine d’aucune avancée sociale ou sociétale. Il conduit les Algériens droit dans le mur, ne sauvegarde pas le lien politique et social qui leur préserve un avenir. Tout se dégrade, se délite, mis à mal par un pouvoir dépensier, qui adopte des remèdes qui ne sont pas adaptés.
L’Algérie n’est sortie ni plus grandie ni plus prospère des trois mandats du président Bouteflika. Il est opportun de scruter de plus près la crise qu’il est urgent d’enrayer. Selon la maxime de Gramsci : «Il y a crise quand le vieux ne meurt pas et quand le neuf ne veut pas paraître.» Le président est aveuglé par ce qu’il croit sa réussite. Assis sur un trône, il fait ce qu’il veut et pour qui il veut, se montre généreux avec lui-même, sa famille, sa tribu, ses clans, ses protégés, ses courtisans qui tiennent le haut du pavé sont tous remerciés, gratifiés, honorés. Il ne se refuse rien et ne refuse rien aux siens. La Présidence est polluée par l’argent. La fusion, l’alliance, le mariage entre le pouvoir et l’argent, fait qu’avec la politique orientée à la gestion des affaires on peut faire de l’argent et avec l’argent on peut faire de la politique. Le tribalisme primaire, qui fait de la tribu d’origine du Président un centre de pouvoir, est présent et agissant.
Tout pouvoir qui n’amène pas de la souveraineté populaire librement exprimée par des élections libres et transparentes engendre la dictature. Le président Bouteflika, qui a accédé en 2008 par la révision de la Constitution à son penchant de prédilection, le goût de l’autorité absolue, décide d’assurer tous les pouvoirs et de gouverner sous l’opprobre de dictateur. Il n’a qu’une seule ambition, appliquer le césarisme avec la vision de l’homme providentiel, qui prolonge la dérive monarchique avec sa tentation dynastique, qui est un phénomène régional de transmission héréditaire du pouvoir à un de sa famille, de sa tribu ou de son clan.
Tout émane du Président, qui a mis la main sur les principaux leviers du pouvoir, tout repose sur lui. Il règne et gouverne à la fois, préserve son modèle de pensée unique et inique. Il maintient et consolide son pouvoir illégal et illégitime, qu’il faut traiter comme tel, par l’encadrement, le contrôle et la répression du peuple, par la police, le DRS et la justice.
L’Algérie n’a pas vocation à voir se perpétuer la dictature, qui doit disparaître du paysage politique. Il faut entendre le Premier ministre et les clans du pouvoir vanter les mérites du Président, impérial et impérieux, qui relèvent de la légende, parce qu’il sait prendre les décisions fortes, rapides et exemplaires, alors que, comme l’écrit Victor Hugo dans Hamlet : « Tout flotte, hésite, atermoie, chancelle».
Pour les gens du pouvoir, qui entretiennent autour du Président abus de pouvoir, corruption, passe-droits, réseaux d’influence, train de vie élevé, le bilan de Bouteflika est non seulement bon, mais très bon. Ils sont fascinés par l’argent, placent leurs intérêts avant ceux de l’Etat, ce qui ternit leur image déjà peu flatteuse.
Le Président est crédité par eux d’homme providentiel, doté d’un sens politique exemplaire, hors pair de volonté et de courage politique, d’esprit d’initiative dans de nombreux domaines. Le népotisme consiste à les promouvoir aux postes clés de l’Etat, même s’ils n’ont ni l’envergure ni la compétence pour les exercer. Ils se sont emparés de pans entiers du pouvoir politique stratégique, économique, diplomatique, religieux et exercent une influence déterminante sur la politique du pays. Dresser dans le détail le vrai bilan du président Bouteflika, c’est le condamner par des mots très sévères, parce qu’il a précipité le pays dans la catastrophe et réduit l’Etat à une situation de faillite politique et morale. Les critiques à l’égard de la stratégie et des méthodes du pouvoir colonisé par les clans qui l’occupent, mais disposent du peuple qui est leur propriété, sont nombreuses. Il faut sortir de l’incohérence politique, appliquer la pédagogie de la vérité, ne retenir que les sujets les plus sensibles qui sont au cœur de la société. Les Algériens n’ont plus confiance dans les institutions, que ce soit la Présidence, le gouvernement, le Parlement, la justice, le Conseil constitutionnel. Il faut mettre fin au despotisme du Président, qui régente tout ce qui dans le pays délibère ou légifère.
Les conseillers du président forment le vrai gouvernement, l’autre, celui du premier ministre, multiplie les signes d’allégeances. Les députés et les sénateurs issus d’élections truquées ne sont pas les représentants du peuple qui détient et confère la légalité et la légitimité, mais du pouvoir qui a pris les commandes et les répartit par quotas. Les élections truquées ne légitiment ni les élus ni le parlement potiche aux ordres, qui fonctionne à vide sans prise réelle sur les problèmes du pays. Le scrutin passe comme d’habitude pour une formalité, au pire pour une farce électorale qui ne sert qu’à reproduire le pouvoir en place. Il faut restituer au peuple le droit de voter librement, ne pas ruser avec le suffrage universel perverti par la fraude électorale. Gouverner par ordonnances est un déni de démocratie qui efface le rôle dévolu au parlement. Il y a une prise de conscience qui ne veut pas servir de courte échelle à un pouvoir issu d’un système politique, qui a fait le désastre du pays, mais veut perdurer. La constitution, ce n’est pas pour le peuple, mais pour le président Bouteflika qui a dit que la constitution de 1996 ne lui plaisait pas.
Tayeb Belaïz a déclaré à l’occasion de l’installation du nouveau wali de Tlemcen : «C’est absurde, nous avons des lois qu’on n’applique pas, alors à quoi servent les lois». Hommage du vice à la vertu. Il est temps de revenir au respect de la constitution si souvent bafouée. Belaïz, qui n’est pas à une violation constitutionnelle près, n’a pas appliqué l’article 88 qui prévoit l’empêchement par suite de maladie grave et durable. L’empêchement provisoire implique la saisine de plein droit du conseil constitutionnel, qui demande au parlement de déclarer la vacance provisoire ; si le président ne reprend pas ses activités dans un délai de 45 jours, il est frappé d’empêchement définitif, et la vacance officielle est déclarée de plein droit par les deux chambres réunies du parlement. C’est la constitution qui demande au président, qui n’est que l’ombre de lui-même, de se retirer de la vie politique par application de l’article 88. Un président soucieux de l’histoire, de la nation, de la patrie, des intérêts du peuple algérien doit démissionner toutes ses fonctions en raison de sa maladie grave et durable.
La justice n’est pas un pouvoir mais une simple autorité sous la tutelle du pouvoir exécutif. Il faut rafraîchir la mémoire des Algériens sur la justice. Les deux débats, l’un sur le détournement de l’argent public, l’autre sur l’abus de pouvoir, qui font éclater au grand jouir la perversion de la justice, dénoncent le glissement progressif de la justice debout vers une justice assise, et qui finit couchée et aux ordres, instrumentalisée par le pouvoir. Des secteurs entiers de l’Etat et de la société, la magistrature en particulier, son gangrenés par la corruption. Combattre la mise au pas de la société civile a un impact positif sur la vie des Algériens. Les aveux extorqués sous la torture qui est le déni d’humanité à des humains ne sont pas pris en considération par les tribunaux et cours. Les droits de l’homme sont mis à rude épreuve. Le pouvoir apporte aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de la restriction injustifiée, qui relèvent de l’illégalité, dans le silence du conseil constitutionnel. Il bafoue le droit interne et de nombreuses conventions internationales qu’il a ratifiées. Le Conseil de la nation budgétivore ne représente ni la souveraineté du peuple ni les collectivités du peuple, il faut le dissoudre.
Mots clés : Bouteflika, Pouvoir, Algerie, Président, Ali Yahia, Dictateur, Mandat
Par Le Matin/El Watan | 26/11/2013 21

Votre bilan est détestable et détesté, catastrophique, désastreux, calamiteux.
Le président Bouteflika est le produit du système politique en vigueur depuis l’indépendance du pays, qui s’est conduit comme la France coloniale s’est conduite. L’expérience de 1962 prouve que l’armée des frontières, qui a pris le pouvoir pour servir le peuple, a, une fois installée aux commandes du pays, oublié le peuple, confisqué la souveraineté populaire et la citoyenneté. Il faut d’abord se baigner dans la source plusieurs fois millénaire du peuple algérien, avant de préparer à nager dans la rivière ou la mer. Les dirigeants politiques du mouvement national qui ne se sont pas référés à toute l’histoire du peuple algérien, celle de Massinissa, de Jugurtha, de la Kahina, qui ont fait sa grandeur, ont suivi le précepte d’Alexandre Dumas que je ne partage pas et que je condamne, selon lequel : «On a le droit de violer l’histoire, à condition de lui faire de beaux enfants.»
Les dictateurs militaires installés par les coups d’Etat par les armes et par les urnes, sont soutenus par les démocraties occidentales, parce que l’islamisation des sociétés appelle la solution militaire. Le vent de la liberté est déterminé à destituer de par le monde, toutes les dictatures. L’année 2011 a mis fin à la dictature de Benali le 14 janvier, et à celle de Moubarak le 11 février. Le verdict des urnes propres et transparentes a mis fin à l’ère des dictatures. Un problème politique majeur domine tous les autres, le changement du système politique algérien et du dernier pouvoir qu’il a engendré, pour changer l’Algérie, est un impératif. Le peuple algérien doit exercer son droit d’inventaire sur le bilan du président Bouteflika. Il le jugera sur ce bilan, car non seulement rien ne s’est amélioré, mais tout s’est détérioré. Le bilan n’est à l’origine d’aucune avancée sociale ou sociétale. Il conduit les Algériens droit dans le mur, ne sauvegarde pas le lien politique et social qui leur préserve un avenir. Tout se dégrade, se délite, mis à mal par un pouvoir dépensier, qui adopte des remèdes qui ne sont pas adaptés.
L’Algérie n’est sortie ni plus grandie ni plus prospère des trois mandats du président Bouteflika. Il est opportun de scruter de plus près la crise qu’il est urgent d’enrayer. Selon la maxime de Gramsci : «Il y a crise quand le vieux ne meurt pas et quand le neuf ne veut pas paraître.» Le président est aveuglé par ce qu’il croit sa réussite. Assis sur un trône, il fait ce qu’il veut et pour qui il veut, se montre généreux avec lui-même, sa famille, sa tribu, ses clans, ses protégés, ses courtisans qui tiennent le haut du pavé sont tous remerciés, gratifiés, honorés. Il ne se refuse rien et ne refuse rien aux siens. La Présidence est polluée par l’argent. La fusion, l’alliance, le mariage entre le pouvoir et l’argent, fait qu’avec la politique orientée à la gestion des affaires on peut faire de l’argent et avec l’argent on peut faire de la politique. Le tribalisme primaire, qui fait de la tribu d’origine du Président un centre de pouvoir, est présent et agissant.
Tout pouvoir qui n’amène pas de la souveraineté populaire librement exprimée par des élections libres et transparentes engendre la dictature. Le président Bouteflika, qui a accédé en 2008 par la révision de la Constitution à son penchant de prédilection, le goût de l’autorité absolue, décide d’assurer tous les pouvoirs et de gouverner sous l’opprobre de dictateur. Il n’a qu’une seule ambition, appliquer le césarisme avec la vision de l’homme providentiel, qui prolonge la dérive monarchique avec sa tentation dynastique, qui est un phénomène régional de transmission héréditaire du pouvoir à un de sa famille, de sa tribu ou de son clan.
Tout émane du Président, qui a mis la main sur les principaux leviers du pouvoir, tout repose sur lui. Il règne et gouverne à la fois, préserve son modèle de pensée unique et inique. Il maintient et consolide son pouvoir illégal et illégitime, qu’il faut traiter comme tel, par l’encadrement, le contrôle et la répression du peuple, par la police, le DRS et la justice.
L’Algérie n’a pas vocation à voir se perpétuer la dictature, qui doit disparaître du paysage politique. Il faut entendre le Premier ministre et les clans du pouvoir vanter les mérites du Président, impérial et impérieux, qui relèvent de la légende, parce qu’il sait prendre les décisions fortes, rapides et exemplaires, alors que, comme l’écrit Victor Hugo dans Hamlet : « Tout flotte, hésite, atermoie, chancelle».
Pour les gens du pouvoir, qui entretiennent autour du Président abus de pouvoir, corruption, passe-droits, réseaux d’influence, train de vie élevé, le bilan de Bouteflika est non seulement bon, mais très bon. Ils sont fascinés par l’argent, placent leurs intérêts avant ceux de l’Etat, ce qui ternit leur image déjà peu flatteuse.
Le Président est crédité par eux d’homme providentiel, doté d’un sens politique exemplaire, hors pair de volonté et de courage politique, d’esprit d’initiative dans de nombreux domaines. Le népotisme consiste à les promouvoir aux postes clés de l’Etat, même s’ils n’ont ni l’envergure ni la compétence pour les exercer. Ils se sont emparés de pans entiers du pouvoir politique stratégique, économique, diplomatique, religieux et exercent une influence déterminante sur la politique du pays. Dresser dans le détail le vrai bilan du président Bouteflika, c’est le condamner par des mots très sévères, parce qu’il a précipité le pays dans la catastrophe et réduit l’Etat à une situation de faillite politique et morale. Les critiques à l’égard de la stratégie et des méthodes du pouvoir colonisé par les clans qui l’occupent, mais disposent du peuple qui est leur propriété, sont nombreuses. Il faut sortir de l’incohérence politique, appliquer la pédagogie de la vérité, ne retenir que les sujets les plus sensibles qui sont au cœur de la société. Les Algériens n’ont plus confiance dans les institutions, que ce soit la Présidence, le gouvernement, le Parlement, la justice, le Conseil constitutionnel. Il faut mettre fin au despotisme du Président, qui régente tout ce qui dans le pays délibère ou légifère.
Les conseillers du président forment le vrai gouvernement, l’autre, celui du premier ministre, multiplie les signes d’allégeances. Les députés et les sénateurs issus d’élections truquées ne sont pas les représentants du peuple qui détient et confère la légalité et la légitimité, mais du pouvoir qui a pris les commandes et les répartit par quotas. Les élections truquées ne légitiment ni les élus ni le parlement potiche aux ordres, qui fonctionne à vide sans prise réelle sur les problèmes du pays. Le scrutin passe comme d’habitude pour une formalité, au pire pour une farce électorale qui ne sert qu’à reproduire le pouvoir en place. Il faut restituer au peuple le droit de voter librement, ne pas ruser avec le suffrage universel perverti par la fraude électorale. Gouverner par ordonnances est un déni de démocratie qui efface le rôle dévolu au parlement. Il y a une prise de conscience qui ne veut pas servir de courte échelle à un pouvoir issu d’un système politique, qui a fait le désastre du pays, mais veut perdurer. La constitution, ce n’est pas pour le peuple, mais pour le président Bouteflika qui a dit que la constitution de 1996 ne lui plaisait pas.
Tayeb Belaïz a déclaré à l’occasion de l’installation du nouveau wali de Tlemcen : «C’est absurde, nous avons des lois qu’on n’applique pas, alors à quoi servent les lois». Hommage du vice à la vertu. Il est temps de revenir au respect de la constitution si souvent bafouée. Belaïz, qui n’est pas à une violation constitutionnelle près, n’a pas appliqué l’article 88 qui prévoit l’empêchement par suite de maladie grave et durable. L’empêchement provisoire implique la saisine de plein droit du conseil constitutionnel, qui demande au parlement de déclarer la vacance provisoire ; si le président ne reprend pas ses activités dans un délai de 45 jours, il est frappé d’empêchement définitif, et la vacance officielle est déclarée de plein droit par les deux chambres réunies du parlement. C’est la constitution qui demande au président, qui n’est que l’ombre de lui-même, de se retirer de la vie politique par application de l’article 88. Un président soucieux de l’histoire, de la nation, de la patrie, des intérêts du peuple algérien doit démissionner toutes ses fonctions en raison de sa maladie grave et durable.
La justice n’est pas un pouvoir mais une simple autorité sous la tutelle du pouvoir exécutif. Il faut rafraîchir la mémoire des Algériens sur la justice. Les deux débats, l’un sur le détournement de l’argent public, l’autre sur l’abus de pouvoir, qui font éclater au grand jouir la perversion de la justice, dénoncent le glissement progressif de la justice debout vers une justice assise, et qui finit couchée et aux ordres, instrumentalisée par le pouvoir. Des secteurs entiers de l’Etat et de la société, la magistrature en particulier, son gangrenés par la corruption. Combattre la mise au pas de la société civile a un impact positif sur la vie des Algériens. Les aveux extorqués sous la torture qui est le déni d’humanité à des humains ne sont pas pris en considération par les tribunaux et cours. Les droits de l’homme sont mis à rude épreuve. Le pouvoir apporte aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de la restriction injustifiée, qui relèvent de l’illégalité, dans le silence du conseil constitutionnel. Il bafoue le droit interne et de nombreuses conventions internationales qu’il a ratifiées. Le Conseil de la nation budgétivore ne représente ni la souveraineté du peuple ni les collectivités du peuple, il faut le dissoudre.
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