Terrorisme en Algérie, la France savait!

[Cavallo]

ben , j'ai pris les armes, et j'ai combattu cet vermine d'islamistes.
oui effectivement c’était des voisins ,des amis d'enfance, et même des cousins, reconvertis en criminels assoiffés de sang, égorgeurs d’innocents , kidnappeurs de jeunes filles.
ces déchets qui interdisaient les écoles,qui brûlaient les administrations,détruisaient les ponts, et j'en passe....., oui mon cher les quelques salauds qui reste , nous les avons repoussés jusqu’aux fins fond de leurs grottes loin de toute civilisation humaine,
et pourtant j'ai voté FIS a deux reprises.

[absente]

Squarcini

ou comment prendre le témoignage d'un pervers en considération et dire amen à tout ce qu'il dit... les groupuscules terroristes étaient financés par l'Iran, d'ailleurs les camps d'entrainements situés au sud soudan avaient reçu à l'époque la coquette somme de 5Milliards de $ pour entrainer les jihadistes, une politique soutenu par les mollah d'Iran d'où le fait qu'il y ait eu rupture diplomatique entre l'Algérie et l'Iran bisounours, surtout que les preuves ne manquent pas suffit de gratter un peu... bref, kheir inshaAllah, il y'en a ici ils sont prêts à s'allier avec le diable pourvu que leur logique wazabo sionisto parano ne soit pas ébranlé...

[Pangeen]

Bien sur que Monsieur Squarcini savait mais il fait diversion car la vérité l'éclabousserait ainsi que son pays la France.

Par des indiscrétions que j'ai eu début des années 90, ce sont des conseillers du renseignement français qui avaient recommandé au pouvoir despotique d'Alger de gérer du terrorisme afin de dévaluer fortement le dinar, sans augmentation de salaires, et pouvoir ainsi payer les fonctionnaires avec de la monnaie de singe sachant qu'à cette époque ( fin des années 80 et début des années 90 ) les caisses de l'état étaient vides ( le baril de pétrole était au plus bas de ses cours ).

P.

[nassim]

Aucune armée ne peut combattre le terrorisme, d'ailleurs, c'est la police et la gendarmerie qui étaient au front de la bataille.

L'ANP était aussi massivement impliquée dans la lutte contre le terrorisme. D'ailleurs, je ne t'apprends rien en disant que c'est l'ANP qui dirige l'Algérie depuis l'indépendance. L'ANP (je parle biensûr des généraux et non pas des simples soldats) a totalement foiré la transition démocratique en tolérant un parti intégriste dangereux et a ensuite totalement foiré la lutte contre le terrorisme.

On peut citer des milliers d'exemples démontrant le fiasco sécuritaire du DRS et de l'ANP durant les années 90 et 2000. Et même si la lutte contre le terrorisme est difficile, on ne devait pas garder des incompétents corrompus à la tête du DRS et de l'ANP alors que les Algériens étaient quotidiennement victimes de morts violentes. Par exemple: malgré le fiasco total du DRS dans la lutte contre le terrorisme, le patron du DRS demeure patron du DRS comme s'il était un roi intouchable.

Au vu du bilan humain catastrophique des plus de 20 ans de tragédie qu'a vécu l'Algérie, les patrons du DRS et de l'ANP devaient non seulement être virés, mais ils devaient aussi être jugés. Ce manque de justice et de responsabilité démontre que la vie d'un citoyen algérien (civil ou militaire) n'a AUCUNE valeur pour ces mafieux corrompus qui dirigent l'Algérie.

[Iberius]

L'explosion du terrorisme en Algérie est avant tout un monumental échec des autorités algériennes, à commencer par le DRS et l'ANP.

L'ANP était aussi massivement impliquée dans la lutte contre le terrorisme. D'ailleurs, je ne t'apprends rien en disant que c'est l'ANP qui dirige l'Algérie depuis l'indépendance. L'ANP (je parle biensûr des généraux et non pas des simples soldats) a totalement foiré la transition démocratique en tolérant un parti intégriste dangereux et a ensuite totalement foiré la lutte contre le terrorisme.

On peut citer des milliers d'exemples démontrant le fiasco sécuritaire du DRS et de l'ANP durant les années 90 et 2000. Et même si la lutte contre le terrorisme est difficile, on ne devait pas garder des incompétents corrompus à la tête du DRS et de l'ANP alors que les Algériens étaient quotidiennement victimes de morts violentes. Par exemple: malgré le fiasco total du DRS dans la lutte contre le terrorisme, le patron du DRS demeure patron du DRS comme s'il était un roi intouchable.

Au vu du bilan humain catastrophique des plus de 20 ans de tragédie qu'a vécu l'Algérie, les patrons du DRS et de l'ANP devaient non seulement être virés, mais ils devaient aussi être jugés. Ce manque de justice et de responsabilité démontre que la vie d'un citoyen algérien (civil ou militaire) n'a AUCUNE valeur pour ces mafieux corrompus qui dirigent l'Algérie.

Le terrorisme ne s'est pas résorbé tout seul, ceux qui ont combattus c'est le forces de l'ANP, la gendarmerie, les forces de police ! Même s'il y a eu des cafouillages au début, même s'il a fallu apprendre sur le terrain la dure réplique à la guérilla, nos forces ont combattus avec devoir, nombreux ont été ceux qui ont perdus la vie, ou gravement blessés, mais tous ont répondus présent et peu à peu les forces terroristes ont été vaincus, poussés vers des retranchements hors des villes, et cela nombre d'algériens ne l'oublient pas et savent qu'ils sont redevables aux enfants de la nation. L'Algérie revient de loin, les bandes de criminels arpentaient nos villes, nos villages et ils firent courir à la société civile un grave danger d'éclatement, c'est les forces armées et notre police qui a porté tout le fardeau, c'est elle qui a fait tout le sale boulot, c'est eux qui ont perdus de nombreux éléments, plus de hommes de nos forces de sécurité y ont laissé la vie, ce sacrifice est inoubliable et on doit toujours d'avoir leur sacrifice en mémoire, pour ce qui est du DRS c'est autre chose, sa mission était un peu plus de l'ordre du renseignement, ses forces n'étaient pas aussi fortes ou fournis que celle de l'armée, en ce sens son impact était moins grand sur le redressement du pays, même s'il n'est pas à négliger, mais l'armée a sauvée l'Algérie et la république en tant que telle, même si c'est pas la meilleure des républiques, mais la société civile s'est cramponnée à son armée et elle a eu raison, les algériens n'ont pas faillis, ils ont tenus le coup et ils ont résisté à tout, c'est une preuve de force et de maturité ! L'Armée est pas désolidarisable de la nation, elle fait corps avec la nation et demeure son principal rempart...

Pour ce qui est de la compétence des officiers de l'ANP, ça demeure une priorité de nos armes et il est évident qu'au début de la guerre le savoir de la contre-guerilla n'était pas au point chez nos militaires de carrière, mais les efforts ont permis de développer les ressources humaines du domaine, il reste encore à faire, il convient également de parler d'une politique de professionnalisation, des hommes et des différentes armes, qui permet de dire aujourd'hui que l'armée nationale a gagnée en compétence, en cohésion, en force, en puissance. Il reste pourtant beaucoup de choses à faire car comme tout le monde le sait, l'ANP a très peu de missions à l'étranger à son actif, ce qui la pénalise énormément, le Maroc a beaucoup plus investit dans les opérations de l'ONU, ce qui lui a permis d'engranger de formidables acquis à l'international, haussé la réputation de ses forces et lui à permis de éclaircir sa visibilité internationale, c'est manifestement un chemin à prendre pour l'Algérie...

Pour ce qui est de la troisième question, la corruption, il est évident que c'est une question éminemment politique, qui interpelle en premier lieu le domaine politique et non à proprement dit le secteur stratégique. Il convient également de dire qu'une armée où règne la corruption est une armée vouée à l'échec quel que soit son niveau d'équipement ou de professionnalisation. Il y a là un grave danger pour toute armée du monde et c'est pourquoi toutes les armées les meilleures font tout pour parer à ce problème. L'Algérie a encore de gros progrès à faire mais j'en sûr qu'elle parviendra à remporter cette bataille avec le temps...

Je voudrais revenir également sur le cas syrien (connexe au nôtre), qui malgré tous les tares qu'on attribuait à son armée, est resté un état debout, avec des forces armées, jugées peu entraînées, aux équipements usées et dépassés, pourtant les forces de destabilisation externe n'ont pas réussi à la faire trébucher, malgré parfois de vrais problèmes sur le terrain, mais l'armée a tenu le coup et peu à peu elle a gagnée en force et en compétence, qui plus est avait le soutien d'alliés puissants et motivés, ce qui a sans doute sauvé la Syrie moderne en la laissant république et échappera sans doute à la sous-classification de royaume wahhabi sous suzeraineté qatari ou saoudienne !

[roufak]

Bien avant (dès 1986) le délenchement du terrorisme, la DRS était informé sur le financement du FIS par l'Arabie Saoudite. La question que le peuple algérien est en droit de poser est simple : Pourquoi le pouvoir de l'époque n'a pas réagit ? La réponse est autant limpide: les dollars qui remplissaient les caisses du FIS devaient être auparavant blanchis en dinars... En clair, les transactions (achat dollars contre dinars) très importantes s'effectuaient dans une officine clandestine à Alger pour le compte de gros bonnets nationaux très proches, voire intimes, de l'oligarchie étatique et conséquence de cette duplicité : C'est cette manne financière octroyée par les services saoudiens qui a permis au FIS de susciter l'empathie d'une bonne partie de la population pour ce mouvement islamique qui au travers de son action sociale gagnera les élections.

Pour l'anecdote, ce ne sont pas les islamistes qui avaient (souvenez-vous) détruits les tombes dans les cimetières, mais les services du renseignement algérien qui recherchaient les caches d'armes et argent.