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Un arrêté d’interdiction a été signé depuis de nombreuses années par l’administration de wilaya, mais l’extraction du sable continue sur le lit
de Oued Sébaou.
Le pillage du sable continue de mettre en danger l’équilibre de l’Oued Sébaou, dans la commune de Tadmait, (18 km à l’ouest de Tizi Ouzou), et ce, malgré son interdiction par les pouvoirs publics depuis bien longtemps. La situation de Oued Sebaou, est actuellement préoccupante, en raison de l’ampleur des dégâts occasionnés par l’extraction effrenée du sable. Ce qui menace aussi ce site sur plusieurs plans.
Cette activité non contrôlée par les autorités est à l’origine de l’élargissement du lit de la rivière et des glissements de terrains.
Des hectares de terres agricoles ont été agressés par des extracteurs sur une longueur de 7 km.
En effet, les agriculteurs qui ont été touchés par ce problème affirment qu’ils avaient saisi à maintes reprises les services concernés de la wilaya, mais aucune suite n’a été donnée à leurs doléances car la situation sur le terrain reste inchangée.
«Les autorités locales nous ont promis au début de l’année dernière de fermer les issues menant vers ce site, à l’aide de blocs en béton afin d’empêcher les pilleurs de sable d’y accéder. Aussi, d’édifier des gabions pour limiter les éboulements, hélas leurs promesses n’étaient en fin de compte que des engagements sans lendemain, car le massacre continue au su et au vu de tout le monde. Les extracteurs de sable poursuivent leur œuvre de destruction en toute tranquillité», déplore Hakim, l’un des agriculteurs.
Pour rappel aussi, les membres de l’exploitation agricole collective (EAC) du domaine Ali Benour avaient fermé l’année dernière la route nationale N°12 ainsi que le siège de l’APC de Tadmait en signe de protestation contre le silence affiché par les autorités suite à l’agression quotidienne de leurs vergers. Ce qui avait incité les autorités locales à organiser une sortie sur les lieux afin de constater de près l’ampleur des dégâts. De plus, plusieurs réunions ont eu lieu entre les représentants de ces agriculteurs et des responsables au niveau du secrétariat général de la wilaya.
Cette extraction effrénée et irrationnelle a engendré également des dommages considérables sur le plan environnemental. L’utilisation des engins qui extraient quotidiennement d’importantes quantités de sable constitue une véritable menace sur la couche protectrice de la nappe phréatique, puisque la profondeur de la rivière avoisine présentement une dizaine de mètres. Aussi, l’élargissement du lit de la rivière se poursuit chaque année, les eaux fluviales emportent de plus en plus la terre.
Par ailleurs, le danger guette la route nationale N°12 au niveau de la sortie Est de Tadmait puisque la distance qui la sépare de ladite rivière avoisine les 50 mètres, a-t-on constaté sur place. Selon des témoignages recueillis chez des agriculteurs, des dégradations d’équipements hydrauliques, telle que la conduite AEP alimentant les régions d’Alger et de Blida est découverte prés du lieudit Feraoun. Aussi, deux anciens forages qui alimentaient auparavant la région de Tadmait sont déjà tombés. Une conduite du gaz naturel jouxtant ledit Oued est également apparente dans le même endroit. «Les grands besoins en sable pour le mortier ont provoqué une course au gain facile grâce au marché parallèle du sable», regrette un habitant de la région.
Les riverains se demandent ce qu’attendent les pouvoirs publics pour mettre fin à cette catastrophe en procédant à l’implantation des carrières dans notre région surtout que celle-ci est riche en matière première. Bien que la loi interdise depuis 2008 l’extraction des sables de rivière, notamment la décision signée par l’ancien wali de Tizi Ouzou, mais son application reste à ce jour de l’encre sur papier, car cette activité n’a jamais cessé et les transporteurs continuent d’acheminer le sable vers différentes régions du pays.
Rachid Aissiou_ El Watan
de Oued Sébaou.
Le pillage du sable continue de mettre en danger l’équilibre de l’Oued Sébaou, dans la commune de Tadmait, (18 km à l’ouest de Tizi Ouzou), et ce, malgré son interdiction par les pouvoirs publics depuis bien longtemps. La situation de Oued Sebaou, est actuellement préoccupante, en raison de l’ampleur des dégâts occasionnés par l’extraction effrenée du sable. Ce qui menace aussi ce site sur plusieurs plans.
Cette activité non contrôlée par les autorités est à l’origine de l’élargissement du lit de la rivière et des glissements de terrains.
Des hectares de terres agricoles ont été agressés par des extracteurs sur une longueur de 7 km.
En effet, les agriculteurs qui ont été touchés par ce problème affirment qu’ils avaient saisi à maintes reprises les services concernés de la wilaya, mais aucune suite n’a été donnée à leurs doléances car la situation sur le terrain reste inchangée.
«Les autorités locales nous ont promis au début de l’année dernière de fermer les issues menant vers ce site, à l’aide de blocs en béton afin d’empêcher les pilleurs de sable d’y accéder. Aussi, d’édifier des gabions pour limiter les éboulements, hélas leurs promesses n’étaient en fin de compte que des engagements sans lendemain, car le massacre continue au su et au vu de tout le monde. Les extracteurs de sable poursuivent leur œuvre de destruction en toute tranquillité», déplore Hakim, l’un des agriculteurs.
Pour rappel aussi, les membres de l’exploitation agricole collective (EAC) du domaine Ali Benour avaient fermé l’année dernière la route nationale N°12 ainsi que le siège de l’APC de Tadmait en signe de protestation contre le silence affiché par les autorités suite à l’agression quotidienne de leurs vergers. Ce qui avait incité les autorités locales à organiser une sortie sur les lieux afin de constater de près l’ampleur des dégâts. De plus, plusieurs réunions ont eu lieu entre les représentants de ces agriculteurs et des responsables au niveau du secrétariat général de la wilaya.
Cette extraction effrénée et irrationnelle a engendré également des dommages considérables sur le plan environnemental. L’utilisation des engins qui extraient quotidiennement d’importantes quantités de sable constitue une véritable menace sur la couche protectrice de la nappe phréatique, puisque la profondeur de la rivière avoisine présentement une dizaine de mètres. Aussi, l’élargissement du lit de la rivière se poursuit chaque année, les eaux fluviales emportent de plus en plus la terre.
Par ailleurs, le danger guette la route nationale N°12 au niveau de la sortie Est de Tadmait puisque la distance qui la sépare de ladite rivière avoisine les 50 mètres, a-t-on constaté sur place. Selon des témoignages recueillis chez des agriculteurs, des dégradations d’équipements hydrauliques, telle que la conduite AEP alimentant les régions d’Alger et de Blida est découverte prés du lieudit Feraoun. Aussi, deux anciens forages qui alimentaient auparavant la région de Tadmait sont déjà tombés. Une conduite du gaz naturel jouxtant ledit Oued est également apparente dans le même endroit. «Les grands besoins en sable pour le mortier ont provoqué une course au gain facile grâce au marché parallèle du sable», regrette un habitant de la région.
Les riverains se demandent ce qu’attendent les pouvoirs publics pour mettre fin à cette catastrophe en procédant à l’implantation des carrières dans notre région surtout que celle-ci est riche en matière première. Bien que la loi interdise depuis 2008 l’extraction des sables de rivière, notamment la décision signée par l’ancien wali de Tizi Ouzou, mais son application reste à ce jour de l’encre sur papier, car cette activité n’a jamais cessé et les transporteurs continuent d’acheminer le sable vers différentes régions du pays.
Rachid Aissiou_ El Watan
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