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Projet de la raffinerie de pétrole à Tiaret :Le chantier est enfin lancé !

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  • Projet de la raffinerie de pétrole à Tiaret :Le chantier est enfin lancé !

    La future raffinerie de pétrole devra être fonctionnelle dans 18 mois.


    Abdelhamid Zerguine, PDG de Sonatrach, a été, mercredi, l’hôte de Tiaret où il a procédé au coup d’envoi, au niveau du lieudit «Didi Abed», 10 kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, des travaux de terrassement du projet de raffinerie de pétrole d’une capacité de 5 millions de tonnes par an alors qu’elle était initialement conçue pour 15 millions de tonnes/an. Cela s’explique, dira le PDG de Sonatrach, par «des considérations internes», et d’ajouter que «le projet de raffinerie de Tiaret, l’une des cinq que devra réaliser le groupe Sonatrach, aura une activité pétrochimique spécifique».
    L’objectif étant de «destiner les nouveaux projets à la consommation interne et les raffineries situées sur le rivage à l’exportation». Selon les explications fournies par ce responsable, «le projet, qui a suscité beaucoup de commentaires et de scepticisme, est aujourd’hui une réalité après le lancement de celui de Biskra». Les capacités de production se verront ainsi doubler pour atteindre à moyen terme les 60 millions de m3/an. Coût de cet investissement : 230 milliards de dinars dont 60% en devises. La future raffinerie permettra la création de près d’un millier d’emplois. Un délai que le PDG de Sonatrach a trouvé «long» et «incité l’entreprise à le réduire à 12, voire 15 mois». Abordé sur une question liée à un probable renforcement des capacités de production de ce nouveau projet, «Zerguine a infirmé» après avoir évoqué les problèmes liés aux contraintes.
    Par contraintes, on sous-entend les indemnisations de 53 agriculteurs installés sur le site qui s’étend sur 1410 hectares alors que pour une première phase, Sonatrach n’en prendra que 400 hectares.
    Sur le sujet, notre interlocuteur explique qu’«en dépit des contingences à gérer, il y a le code d’investissement par lequel Sonatrach devrait s’astreindre» car «le code d’investissement impose le régime de la concession» et que les problèmes liés aux indemnisations trouveront leurs solutions avant fin mars prochain tant les procédures ont été finalisées. G.C.B, filiale de Sonatrach, étant chargée des travaux de terrassement et de génie civil, a fait dans la démonstration de force sur le site même où a été donné le coup de starter devant les responsables locaux, élus et cadres de l’entreprise Sonatrach.
    Le wali a dû longtemps s’expliquer devant les médias et les agriculteurs pour leur rappeler «les droits et devoirs en matière d’expropriation». L’ardoise liée à ce chapitre tourne autour de 72 milliards dont celle liée aux récoltes des trois dernières années. Le PDG de Sonatrach fera savoir qu’après que les travaux d’engineering progresseront à hauteur de 50%, les travaux seront confiés à d’autres entreprises suivant avis d’appel d’offres. Tout compte fait et si les délais seront respectés, la raffinerie entrera en production le premier trimestre de 2018. S’agissant de l’alimentation en eau potable, notre interlocuteur «rappelle que la raffinerie sera alimentée à partir du barrage de Dahmouni à hauteur de 30 000 litres/jour» alors que monsieur Bousmaha a émis des réserves sur l’étude faite par l’hydraulique car pour acheminer l’eau depuis sa source, l’on a évoqué 32 kilomètres alors qu’à vol d’oiseau, l’infrastructure hydraulique n’est située qu’à 10 kilomètres.

    Fawzi Amellal

    el watan
    le 28.12.13 | 10h00
    dz(0000/1111)dz
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