Le président Bouteflika briguera un quatrième mandat et sera réélu, a assuré le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes dans une interview au quotidien El Khabar, publiée ce mardi 28 janvier. « Bouteflika se présentera aux prochaines élections et je suis sûr qu’il sera réélu car le peuple l’aime », a-t-il affirmé.
Sur le retard de l’annonce de la candidature de Bouteflika, il affirme en substance que cela va de la liberté du candidat ou peut-être que ce choix est stratégique.
M. Benyounes a écarté l’idée que Bouteflika choisisse son successeur par ce que le pouvoir en Algérie ne se transmet pas par héritage, mais s’arrache par l’urne.
Sur la capacité de Bouteflika à gouverner le pays, Amara Benyounes affirme : « le Président va bien et son cerveau fonctionne mieux que les notres. Il a étudié avec nous 27 dossiers lors du Conseil des ministres. La Constitution impose aux candidats la présentation d’un dossier médical et Bouteflika le présentera ».
Sur le sujet de la révision de la Constitution, M. Benyounes pense que Bouteflika n’a pas procédé à la révision de la Constitution avant les élections pour des objectifs politiques. « Bouteflika voulait réviser la Constitution en 2011, mais quand il est tombé malade, les choses ont changé. S’il se présente aux élections et qu’il est réélu, il se pourrait que la révision se fasse juste après la présidentielle », a-t-il indiqué.
Amara Benyounes a sévèrement critiqué l’opposition qui appelle Bouteflika à sortir de son mutisme. Il affirme que ces partis ont, en effet, peur du Président car, sa popularité est importante et veulent l’écarter pour qu’ils puissent accéder au pouvoir. Il souligne que les chefs des partis, qui se sont éternisés dans leurs postes, n’ont pas de leçons à donner à Bouteflika.
Il affirme qu’il ne comprend la position des partis qui ont décidé de boycotter la présidentielle sous prétexte de l’absence des conditions objectives de sa transparence. « En tant que militant démocratique, je regrette qu’il y ait des partis qui appellent au boycott », a-t-il déclaré. Selon lui, il n’existe pas d’opposition en Algérie.
« L’opposition est un terme fort. En Algérie, il n’y a pas d’opposition mais des opposants seulement. Les dernières élections législatives ont montré que ces partis n’ont pas de poids », a-t-il attesté.
Il a estimé que le débat sur l’alternance au pouvoir est « importé » de France.
TSA
28.01.14
Sur le retard de l’annonce de la candidature de Bouteflika, il affirme en substance que cela va de la liberté du candidat ou peut-être que ce choix est stratégique.
M. Benyounes a écarté l’idée que Bouteflika choisisse son successeur par ce que le pouvoir en Algérie ne se transmet pas par héritage, mais s’arrache par l’urne.
Sur la capacité de Bouteflika à gouverner le pays, Amara Benyounes affirme : « le Président va bien et son cerveau fonctionne mieux que les notres. Il a étudié avec nous 27 dossiers lors du Conseil des ministres. La Constitution impose aux candidats la présentation d’un dossier médical et Bouteflika le présentera ».
Sur le sujet de la révision de la Constitution, M. Benyounes pense que Bouteflika n’a pas procédé à la révision de la Constitution avant les élections pour des objectifs politiques. « Bouteflika voulait réviser la Constitution en 2011, mais quand il est tombé malade, les choses ont changé. S’il se présente aux élections et qu’il est réélu, il se pourrait que la révision se fasse juste après la présidentielle », a-t-il indiqué.
Amara Benyounes a sévèrement critiqué l’opposition qui appelle Bouteflika à sortir de son mutisme. Il affirme que ces partis ont, en effet, peur du Président car, sa popularité est importante et veulent l’écarter pour qu’ils puissent accéder au pouvoir. Il souligne que les chefs des partis, qui se sont éternisés dans leurs postes, n’ont pas de leçons à donner à Bouteflika.
Il affirme qu’il ne comprend la position des partis qui ont décidé de boycotter la présidentielle sous prétexte de l’absence des conditions objectives de sa transparence. « En tant que militant démocratique, je regrette qu’il y ait des partis qui appellent au boycott », a-t-il déclaré. Selon lui, il n’existe pas d’opposition en Algérie.
« L’opposition est un terme fort. En Algérie, il n’y a pas d’opposition mais des opposants seulement. Les dernières élections législatives ont montré que ces partis n’ont pas de poids », a-t-il attesté.
Il a estimé que le débat sur l’alternance au pouvoir est « importé » de France.
TSA
28.01.14
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