Écrit par Meziane Charef
Alors que le délai accordé au dépôt des candidatures n’est pas arrivé à terme, la scène politique nationale s’emballe, notamment depuis la sortie fracassante du SG du FLN, Amar Saâdani, contre le patron des services de renseignements. Cette sortie pour le moins inattendue a eu pour effet de secouer une scène politique plongée dans la léthargie et rythmée par la crise qui mine le FLN et les supputations autour d’une hypothétique candidature du président de la République pour un nouveau bail. Mieux, en chargeant, comme personne ne l’avait fait par le passé, le premier responsable des services de renseignement, Amar Saâdani a provoqué une espèce de séisme dans le landerneau politique algérien. Depuis quelques jours, candidats à la candidature, leaders politiques, médias, tous passent au crible cette sortie donnant un cachet de précampagne à une présidentielle encore entourée d’opacité. Car, jusque-là, en dehors de la date fixée et la mise en place de la commission de supervision, rien ne donnait l’air que l’Algérie se préparait pour un grand événement politique. Cette sortie donc aura eu le mérite de «secouer le cocotier», contraignant les candidats et les partis à se lancer dans ce qui s’apparente à une précampagne électorale. Ils sont pour ainsi dire contraints à se positionner dans une conjoncture politique qui ne laisse pas indifférent d’autant que le rendez-vous électoral, décisif pour l’Algérie, approche à grands pas. Mais comme souvent, les débats débordent sur des questions qui ne répondent pas aux attentes et aux aspirations des Algériens.
Jusque-là, on a rarement entendu un candidat ou des partis, en dehors des formules vagues et quelques axes, décliner dans la précision les solutions qu’ils préconisent aux multiples problèmes et défis qui se posent aux Algériennes et aux Algériens. En somme, il est pour le moins aléatoire de situer les différents candidats, autant sur le plan programmatique qu’idéologique.
D’ailleurs, la grève qui paralyse l’école ne semble pas susciter outre mesure les soucis des candidats. Seuls pour l’heure semblent compter, pour nombre d’entre eux, les effets d’annonce et la comptabilité des troupes et des ralliements potentiels. Si cette précampagne est gagnée par l’effervescence, il est certain qu’elle gagnera encore plus en intensité dans les prochains jours. A mesure que le délai du dépôt de candidature arrive à échéance et que le flou qui entoure une éventuelle candidature de Bouteflika soit levé.
reporters.dz
Alors que le délai accordé au dépôt des candidatures n’est pas arrivé à terme, la scène politique nationale s’emballe, notamment depuis la sortie fracassante du SG du FLN, Amar Saâdani, contre le patron des services de renseignements. Cette sortie pour le moins inattendue a eu pour effet de secouer une scène politique plongée dans la léthargie et rythmée par la crise qui mine le FLN et les supputations autour d’une hypothétique candidature du président de la République pour un nouveau bail. Mieux, en chargeant, comme personne ne l’avait fait par le passé, le premier responsable des services de renseignement, Amar Saâdani a provoqué une espèce de séisme dans le landerneau politique algérien. Depuis quelques jours, candidats à la candidature, leaders politiques, médias, tous passent au crible cette sortie donnant un cachet de précampagne à une présidentielle encore entourée d’opacité. Car, jusque-là, en dehors de la date fixée et la mise en place de la commission de supervision, rien ne donnait l’air que l’Algérie se préparait pour un grand événement politique. Cette sortie donc aura eu le mérite de «secouer le cocotier», contraignant les candidats et les partis à se lancer dans ce qui s’apparente à une précampagne électorale. Ils sont pour ainsi dire contraints à se positionner dans une conjoncture politique qui ne laisse pas indifférent d’autant que le rendez-vous électoral, décisif pour l’Algérie, approche à grands pas. Mais comme souvent, les débats débordent sur des questions qui ne répondent pas aux attentes et aux aspirations des Algériens.
Jusque-là, on a rarement entendu un candidat ou des partis, en dehors des formules vagues et quelques axes, décliner dans la précision les solutions qu’ils préconisent aux multiples problèmes et défis qui se posent aux Algériennes et aux Algériens. En somme, il est pour le moins aléatoire de situer les différents candidats, autant sur le plan programmatique qu’idéologique.
D’ailleurs, la grève qui paralyse l’école ne semble pas susciter outre mesure les soucis des candidats. Seuls pour l’heure semblent compter, pour nombre d’entre eux, les effets d’annonce et la comptabilité des troupes et des ralliements potentiels. Si cette précampagne est gagnée par l’effervescence, il est certain qu’elle gagnera encore plus en intensité dans les prochains jours. A mesure que le délai du dépôt de candidature arrive à échéance et que le flou qui entoure une éventuelle candidature de Bouteflika soit levé.
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