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En réaction aux déclarations d’Amar Saâdani : Mohamed Charfi apporte ses vérités

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  • En réaction aux déclarations d’Amar Saâdani : Mohamed Charfi apporte ses vérités

    Écrit par boudjemaa medjkoun

    La tempête de réactions provoquée par le pamphlet du patron du FLN, Amar Saâdani, contre le DRS, lors de son entretien au journal électronique TSA, la semaine dernière, est loin de se calmer et continue à susciter des réactions auprès de certaines personnalités politiques, se sentant visées, directement ou indirectement, par ses propos. Après le colonel Boudmagh, qui a servi au sein du DRS, qui a fait valoir son droit d’ester en justice le patron du FLN, c’est au tour de l’ancien ministre de la Justice et garde des Sceaux, dans la première équipe du gouvernement Sellal, Mohamed Charfi, de récuser dans une lettre à Saâdani les accusations portées par ce dernier à l’encontre de l’institution de la justice, dont il était le premier responsable à l’époque des faits qu’il a cités, à savoir l’affaire du scandale Sonatrach, mais aussi l’extradition de Abdelmoumène Khalifa, intervenue plus tard.

    Ambiguïtés et erreurs de Saâdani

    Sortant de sa réserve, Mohamed Charfi estime que Saâdani a franchi un nouveau « cap » dans ses attaques contre la justice. « Montant graduellement en intensité, passant des simples insinuations à propos de prétendues erreurs de procédure » jusqu’à « franchir un autre cap en prétendant que la justice a été instrumentalisée » dans le dossier de l’affaire Sonatrach 2 et dans celui de Khalifa, écrit-il. « N’est-ce pas, Si Amar, vous qui êtes venu, le jour même de votre installation à la tête du FLN, me proposer amicalement de préserver mon poste de ministre de la Justice en m’engageant à extirper M. Chakib Khelil de l’affaire Sonatrach 2 comme on extirpe un cheveu d’une pâte (selon votre expression) ».
    Se défendant d’avoir servi une quelconque partie dans cette affaire ou d’avoir subi des pressions dans le traitement de cette affaire, Mohamed Charfi interpelle Saâdani sur ses déclarations à propos de cette affaire, en particulier, et ses attaques contre l’institution de la justice, en général. Des déclarations qui s’inscrivent, selon lui, en porte-à-faux du discours et de l’action du chef de l’Etat, qu’elles sont censées défendre. « A mon tour de vous demander, Si Amar, si vous êtes conscient que toutes vos déclarations sur la justice comportent implicitement une contradiction au discours et à l’action du président de la République dans la lutte contre la corruption », écrit-il en substance.

    Dans le même sillage, et à propos de l’affaire Khalifa, l’ancien garde des Sceaux contredit les propos de Saâdani qui s’est interrogé sur l’opportunité du « timing » de son extradition par l’Angleterre, participant, d’après lui, des manœuvres menées par le DRS pour contrer un quatrième mandat du chef de l’Etat, et souligne le rôle de ce dernier dans l’aboutissement de cette procédure, après une dizaine d’années. « Je l’affirme ici de façon responsable, en connaissance de cause et sans violer la réserve qui s’impose dans ce cas, l’extradition de A. Khalifa n’aurait pas été obtenue sans l’investissement personnel du président Bouteflika », affirme-t-il.
    S’interrogeant, par ailleurs, sur les motivations de la sortie de Saâdani, Mohamed Charfi, tout en soulignant que « le président Bouteflika mérite une solidarité d’une autre dimension », estime que « la réponse ne peut être au moins qu’ambiguë ». Plus percutant dans son propos, Mohamed Charfi affirme qu’il est « convaincu qu’une agrégation d’autant de bévues chez un seul homme en un laps de temps si court s’apparente à un forçage de mandat, si mandat il y a ». Ceci, ajoute-t-il, « autoriserait alors de supposer l’existence d’un mobile caché qui dépasse celui du soutien à un autre mandat pour le Président et laisse place à toute interrogation quant aux véritables motivations ».

    L’armée, une institution républicaine

    Par ailleurs, et prenant la défense de l’institution militaire et du DRS, Charfi considère que l’attaque de Saâdani contre l’institution militaire et l’une de ses structures « s’apparente plus à un regret du succès de nos forces armées qu’à un souci de sécurité nationale ». Rappelant dans sa missive à Saâdani « la criminelle agression contre notre pays, à Tiguentourine » qu’il évoque, juge-t-il, avec « désinvolture », alors qu’elle a « soulevé l’admiration et la gratitude des plus exigeantes capitales du monde », il affirme, à ce sujet, qu’il a eu « le privilège et la joie de vérifier, en temps réel et en direct, dans le cadre d’une coordination centrale et locale, combien les responsables de notre valeureuse ANP avaient le souci de sauvegarder des vies humaines et de respecter, autant que faire se peut, les règles du droit humanitaire international, alors que les conditions physiques et humaines de l’intervention étaient très complexes ». L’armée, souligne-t-il, a « totalement fait confiance à la justice pour gérer l’aval de l’opération ». Une coopération consacrée, dévoile-t-il, « par une lettre du chef d’état-major de I’ANP, M. Gaïd-Salah, au ministre de la Justice pour lui confirmer que l’ANP est derrière sa justice et appuie toutes ses décisions » et qui constitue, à ses yeux, « un document témoin de la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays ».

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Mohamed Charfi affirme qu’il est « convaincu qu’une agrégation d’autant de bévues chez un seul homme en un laps de temps si court s’apparente à un forçage de mandat, si mandat il y a ». Ceci, ajoute-t-il, « autoriserait alors de supposer l’existence d’un mobile caché qui dépasse celui du soutien à un autre mandat pour le Président et laisse place à toute interrogation quant aux véritables motivations ».
    Saadani joue au fanfaron contre le général Toufik en sachant qu'il ne craint rien. La DRS est accusée de tout et n'importe quoi alors que tous les initiés savent que bon nombre de crimes qui leur sont attribués furent commis par d'autres. Le général n'est pas parfait (qui l'est ?) mais il aime et veut l'Algérie libre et indépendante et ça n'a pas de prix, pas même tout l'or du monde. Qui peut en dire autant ? Samraoui Aboud Saadani et les autres ? ils mentent...
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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