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vendredi, 21 février 2014 21:12
Plus de 6 000 Algériens sont actuellement détenus à l’étranger sans pouvoir bénéficier systématiquement de l’assistance des représentations diplomatiques et consulaires algériennes, s’alarme la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) dans un rapport publié ce vendredi 21 février.
« En absence de statistiques officielles », cette organisation explique avoir tenté de « cerner » le nombre des ressortissants algériens détenus à l’étranger en se basant sur « les informations partielles » collectées auprès des « familles de détenus », dans les « rapports des ONG » et sur des « articles de journaux ». « Ces informations restent surement incomplètes et exigent plus d’efforts pour cerner de plus près ces chiffres », précise la Ligue de défense des droits de l’Homme.
Selon le rapport, « plus de 2 018 Algériens sont détenus en France, plus de 950 autres en Espagne et plus de 893 Algériens sont détenus en Belgique et plus de 886 en Italie ».
Le nombre d’Algériens qui croupissent dans les prisons marocaines dépasse 500, selon la même source, qui souligne le silence des gouvernements algérien et marocain concernant ce sujet.
La LADDH interpelle les deux pays sur « l’urgence de prendre les mesures nécessaires en vue d’informer les familles des détenus qui vivent dans l’inquiétude permanente ».
En Libye, ils sont 400 Algériens détenus. « En 2011, ils étaient près de 300 détenus dans les établissements carcéraux en Libye. Huit d’entre eux sont condamnés à la peine capitale, 22 à la prison à vie, 5 à l'amputation de la main », détaille la LADDH.
L’association attend « des autorités algérienne et libyenne les mesures nécessaires pour déterminer le sort de ces derniers ».
Selon la LADDH, 70 % des Algériens détenus à l’étranger sont accusés de « présence illégale sur le territoire ; 17 % pour infractions de droit commun, 7 % pour infractions liées aux stupéfiants et 6% pour appartenance présumée à un groupe terroriste.
La LADDH pense que « ces détenus sont , parfois, victimes de soupçons infondés et demandent le droit de visite consulaire et l'obtention rapide des détails du déroulement des procédures judiciaires ».
L’organisation revient sur les conditions de détention de ces personnes et évoque notamment des lieux « insalubres », « inhumains » et « dégradants ». Elle parle également d’un manque « d’assistance juridique et de service médical régulier » et d’absence de « séparation entre les détenus afin de prévenir les abus (physiques et sexuels) ».
La LADDH accuse le « pouvoir algérien » d’avoir « toujours refusé de fournir des détails à l’opinion publique sur la détention des ressortissants algériens » à l’étranger.
L’organisation assure aussi qu’il « ne porte que très rarement assistance à ces détenus ». « On ne connaît pas non plus le nombre de détenus alors que les autorités consulaires ont justement pour tâches, entre autres, l’assistance aux personnes de nationalité Algérienne », ajoute-t-elle. La LADDH assure qu’elle « travaillera pour faire en sorte que l’information sur ces détenus soit disponible auprès des autorités consulaires et qu’une prise en charge réelle soit pratiquée ».
TSA Algerie
Plus de 6 000 Algériens sont actuellement détenus à l’étranger sans pouvoir bénéficier systématiquement de l’assistance des représentations diplomatiques et consulaires algériennes, s’alarme la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) dans un rapport publié ce vendredi 21 février.
« En absence de statistiques officielles », cette organisation explique avoir tenté de « cerner » le nombre des ressortissants algériens détenus à l’étranger en se basant sur « les informations partielles » collectées auprès des « familles de détenus », dans les « rapports des ONG » et sur des « articles de journaux ». « Ces informations restent surement incomplètes et exigent plus d’efforts pour cerner de plus près ces chiffres », précise la Ligue de défense des droits de l’Homme.
Selon le rapport, « plus de 2 018 Algériens sont détenus en France, plus de 950 autres en Espagne et plus de 893 Algériens sont détenus en Belgique et plus de 886 en Italie ».
Le nombre d’Algériens qui croupissent dans les prisons marocaines dépasse 500, selon la même source, qui souligne le silence des gouvernements algérien et marocain concernant ce sujet.
La LADDH interpelle les deux pays sur « l’urgence de prendre les mesures nécessaires en vue d’informer les familles des détenus qui vivent dans l’inquiétude permanente ».
En Libye, ils sont 400 Algériens détenus. « En 2011, ils étaient près de 300 détenus dans les établissements carcéraux en Libye. Huit d’entre eux sont condamnés à la peine capitale, 22 à la prison à vie, 5 à l'amputation de la main », détaille la LADDH.
L’association attend « des autorités algérienne et libyenne les mesures nécessaires pour déterminer le sort de ces derniers ».
Selon la LADDH, 70 % des Algériens détenus à l’étranger sont accusés de « présence illégale sur le territoire ; 17 % pour infractions de droit commun, 7 % pour infractions liées aux stupéfiants et 6% pour appartenance présumée à un groupe terroriste.
La LADDH pense que « ces détenus sont , parfois, victimes de soupçons infondés et demandent le droit de visite consulaire et l'obtention rapide des détails du déroulement des procédures judiciaires ».
L’organisation revient sur les conditions de détention de ces personnes et évoque notamment des lieux « insalubres », « inhumains » et « dégradants ». Elle parle également d’un manque « d’assistance juridique et de service médical régulier » et d’absence de « séparation entre les détenus afin de prévenir les abus (physiques et sexuels) ».
La LADDH accuse le « pouvoir algérien » d’avoir « toujours refusé de fournir des détails à l’opinion publique sur la détention des ressortissants algériens » à l’étranger.
L’organisation assure aussi qu’il « ne porte que très rarement assistance à ces détenus ». « On ne connaît pas non plus le nombre de détenus alors que les autorités consulaires ont justement pour tâches, entre autres, l’assistance aux personnes de nationalité Algérienne », ajoute-t-elle. La LADDH assure qu’elle « travaillera pour faire en sorte que l’information sur ces détenus soit disponible auprès des autorités consulaires et qu’une prise en charge réelle soit pratiquée ».
TSA Algerie
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