L'annonce par le premier ministre de la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat soulève surprise pour ceux qui croyaient, comme moi, en un smic de lucidité politique chez ce président finalement obnubilé par le pouvoir, soulève angoisse quant au déroulement de la campagne et du scrutin qui engage le pays vers un sentier extrêmement sinueux, soulève interrogation quant à la forme adoptée, celle d'un premier ministre l'annonçant en place et lieu d'un homme qui devrait solliciter par suffrage directe l'adhésion des algériens, et soulève forte appréhension et interrogation quant à l'attitudes d'hommes qu'on dit proches de la présidance et du DRS, qu'on a présenté depuis quelque temps comme centres de pouvoirs antagonistes, et qui semblent se rejoindre pour nous vendre la stabilité et la continuité avec les acteurs actuels, flanqués d'un ou 2 vices présidents qui ne pourraient prétendre à ces responsabilités autrement qu'adoubés par leurs mentors qui transmettraient ainsi le sesame avec une confiance redoublée par une distribution des cartes préalablement dosée...
A moins que d'autres forces décident de perturber cet équilibre instable poussant à former par des chemins détournés des scénarios alambiqués produisant dans le pire de nouveaux équilibres instables...
A moins que d'autres forces décident de perturber cet équilibre instable poussant à former par des chemins détournés des scénarios alambiqués produisant dans le pire de nouveaux équilibres instables...
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