Sitôt le dossier explosif du général Hacene, proche du général Toufik, retiré du parquet militaire de Blida, la chaine de télévision Atlas TV, dirigée par le gendre du général Djebbar, autre collaborateur du patron du DRS - évacué dans la foulée du démembrement des services spéciaux - connaissait une descente digne des équipées de l’époque caponienne, de la part de service de sécurité qui ne se sont même pas fait identifier.
On avait bien compris qu’après avoir essayé de sauver ce qui pouvait l’être, le général Toufik s’était résigné à accompagner le chef de l’Etat dans sa reconduite au pouvoir suprême. Les choses en sont-elles pour autant claires. Non. Avec Bouteflika, il n’y a ni confiance ni permanence dans les relations. La proie doit toujours être mise sous pression. Pour l’instant le général Hacene assigné à résidence est en sursis mais le clan Toufik ne doit pas connaître de répit : d’où la neutralisation de la chaine de télévision privée qui revendique une relative autonomie par rapport à l’unanimisme qui caractérise ces organes créés pour chanter la gloire du chef.
« Du pur Boutef assure un ancien des affaires étrangères. Quand il ne veut pas ou ne peut pas affronter un adversaire, il entretient sur ou autour de lui une pression qui l’amène à se mobiliser pour protéger ou à se concentrer pour prévenir le prochain coup, ce qui lui enlève tout capacité offensive. Toufik est en plein dans cette situation de condamné qui essaie d’obtenir un improbable recours ».
Jusqu’au 17 avril, Bouteflika ne souhaitera pas se débarrasser de son chef du renseignement. Il le maintiendra dans sa proximité le soumettra à toute sortes de provocations. Tactiquement, c’est infiniment plus efficace que toutes les dégradations qui peuvent se traduire par des actions de dépit préjudiciables si le sujet n’a plus rien à perdre.
Algérie Express
12.03.14
On avait bien compris qu’après avoir essayé de sauver ce qui pouvait l’être, le général Toufik s’était résigné à accompagner le chef de l’Etat dans sa reconduite au pouvoir suprême. Les choses en sont-elles pour autant claires. Non. Avec Bouteflika, il n’y a ni confiance ni permanence dans les relations. La proie doit toujours être mise sous pression. Pour l’instant le général Hacene assigné à résidence est en sursis mais le clan Toufik ne doit pas connaître de répit : d’où la neutralisation de la chaine de télévision privée qui revendique une relative autonomie par rapport à l’unanimisme qui caractérise ces organes créés pour chanter la gloire du chef.
« Du pur Boutef assure un ancien des affaires étrangères. Quand il ne veut pas ou ne peut pas affronter un adversaire, il entretient sur ou autour de lui une pression qui l’amène à se mobiliser pour protéger ou à se concentrer pour prévenir le prochain coup, ce qui lui enlève tout capacité offensive. Toufik est en plein dans cette situation de condamné qui essaie d’obtenir un improbable recours ».
Jusqu’au 17 avril, Bouteflika ne souhaitera pas se débarrasser de son chef du renseignement. Il le maintiendra dans sa proximité le soumettra à toute sortes de provocations. Tactiquement, c’est infiniment plus efficace que toutes les dégradations qui peuvent se traduire par des actions de dépit préjudiciables si le sujet n’a plus rien à perdre.
Algérie Express
12.03.14
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