Publié le 12 avril 2014 par El Erg Echergui
Un autocrate en herbe au service de la junte militaire.
Au fil de la campagne, les interventions d’Ali Benflis deviennent radicales et violentes. Fat, il se voit déjà à la tête du pays, commandant une armée de valets et distribuant les ordres dans tous les sens. À Bejaïa, devant un parterre dense, il a promis une répression féroce dont il n’épargnera personne. La chasse aux sorcières touchera le président lui-même, avait-il averti. Gonflé à bloc, il prévoit une débandade dans le clan de Bouteflika le 18 avril. Il ciblera le gouvernement, bien sûr. Les criminels de guerre ne sont pas concernés par ses menaces… Les lignes rouges, il les connaît. Il prévient qu’il n’acceptera pas la fraude comme en 2004…
Que cache le triomphalisme d’Ali Benflis? Pourquoi tant de vanité et d’arrogance ? Les bains de foule et les difficultés de mobilisation rencontrées par les partisans de son principal adversaire, expliquent-ils son emportement et ses débordements démagogiques? Étrangement, il arrive à remplir les salles. Le peuple se serait-il pris à son discours attrayant? Son passé de harki du système, a-t-il été oublié? Ou bien, n’y a-t-il pas une force occulte qui dope ses parterres ? Dans le pays du DRS, tous les coups bas sont permis.
Le danger que présente Ali Benflis n’est pas sans rappeler celui des intégristes du FIS. Le recours au populisme, et aux menaces et au langage incendiaire à l’encontre du pouvoir augure d’une instabilité pour le pays. Elle donne de l’adrénaline aux aventuriers du Tagarin. Rab Edzayer qui rumine ses déconvenues d’hier, se revigore. Il sourit derrière son bureau. Il n’y a pas mieux que les climats de tensions et l’instabilité pour qu’il taille en pièces ses ennemis. Pour l’instant, il fourbit ses armes et peaufine ses plans. Comme d’habitude, le jour de l’élection sera une journée nationale de la fraude et elle promet d’être massive. Mais, le lendemain que deviendront les menaces de Benflis? Le DRS s’en chargera-t-il?
Ali Benflis n’a pas la carrure d’un homme d’État serein et responsable. Il ne retient aucune leçon de l’histoire. En adoptant un discours violent, il joue à l’apprenti sorcier, il joue avec le feu, lequel sera attisé par les forces occultes. Trop d’intervenants dans le pouvoir souffleront dans les braises pour embraser l’Algérie. Si les valets de rab Edzayers qui écument l’Etat à tous les niveaux s’y sont mis de la partie, il y aura un feu d’artifice après le 17 avri
Un autocrate en herbe au service de la junte militaire.
Au fil de la campagne, les interventions d’Ali Benflis deviennent radicales et violentes. Fat, il se voit déjà à la tête du pays, commandant une armée de valets et distribuant les ordres dans tous les sens. À Bejaïa, devant un parterre dense, il a promis une répression féroce dont il n’épargnera personne. La chasse aux sorcières touchera le président lui-même, avait-il averti. Gonflé à bloc, il prévoit une débandade dans le clan de Bouteflika le 18 avril. Il ciblera le gouvernement, bien sûr. Les criminels de guerre ne sont pas concernés par ses menaces… Les lignes rouges, il les connaît. Il prévient qu’il n’acceptera pas la fraude comme en 2004…
Que cache le triomphalisme d’Ali Benflis? Pourquoi tant de vanité et d’arrogance ? Les bains de foule et les difficultés de mobilisation rencontrées par les partisans de son principal adversaire, expliquent-ils son emportement et ses débordements démagogiques? Étrangement, il arrive à remplir les salles. Le peuple se serait-il pris à son discours attrayant? Son passé de harki du système, a-t-il été oublié? Ou bien, n’y a-t-il pas une force occulte qui dope ses parterres ? Dans le pays du DRS, tous les coups bas sont permis.
Le danger que présente Ali Benflis n’est pas sans rappeler celui des intégristes du FIS. Le recours au populisme, et aux menaces et au langage incendiaire à l’encontre du pouvoir augure d’une instabilité pour le pays. Elle donne de l’adrénaline aux aventuriers du Tagarin. Rab Edzayer qui rumine ses déconvenues d’hier, se revigore. Il sourit derrière son bureau. Il n’y a pas mieux que les climats de tensions et l’instabilité pour qu’il taille en pièces ses ennemis. Pour l’instant, il fourbit ses armes et peaufine ses plans. Comme d’habitude, le jour de l’élection sera une journée nationale de la fraude et elle promet d’être massive. Mais, le lendemain que deviendront les menaces de Benflis? Le DRS s’en chargera-t-il?
Ali Benflis n’a pas la carrure d’un homme d’État serein et responsable. Il ne retient aucune leçon de l’histoire. En adoptant un discours violent, il joue à l’apprenti sorcier, il joue avec le feu, lequel sera attisé par les forces occultes. Trop d’intervenants dans le pouvoir souffleront dans les braises pour embraser l’Algérie. Si les valets de rab Edzayers qui écument l’Etat à tous les niveaux s’y sont mis de la partie, il y aura un feu d’artifice après le 17 avri
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