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Abdelaziz Belkhadem blanchit Rabah Kebir

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  • Abdelaziz Belkhadem blanchit Rabah Kebir

    Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a reçu chez lui au siège du FLN, le fanatique Rabah Kebir, pour l'assurer que son patron, Abdelaziz Bouteflika, alias "The little big Boss", ne voit aucun inconvénient à ce qu'il participe aux élections législatives de 2007...

    Décidément, l'Algérie est gérée à la manière d'une salle de jeux clandestine...

    ===
    KEBIR ENCOURAGÉ À PARTICIPER AUX LÉGISLATIVES

    Les dirigeants de l’ex-FIS ont-ils été «blanchis» par le pouvoir politique au point de leur ouvrir les portes de la représentation populaire? Y a-t-il eu un deal entre le groupe conduit par Rabah Kebir et des cercles influents au sein de l’establishment? Allons-nous vivre un scénario politique, même, il a tous les ingrédients du déjà-vu? Toutes ces questions et bien d’autres interpellent les observateurs de la scène nationale après l’étonnante déclaration de Abdelaziz Belkhadem sur le droit de Rabah Kebir de prétendre à un poste électif dans le cadre d’une liste indépendante. Le secrétaire général du FLN, qui a reçu l’ancien dirigeant de l’instance exécutive du parti dissous à l’étranger, a, rappelons-le, reconnu à Rabah Kebir le droit de se présenter aux prochaines élections législatives.

    Une aussi importante déclaration mériterait plus d’éclaircissements, surtout qu’elle émane d’un responsable politique qui exerce la double fonction de secrétaire général du parti au pouvoir et de chef de gouvernement. En effet, l’opinion nationale aurait été «mieux informée» sur les propos du n°1 du FLN si ce dernier avait précisé la nature exacte de l’engagement souhaité pour Rabah Kebir sur la scène nationale. Le pouvoir lui accorde-t-il une simple direction d’une liste électorale, histoire de faire représenter la mouvance islamiste radicale au Parlement, ou bien, ira-t-il jusqu’à lui donner l’opportunité de parrainer un large mouvement de «listes indépendantes» réparties sur tout le territoire nationale? Ce qui ne diffère pas du tout du voeu des islamistes de l’ex-Fis de voir leur formation réhabilitée d’une manière ou d’une autre.

    Et pour cause, le propre d’un parti politique est de participer aux élections pour les gagner. Un mouvement islamiste «indépendant» conviendrait parfaitement à Rabah Kebir qui «chaperonnera» un «FIS new look» sans avoir à passer le difficile test d’un congrès. Cette option, si elle venait à se confirmer sur le terrain, serait très semblable à la gestion que fait l’Etat égyptien de l’islamisme radical. Les Frères musulmans qui ne sont pas organisés en formation politique, participent aux élections dans ce pays sous l’étiquette d’«indépendants». La solution à l’égyptienne serait-elle envisagée pour contrôler la mouvance intégriste algérienne? Il est encore prématuré de répondre à cette question en l’absence d’informations précises sur les intentions du pouvoir et du groupe conduit par Rabah Kebir.

    En tout état de cause, il est clair que l’on n’en est pas encore là, mais la seule affirmation du droit à des personnages comme Kebir et consorts à retourner à la vie politique active, appelle beaucoup d’interrogations, surtout lorsqu’on a encore en mémoire les déclarations du chef de l’Etat sur cette question précisément. Bouteflika avait, faut-il le rappeler, clairement dénié aux dirigeants «historiques» du parti dissous de prétendre à un quelconque poste électif. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a confirmé cet état de fait.

    Mais force est de constater qu’entre-temps de l’eau a coulé sous les ponts et une partie des partisans de la réconciliation nationale avance, un à un, des arguments allant dans le sens d’une sorte d’amnistie politique au profit d’une catégorie précise de personnages ayant gravité autour ou au sein même de la mouvance intégriste radicale. Une forme de décantation, dont on ne peut prévoir ce qu’il en sortira sur les fragiles équilibres qui ont cours actuellement au sein de l’Alliance présidentielle. Et pour cause, alors que Boudjerra Soltani et Abdelaziz Belkhadem poussent dans le sens de la «domestication» de la tendance radicale du mouvement islamiste, Ahmed Ouyahia refuse même de recevoir Rabah Kebir, annonçant, de fait, une divergence de fond entre les alliés au pouvoir.

    Une alliance qui, à quelques jours de la présidence RND, montre clairement ses contradictions dans un contexte de retour de l’activité terroriste. Politique et violence sont traditionnellement liées dans ce pays, l’on ne peut donc pas ne pas s’interroger sur la coïncidence entre l’activisme de Kebir et la recrudescence de la violence terroriste ces derniers jours. Qui contrôle qui et qui veut saboter l’action de qui? Ce sont là autant de mystères. Mais le fait est que les deux actions, politique et terroriste, ne sont pas étrangères l’une à l’autre.

    Enfin, les propos du chef du gouvernement sur l’éligibilité des islamistes radicaux ouvrent la voie à un nouveau débat qui a toutes les chances d’être houleux en cette année électorale 2007.

    source : l'expression

  • #2
    Un vrai scoop!

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    • #3
      Les magouilles politiciennes du pouvoir algerien échapent à la simple raison.

      moi ce qui me parait paradoxale et que je n'arrive pas à m'expliquer c'est pourquoi laisser ces gens ayant un passé sombre revenir sur la scène politique alors qu'on a dissous un parti comme celui de Ahmed Taleb (qu'on soupsounait d'être de tendence islamiste dailleur) ?!!!!!!!!!!!

      veritable énigme ce pouvoir !

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      • #4
        On prends les mêmes et on recommence...

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        • #5
          Véritable mascarade politique à l’heur ou le massacre de civiles continu
          Le peuple méprisé à fond par des barbues au pouvoir à leur tête un vieux intégriste qui se croit plus intègre que n’importe quel algérien..
          Ils ont déflagrer le FLN de BenFlis et avec ses opportunistes et islamistes c’est pas le retour du FIS qu’ils préparent mais c’est un FLN-FIS
          Le plus inquiétant c’est le silence absolu qui règne dans le pays
          Aucune force démocratique d’opposition n’ose perturber ce climat d’opportunisme
          Cette Algérie est plus dangereuse que celle d’hier..
          C’est déjà fini vraiment tout le monde a été acheté ou quoi ??
          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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          • #6
            Décidément, le FLN ne veut pas apprendre de l’histoire. Il s’est déjà trompé dans ses calculs en 91 en essayant de se partager les sièges de l’assemblée avec l’ex FIS et voilà qu’il nous refait d’autres calculs encore plus occultes.

            Si l’ex FIS se présentera au niveau national avec une «liste indépendante», il pourra être très dangereux. On l’a vu récemment avec le mouvement des frères musulmans en Egypte.
            Dernière modification par shadok, 18 octobre 2006, 10h53.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              on a encore en mémoire les déclarations du chef de l’Etat sur cette question précisément. Bouteflika avait, faut-il le rappeler, clairement dénié aux dirigeants «historiques» du parti dissous de prétendre à un quelconque poste électif. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a confirmé cet état de fait
              Comment voulez vous que les algériens aient confiance en leurs dirigeants ??

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              • #8
                Shadok les Fréres Musulmans en Egypte ce n'est pas la méme chose que le FIS...

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                • #9
                  @kuchiki

                  Il y a un risque que l’ex FIS puisse tout raflai si on lui donne la possibilité de se présenter au niveau national avec un une liste indépendante.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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