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Sans pétrole et sans gaz.

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  • #16
    Il faut encore une crise arabe pour que l’Algérie regagne encore des pétrodollars avec tous ce qu’elle a gagne dans la crise de l’Irak et l’Arabie Saudi la Russie la obliger d’acheter des armes.
    Au Maroc et en Tunisie nous attendons la fin des c pétrodollares comme ça on peu sentir un peu de paix avec vous

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    • #17
      hbenamara

      Tu devais, sans doute, te trouver loin quand, en 93 l'Algérie était en cessation de payement

      Je n'ai jamais quitté l'Algérie, j'ai vécu de près les problèmes de l'époque et je sais que le pain n'a jamais manqué dans les boulangeries, même s'il fallait parfois faire la chaîne pour en acheter, et il coûtait à peine 1 DA la baguette. Le lait aussi était disponible et se vendait si je me rappelle bien à 1,50/litre.
      Le pays était effectivement en cessation de paiement, mais les produits agricoles, fruits, viandes et légumes, produits chez nous, étaient largement disponibles et c'est peut-être ce qui nous a évité la famine.

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      • #18
        Laari,

        Pour rappel: quand le pain se vendait à 1 DA tu n'en trouvais plus dés 8H du matin (au plus tard) dans les boulangeries. A midi les boulangeries ressemblaient à un ghost town du Far West: il n'y avait que le vent qui soufflait sur les miettes froides et il manquait que Sid Ali Kouiret ou John Wayne au décor.

        Alors hbenmara a raison quand il parle du probléme de la cessation de paiement. En 1994 l'Algérie avait eut des problémes pour assurer le financement de 1 (un seul) bateau de blé. Et la production nationale etait trés loin de couvrir les besoins en blé du pays. Meme aujourd'hui on arrive à couvrir 40% maximum de nos besoins en blé lors d'une bonne année agricole. Le reste il faut (et il fallait) l'importer avec des devises.

        Amicalement,
        66

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        • #19
          Salut tariqlr,

          Ces 2 phrases que tu as ecris sont les 2 meilleures phrases de tout ce fil. Vraiment chapeau!

          Envoyé par tariqlr
          Tout simplement un peuple pauvre, s'il garde sa dignité, sa liberté est un peuple d'avenir. En visitant les pays avec ou sans pétrole, j'ai compris que la richesse de l'homme est dans sa capacité d'inover, de créer et ne rien attendre des autres.
          Envoyé par tariqlr
          D'ailleurs c'est la raison de sa richesse (à part les exceptions).
          L'Algérie est telle que vous la vouliez, ni pire, ni meilleure. Alors tendez vers le meilleur!
          Il y a effectivement une difference entre etre pauvre et etre misérable. Un pauvre ca peut rester digne. Un misérable peut etre riche comme crésus, avoir des puits de pétrole et des mines d'or rien que pour lui, mais misérable il est et misérable il restera.

          Si l'Algérie n'avait jamais eu de pétrole ou de gaz elle serait certainement différente d'aujourd'hui. Mais elle ne serait pas un des pays les pauvres de la planéte avec un PIB/habitant de 150$. Il essentiel de rappeller d'abord que l'Algérie posséde du pétrole que depuis 1971. Et elle a pu le vendre seulement à partir de 1973 (le temps de former la Sonatrach un peu et que la crise pétroliére éclate mettant fin à l'embargo Français sur notre pétrole). Ca fait donc 33 ans seulement que l'Algérie vend du pétrole. Quand la crise de 1986 avait éclatée ca fesait seulement 13 ans que l'Algérie vendait du pétrole.

          Quel bilan tirer de ces 3 décennies d'exportations pétroliéres?

          Ce qui est sur c'est que ca a permis de construire beaucoup de choses. Entre les routes et autoroutes, les logements, les universités, les aeroports et les ports, sans compter les equipements, les formations, etc... ce pétrole a servit a beaucoup de bonnes choses pour le dévelopement du pays. Malheureusement un tel flux d'argent a aussi corrompu les mentalités. Dés que les prix chutent, les dépenses de l'état baissent et des crises multi-dimensionelle explosent et minent la confiance des Algériens en eux memes. C'est ce qui s'est passé avec la chute des prix de 1986 et qui a provoquée une réaction en chaine de crises sur une décennie de 1988 à 1998.

          Cela fait que les Algériens tiennent des discours sur leurs pays aussi contradictoires que les montées et les descentes du prix du baril. Par exemple "les responsables volent tout le pétrole" (quand le baril est à 10$) suivit de "sans le pétrole nous sommes foutus" (quand le baril est à 60$) comme c'est le cas aujourd'hui.

          La malédiction du pétrole pour l'Algérie tient à l'instabilité de son prix sur le long terme ce qui rend toute planification compliquée.

          Si l'Algérie n'avait pas eut le pétrole elle aurait ete comme son voisin le Maroc. L'embryon de tourisme des années 70 se serait développé, les Algériens n'auraient jamais arrachés les vignes qui apportées la majorité des devises, il n'y aurait jamais eut de chute de prix du pétrole pour nous, et donc jamais de pénurie en 1988 et donc Octobre 88 n'aurait pas eu lieu, etc... L'Algérie aurait exportée une matiére premiére plus stable comme le fer (comme le Maroc exporte le phosphate), etc...

          Une chose est sure: l'Algérie n'aurait pas ete un pays avec un PIB de 150$ par habitant. Mais ce serait dur de convaincre les Algériens du contraire quand on voit le baril à 60$.

          Au plaisir,
          66
          Dernière modification par double6, 22 octobre 2006, 23h25.

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          • #20
            Double6

            Désolé mon ami, il fallait parfois faire la chaîne ou se lever de bonne heure, mais le pain était disponible ainsi que d'autres produits de base tels que les semoules et les pâtes alimentaires, à tel point que:
            1/ Une grande quantité de nos produits se vendaient à Oujda dans des magasins qu'on appelait à juste titre des souks el fellah,
            2/ Une grande quantité de pain vendue n'était pas consommée et servait d'aliment de bétail.
            Peut-être bien qu'on a du à l'occasion puiser sur le stock de sécurité.
            Pour le reste, entièrement d'accord.
            Aydek mabrouk.

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            • #21
              Oui je n'ai pas dit que le pain n'etait pas du tout disponible. Je disais juste qu'a partir de 8 heures du matin il n'etait plus disponible. Comme tu le dis: il fallait se lever trés tot et faire la chaine pour l'acheter. Et en 1994, sans le reechelonement du FMI, le pain n'aurait plus ete disponible du tout. Meme à 4H du matin... car on aurait pas pu importer le blé.

              Aidek mabrouk.
              66

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              • #22
                C’est vrai seulement en 1986 à l’époque du deuxième choque pétrolier y avait des gens qu pensaient a l’intérêt du pays et qui ont lugéféré en conséquence :
                L’ouverture du domaine minier au partenariat, loi _86 14 et ses amandements qui ont permis la découverte de méga gisement tel que le gisement de Berkine .
                Mais aujourd’hui nous sommes livrés aux ricains

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