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Investissements en Algérie : les États-Unis critiquent à nouveau la règle 49/51

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  • #31
    Le gumblixi

    A chaque fois qu'un occidental dit quelque chose, il y a une faune pseudo patriotes qui justifient leur connerie par la peur de l'étranger et du capitalisme sauvage... Il est amusant que certains bien penseurs nous affirment que ce genre de dispositions est une assurance contre la délocalisation!!!! elle est chère payée cette assurance, suffisamment chère pour encore perdre des points de croissance précieux pendant une dizaine d'année, et le plus absurde pour dans 20 ans revenir sur tant d'aveuglement, quand ce pays s’apercevra que c'était un des dispositifs d'obstruction à l'investissement, et donc à la délocalisation, car on ne peut délocaliser ce qui n'existe pas...

    Petit rappel pour certains personnages qui justifient plutôt la main basse de certains nababs sur l'économie nationale.

    La levée de cette mesure absurde était parmi les rares audaces du programme de Benflis, qu'il n'a pas eu le courage politique de défendre, ayant peur d'alimenter certains nationalistes de circonstance...


    Réflexes autoritaires et coups durs pour les investissements
    Messagepar Ott » 12 Sep 2010, 12:52

    Réflexes autoritaires et coups durs pour les investissements étrangers

    Depuis la LFC2009, le gouvernement Algérien a entrepris des mesures réglementaires ayant pour objectif avoué de limiter l’utilisation des ressources de devises du pays et le rapatriement des bénéfices des entreprises étrangères opérant dans notre pays. Par ces mesures renforcées dans la LFC2010, l’état exige une modification du capital des sociétés étrangères afin d’y associer par obligation des opérateurs de nationalité algérienne à hauteur de 51%.
    Cet ensemble de mesures n’est ni plus ni moins qu’une nationalisation des investissements opérés par des sociétés étrangères, à la différence de forme que n’est plus l’état celui qui prend la majorité du capital des sociétés, à la nuance prêt du droit de préemption de l’état en cas de cession a des opérateurs étrangers, mais sont associés a ces « nationalisations » des capitaux privés algériens dont la disponibilité laissent penser a une réelle nationalisation des investissements étrangers.
    Ces chamboulements économiques majeurs dans notre pays s’opèrent comme d’habitude sans débats publiques, sans débats politiques au sein des instances censés l’incarner et sous l'impulsion de lois complémentaires qui deviennent par des modifications majeures plus attendus que les lois de finances votés par les instances constitutionnelles.
    Il est évident que l’ouverture opérée depuis le début du siècle aux opérateurs étrangers vient par ce genre de mesures largement remis en cause, avec des signaux extrêmement significatifs quant aux desseins des autorités publiques. Il est impératif de discuter dans un débat national, des conséquences de ce genre de mesures quant à l’avenir de l’économie nationale.

    UTILITÉS DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS
    Dans une économie nationale ou la part de l‘état est largement prépondérante, héritée d’une idéologie socialiste, l’ouverture à l’économie de marché après 20 ans de discours et de déclarations d’intentions, s’opère au gré des volontés réelles et sans constance dictée par une véritable stratégie. On reproche souvent à la destination Algérie des investissements étrangers un risque juridique majeur qui encore une fois se vérifie. A-t-on réellement conscience des conséquences de ces mesures vis-à-vis de l’attrait de la destination Algérie à long terme et est-on aveuglé à ce point par les indicateurs macro-économiques du moment et l’aisance financière d’aujourd’hui qui permettent des signaux aussi indélébiles.
    On entend souvent parler de colonisation économique et de l’indépendance économique du pays, encore plus aujourd’hui qu’avant, ou l’intervention de l’état dans les sphères économiques est justifiée par les excès de libéralisme financier. Qu’en est-il de l’Algérie et de la régulation économique, rôle attendu des autorités publiques ? Il fort de constater qu’il ne s’agit pas plus chez nous de régulation des règles de fonctionnement de l’économie que de chocs opérés par les décideurs aux règles sous couvert de la protection de l’économie nationale et des ressources en devise. D’un coup d’article de lois, on interdit le crédit à la consommation après que plusieurs opérateurs aient investit considérablement sur un segment trop porteur. D’un autre coup, on donne un coup fatal au droit de propriété, par un droit de préemption généralisé, et finalement, on se questionne publiquement sur le droit de rapatriement des bénéfices, condition sine qua non de tout investissement qui par essence même, par obligation, doit générer de la plus value. Une plus value qui peut ou pas être réinvestit par des opérateurs économiques sur les secteurs jugés porteurs.
    Que le marché algérien soit porteur, personne n’en doute aujourd’hui, qu’il permette de dégager des plus values importantes, devrait plus questionner les pouvoirs publics sur les règles de compétition économique et de concurrence qu’à les interroger sur des mesures autoritaires sous couvert de nationalisme économique, qui portent un coup important à l’attrait de la destination Algérie. On prend souvent l’exemple de grand pays à taux de croissance donnant le vertige et des règles qui la régissent. Soit, ces économies ayants leur propre matrice d’avantages concurrentiels et un marché vertigineux, ont une réglementation ou la propriété nationale est majoritaire, garant d’un transfert de savoir faire et d’une pérennité des investissements. On oublie souvent que la balance commerciale de ces pays est excédentaire car ces investissements permettent de produire des bien et services pour consommation locale mais aussi et surtout pour l’exportation. Les déséquilibres macro économiques observés en Algérie sont plus dus à un manque de réelle stratégie économique tournée vers la concurrence, la croissance, l’ouverture et l’exportation qu’à une brèche réglementaire ouverte au début du siècle par les pouvoirs publique permettant à des opérateurs étrangers d’opérer sur le marché national vierge, en y occupant une place laissée plus par la pauvreté de l’offre de cette économie. Au lieu de rattraper le retard et combler la pauvreté de l’offre dans ce pays, notamment en opérant finalement la réforme financière garant d’une certaine fluidité économique, on fait en sorte par ce genre de mesures d’augmenter cette pauvreté de l’offre dont les conséquences à long terme peuvent s’avérer très graves pour la stabilité politique, économique et sociale du pays. Sous couvert de nationalisme économique, on oublie le rôle premier du gouvernement, autre d’être garant de la stabilité macro économique, de permettre la croissance économique, la prospérité sociale, l’emploi, le transfert de savoir faire meilleur garant des futurs équilibres macro économiques que des chocs aussi important à la machine Algérie sont susceptibles de remettre en cause. Les règles qui régissent le fonctionnement de l’économie nationale nécessitent impérativement des adaptations, des ajustements, une stratégie à long terme réelle et du volontarisme économique ouvert à l'international qu’un renfermement de cette économie sur elle même qui ne permettra pas de garantir les équilibres de l’après pétrole, tant les déséquilibres sont importants aujourd’hui.

    STRATÉGIE ECONOMIQUE ET STABILITÉ JURIDIQUE
    On a souvent emprunté chez nous des modèles tout faits en essayant de les adapter à la réalité de la société algérienne et à son économie, et je suis tenté de voir en ces mesures certains symptômes emblématiques d’une vision autoritariste et un manque de stratégie économique affinée aux réalités nationales du moment et aux objectifs graduels qu’il est possible de lui imposer. La nature politique de ce pays, ou le manque de concertation et de débats peut être générateur de déséquilibres importants corrigés ici ou la par des sursauts autoritaires portant atteinte à l’attrait à long terme de la destination Algérie. Il est impératif, tant que les ressources financières le permettent d’apporter une réforme majeure à la gouvernance dans ce pays afin d’éviter dans l’avenir des chocs encore plus dommageables que ceux qu’on a vécu dans le passé, que ceux qu’on vit aujourd’hui et qui risquent de se répéter tant que les leçons de l’histoire n’auront pas permis des réformes politiques et économiques structurelles.

    Othmane Benzaghou
    Dernière modification par ott, 23 mai 2014, 20h36.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #32
      Je pense qu'il y a un quiproquo. Les gens n'ont pas donné leur accord pour que l'Algérie devienne une puissance économique avec une croissance de 10%.

      Je pense que les Algériens veulent plus un état social.

      Il faudrait déjà éclaircir ce sujet.

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      • #33
        Les US ils se plie a la règle ou ils se casse .

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        • #34
          Le probleme n'existe que dans le secteur publiques..depuis 1914 certaine secte judeo chretienne se croivent faussement qu'elle est une associé avec Dieu pour eux tout ce qui existe sur terre est leurs coproprité avec Dieu, c'est pourquoi ils ont exploité ou c'est eux qui ont lancer des foules tantot ant exclavagiste tantot anti capitaliste tanto pourproteger kes terre agricole tantot oour proteger la fauneet flore tantot pour protegrla couche d'ozone seulemnt dans le but de lettre la main sur tout. Personne a part eux n'a le droit a la proprieté prive. Et n'ont pas avalébjusqu'a present comment Dieu offre en heritages des proprietés aux autres arabes negre juifs des autres tribus esclave etc,,,cette secte est une minorité qui se voit assise sur le trone..je ne sais s,ils sont consciant ou sous une dose de zatla.
          Un Dieu peut prendre un heritier un misérable e'etre humain qui vieillis mal sans dent sans oreille sans regarde..il ne peut ni parler ni ecouter, ces yeux enfonce dans leurs orbites ,une bouche avalé et qui attend le proxenete lui ramener la recette du jour, d'ouvrir un deuxiemme hotel pedophile. Il vie sur le le dos des petites filles..et ils se prends pour un heritiers des dieux et d'autres pour un dieu comme le pharaon un proxenete et en plus un noir. Il voie sa noirceur dans les visages des enfants de joseph. Le miroir qu,il falait briser. Il ne pouvait pas suporter sa laideur et de voir son coeur flnaquer lorsqu'il observent le regards des egyptienne brillant pour un jeune disrael qui le tirent de toutes parts,,,,,vient me faire un enfant ..le pharaon redouble de férocité...

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          • #35
            Azul,

            Envoyé par ott
            Petit rappel pour certains personnages qui justifient plutôt la main basse de certains nababs sur l'économie nationale.
            Est ce que les "decideurs--ch-wakers" de l Algerie post-independance ont cree' un nouveau systeme economique? Une sorte d un juste milieu entre la methode chinoise et celle, par exemple, des Emiratis ou Qataris pour avoir plein controle de l economie du pays....

            N ayant pas le temps de fouiner dans ce qui est information d ordre publique de la partie "51%" de l etat Algerien dans toute association avec un investissement etranger, je me contente de formuler l idee de repertorier toute information utile qui pourrait elucider comment ce "nouveau systeme economique" est mis en place par ceux que ott appelle "nababs de l economie nationale".
            Il faudra pour cela faire une liste de toute les societes qui ont ete cree'es dans le cadre du '49%/51%", identifier le representant de l etat algerien par son nom, ses qualifications, son association avec un service particulier de l etat ou ministere, date de creation et de dissolution (comme BRC), etc...
            Il faudra quand meme arriver a elucider comment cet argent fou est depense' sans pour cela que par exemple il n en ressort pas une universite' epanouie, une culture du travail responsable, l emergence de petites entreprises de base pour accompagner une quelconque technologie importe'e, etc...

            Vous pouvez me contredire bien sur...mais epargnez moi les 1-liners please... 1-liner est une reponse courte, generale, sans argument aucun, sense' m eclairer car je dois lire entre les lignes... je parle de ceux qui defendent ce systeme car ils trouvent leur compte a ce que se systeme se perrenise... et moi personnellement j en arrive a degueuler devant cette irresponsabilite' qui enfonce l Algerie de plus en plus dans la decadence economique... Comme dit Jawzia indirectement, un jour nous deviendrons peut etre le groupe des 6** , n-ta3 waj-hi- pour tout remettre en question... nous nous acheminons vers une telle situation d'une maniere ineluctable.

            ** groupe des 6 qui ont commence' la revolution contre le colonialisme francais: Boudiaf, Ben Mhidi, Ben Bouali, Didouche, Bitat, Krim (avec Ouamrane). Aujourd'hui, un nouveau colonialisme s est mis en place, celui des ch-wakers.

            M.
            Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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            • #36
              1-liner

              le tout est d'etre clair sans zone d'ombre (entre les lignes):
              le 51/49 a été adopté suite aux scandales sur la gestion des Sona...., et afin de palier aux insufisances de notre management et surtout son intégrité, celui ci a l'avantage de nous faire profiter de la rigueur de la gestion et de nous imminusé contre les délocalisations en cas de retournement de situation (offre plus attrayante de nos concurrents en soif d'ide).
              Le win win marche finance- techno et management

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