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Drôle de timing

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  • Drôle de timing

    Étonnante est encore une fois le timing des sorties toujours si bien calculées de l’homme d’affaire Issaad Rabrab. Il défraie la chronique de plus en plus. Non par la voie de son journal, créé après l'ouverture de 88, mais le ton est monté depuis qu’il a à l’occasion des négociations entre le gouvernement Algérien et Vimpelcom pour l’acquisition par des entités publiques de 51% des actions de Djezzy, menacé le gouvernement algérien d’investir à l’étranger, s’il venait à nationaliser ses participations dans Djezzy, qu’on dit autour de 3%, obtenues dans des conditions obscures, qui mériteraient plus d’éclaircissement. Il a le lendemain démenti en affirmant que l’Algérie lui avait tout offert et qu’il ne pouvait être contre son gouvernement. En fait, cette tension médiatique était née suite à 2 actions des autorités publiques, Djezzy et Michelin, que Rabrab avait considéré hostiles à ses intérêts, et que d'autres de ses relais médiatiques et politiques se sont fait m'échos.

    Qu’avait obtenu Rabrab à l’époque contre la mise en veille de ses coups de gueule médiatiques. Beaucoup affirment, que Rabrab, qui a la réputation d’un négociateur hors pair, voire d’un chasseur, avait obtenu du gouvernement algérien son aide pour ses investissements à l’étranger. D’abord politique, puis financier, à travers des facilitations auprès de la Banque d’Algérie pour le transfert de devises nécessaires à ses opérations à l’étranger. Qu’en est-il en réalité ? Le groupe CEVITAL maintient le floue quant à l’origine des ressources financières mobilisées pour ses opérations à l’étranger, dont la partie en fond propre n’est pas négligeable. Dans la bataille juridique qu’il a menée pour la reprise de Fagor-Brandt, Rabrab qui est sorti gagnant a bénéficié de plusieurs réseaux en France. Il vient de perdre une bataille importante pour la reprise d’Ascometal, société française spécialisée dans les aciers spéciaux, où il s’était associé avec des banques d’affaires et fonds de pension américains, pour des raisons de timing disait-il pour enfin annoncer publiquement son souhait de s’en dissocier, suite aux premières sentences du tribunal de commerce de Nanterre, avec une sortie médiatique digne de sa réputation sulfureuse. Drôles de méthodes de cet homme d’affaire, qui là aussi croit pouvoir chasser en France comme il le fait en Algérie. Cet échec, que certains affirment étant dû à des préférences nationales du gouvernement français, qui aurait favorisé des offres nationales, pousse Rabrab à encore faire parler de lui. Il lance immédiatement des diatribes concernant ses projets bloquées par le CNI, puis claque la porte du FCE accusant un de ses membres de colporter des informations défavorables à ses intérêts auprès des décideurs. Encore une drôle de manière de communiquer !!! Rabrab a-t-il oublié qu’il doit une bonne partie de sa réussite à ses propres accointances avec certains décideurs. Il est allé même jusqu’à financer le transport de manifestants lors des événements de Kabylie en 2001, au nom de sa philanthropie, diront certains !!!
    Ceux qui connaissent le personnage savent que Rabrab ne fait rien pour rien, et il serait intéressant de s’interroger sur le timing de ces sorties médiatiques, toujours bien calculées pour négocier des facilitations de toutes sortes, promettant toujours monts et merveilles, aux oreilles crédules qui recherchent un espoir économique dans cette Algérie où les acteurs publiques, ou privés attendent souvent des orientations politiques. Le timing est d'autant plus surprenant que d'autres voies issus des tréfonds du pouvoir, d'experts en expertologie, nous sortent une nouvelle production expertologique assez significative des objectifs politiques recherchés. Affaire à suivre...
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Issad Rebrab à propos de ses projets bloqués : «Bouchouareb reste mon dernier recours»
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    El Watan le 27.05.14 | 10h00


    Issad Rebrab,  PDG de Cevital.
    | © Lyès. H.
    Issad Rebrab, PDG de Cevital.
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    Dans une déclaration à El Watan, Issad Rebrab souligne qu’«il fonde ses derniers espoirs sur le nouveau ministre».


    Le patron de Cevital, Issad Rebrab, a demandé une entrevue au nouveau ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Il attend d’être reçu pour un entretien sur les projets déposés auprès du Conseil national de l’investissement (CNI) et restés sans suite depuis une dizaine d’années pour certains.Dans une déclaration à El Watan, Issad Rebrab souligne qu’«il fonde ses derniers espoirs sur le nouveau ministre».

    «J’ai beaucoup d’espoir qu’avec M. Bouchouareb, qui connaît très bien le secteur de l’industrie, les choses vont avancer», a déclaré M. Rebrab. «Si le nouveau ministre ne fait rien, je perdrai alors tout espoir», déplore d’avance le patron de Cevital qui précise : «Je vais essayer de lui faire comprendre l’intérêt de nos différents projets.» Et d’ajouter : «De deux choses l’une, ou il nous laisse les réaliser en Algérie, ou nous les réaliserons ailleurs. Je ne peux plus attendre, c’est terminé.»

    Le patron du groupe Cevital rappelle que «plusieurs projets sont actuellement bloqués dans les domaines de la sidérurgie, de la pétrochimie, de la trituration de graines oléagineuse et du ciment». Issad Rebrab s’exprimait hier, en marge du 13e symposium international du MDI Business School, organisé à l’hôtel Hilton à Alger, ayant pour thème l’entreprise familiale.

    Durant la rencontre, Issad Rebrab, Brahim Hasnaoui, patron du groupe Hasnaoui de BTPH implanté à l’ouest du pays, et Laïd Benamor, patron du groupe alimentaire Benamor, ont retracé le parcours de leurs entreprises respectives et raconté leur success story, mais aussi les soucis de succession et de management auxquels ils sont confrontés, comme tous les dirigeants d’entreprises familiales à travers le monde. Face à un parterre de représentants d’entreprises familiales reconnues, mais aussi d’experts dans le domaine de l’entrepreneuriat privé, les trois patrons ont parlé notamment de leurs débuts laborieux dans les années 1970, dans un contexte économique centré sur le secteur public et un environnement hostile à l’initiative privée. Ils évoqueront ensuite l’évolution des conditions de l’entrepreneuriat, à la faveur de l’ouverture économique opérée dans les années 1980.

    Selon les chiffres passés en revue, au cours du symposium, il existe 680 000 entreprises privées en Algérie, dont près de 95% sont des microentreprises, d’où parfois leur fragilité. Pour Réda Hamiani, ce ne sont cependant ni la taille ni les capacités entrepreneuriales de ces entités qui seraient à l’origine de la défaillance de certaines d’entre elles, mais plutôt «le contexte et les conditions dans lesquels elles évoluent» et qui parfois handicapent leur progression. Le débat durant le séminaire a permis de démontrer que les entreprises familiales évoluent souvent, de par leur caractère unique dans la sphère des PME et grands groupes, «entre conflits et frustrations des membres de la famille». «C’est aussi cette complexité qui engendre, selon les experts, des ressorts et des dynamiques insoupçonnés.»

    Ainsi, «l’entreprise familiale peut être une source de créativité, de croissance et de pérennité lorsque l’entente, les processus de décision et la communication sont empreints de respect des parties prenantes, de confiance et d’équité», ont notamment estimé les participants.

    Zhor Hadjam
    On comprend mieux sont timing, afin de solliciter le copain du copain qui nous disait publiquement ses éloges pour ce business man....
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Abdesselam Bouchouareb rassure Issad Rebrab

      El Watan - le 03.06.14 | 16h53 8 réactions


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      Le nouveau ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, parle dans cette brève interview des projets « bloqués » de Rebrab et de la révision du code des investissements. Il a évoqué également les allégations relatives à ses biens à l’étranger.


      L’industriel algérien Issad Rebrab a déclaré récemment que vous représentez son « dernier espoir » pour débloquer ses projets d’investissements entravés en Algérie…

      Je n’ai pas connaissance des problèmes dont il fait référence. Je viens de prendre mes fonctions, je maîtrise pas encore tous les dossiers. Cela dit, je ne vois pas le ministère de l’Industrie empêcher un industriel algérien, tel que monsieur Rebrab, d’investir. Quand je verrais les dossiers et quand j’aurais l’occasion de le rencontrer, on en parlera. Je verrai de quelle manière les choses peuvent êtres réglés.

      De nouvelles mesures incitatives au profit des investisseurs sont annoncées dans le plan d’action du gouvernement. Pourriez-vous nous dire de quoi il s’agit concrètement ?

      Je ne peux pas m’avancer autour d’une chose qui est en train de se construire. Par contre, je peux dire que toutes les entraves qui relèvent de la réglementation actuelle seront levées. Nous sommes en train de les identifier. Nous devons revoir le code des investissements et dans ce cadre là, il y aura des mesures nouvelles. Et comme tout code d’investissement, il ne se construit pas uniquement avec le ministère de l’Industrie mais en associant d’autres partenaires, notamment les partenaires sociaux. C’est une fois avancé avec les partenaires sur cette question que je pourrais vous parler des contours exacts et du contenu de ce nouveau code des investissements.

      Quelle est la nature de ces nouvelles mesures ?

      Il y aura des avantages spécifiques pour l’industrie. Actuellement, à titre d’exemple, un producteur de boissons gazeuses et le fabricant de joints de culasse bénéficient des mêmes avantages. Nous comptons développer l’industrie mécanique. Cette filière va donc bénéficier d’avantages spécifiques. Et il n’y a pas que la mécanique. Les autres filières devant bénéficier de ces avantages sont en cours d’identification.

      Il y aura des changements en ce qui concerne la réglementation régissant les IDE ?

      La règle 51/49 % est venue dans une situation particulière. Tant que les causes qui l’ont amenée sont toujours là, la règle 51/49% restera. Maintenant, à nous de faire évoluer les textes réglementaires et législatifs pour assurer une meilleure protection de notre économie tout en donnant ce signal de confiance nécessaire pour l’investissement. C’est cette réflexion qu’il faut mener pour pouvoir rassurer l’investisseur et ne pas le bloquer par la loi et trouver les moyens pour garantir et sécuriser notre économie contre les causes qui nous ont amené à adopter cette règle.


      Selon une enquête publiée par un média français (Mondafrique), vous possédiez, M. Bouchouareb, des biens immobiliers de grande valeur à Paris. Un commentaire ?

      Je ne réponds pas aux médias étrangers et sur ce plan là je n’ai aucune chose à cacher. Tout ce que je possède est contenu dans ma déclaration de patrimoine.





      Farouk Djouadi
      Première réponse de l'intéressé...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Blocage des projets de Cévital : Bouchouareb répond à Rebrab
        TSA - le 9 juin 2014 à 13 h 09 min - Hadjer Guenanfa .



        Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a répondu, ce lundi 9 juin, aux déclarations d’Issad Rebrab sur le blocage des investissements de Cévital en Algérie. « M. Rabrab est aujourd’hui à la tête du premier groupe industriel privé algérien. Il est à un niveau de capitalisation de près de quatre milliards de dollars. Ceci n’est pas le fait du hasard (…) Ce procédé de victimisation, basta, y en a marre. S’il est le premier groupe industriel, c’est parce qu’il a eu toutes les aides et plus que ça, des appuis continus de l’État », a déclaré M. Bouchouareb lors d’un point de presse, en marge de la rencontre économique algéro-française à Alger.

        Dans un entretien à TSA, le patron de Cévital, Issad Rebrab s’est plaint du blocage de ses projets dans la pétrochimie, la sidérurgie et la trituration des graines oléagineuses.
        Deuxième réponse de l'intéressé...
        Othmane BENZAGHOU

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