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Par Hakim Laâlam
Que doit faire Rachid Nekkaz maintenant qu’il a
les preuves attestant des biens immobiliers de
Saâdani à Paris ? Ne surtout pas…
… les confier à son frère et à son fourgon !
Si je comprends bien Sellal, et si Sellal a bien compris celui qui l’a missionné, il faut en faire encore plus en direction des «Frères des Montagnes». Ce qui a été fait et qui est sobrement appelé «Réconciliation acte I» doit maintenant être prolongé par un second acte. Sellal ne précise pas le scénario de cette Réconciliation acte II. Mais à voir celui de l’acte I, les largesses très largement larges accordées aux «frères hirsutes», il est aisé d’imaginer ce que sera cette suite. Comme par exemple la «décimetiérisation» de nos victimes du terrorisme. Oui ! La «décimetiérisation». Il faut déterrer nos morts, déloger Katia Bengana, Djaout, Benhamouda et tous les autres de leurs tombes, parce qu’indus occupants d’un espace public à récupérer. Comme on a «dégourbisé» on peut tout aussi bien «décimetiériser». Aux familles des délogés de trouver quelque autre trou où replonger hâtivement les restes des leurs. Sans tapage. Sans publicité. Et sans grognement. Pour ne pas incommoder les «Frères des maquis» reposant enfin dans des cimetières dignes de leurs combats héroïques contre la vermine démocrate. On peut aussi aller plus loin en termes d’emplois. Oui ! Ce qui a été fait, la réintégration des «Frères à scies» dans leurs postes d’origine avec récupération de leurs droits à la couverture sociale et une reprise actualisée de leurs calculs de carrière, c’est certes un début, mais ça manque d’audace. On peut donc très sérieusement concevoir qu’ils soient réintégrés, mais à des postes de direction, de haute direction, avec à la clé, de manière rétroactive, une sanction exemplaire à l’encontre de leurs anciens dirigeants qui les auraient licenciés ou dénoncés à l’autorité comme terroristes. Cette mesure s’accompagnerait bien évidemment de cérémonies officielles au cours desquelles les «Frères réintégrés» seraient honorés en présence obligatoire de tout le personnel de l’entreprise, y compris celles et ceux parents de victimes directes des réintégrés. Vous me suivez toujours ? Il le faut bien ! Car la Réconciliation Acte II doit aller loin, très loin, au-delà même de ce que votre esprit déjà bouillonnant peut imaginer. Pourquoi ne pas accepter comme allant de soi, voire même banale l’idée de grands procès. Oui ! Des tribunaux géants où les victimes du terrorisme viendraient devant prétoire et juges demander pardon, humblement pardon d’avoir eu l’outrecuidance de se faire égorger par les «Frères aux yeux de biche soulignés au khôl» ? Ne riez pas ! Ne riez surtout pas ! N’ont le droit de rire que les naïfs attardés qui riaient hier encore à l’idée qu’un jour Madani Mezrag soit invité au Palais pour discuter de la future Constitution. Ne riez pas, Allah Yerham Babakoum ! Moi, je ne ris plus depuis longtemps. Je fume juste du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.
Que doit faire Rachid Nekkaz maintenant qu’il a
les preuves attestant des biens immobiliers de
Saâdani à Paris ? Ne surtout pas…
… les confier à son frère et à son fourgon !
Si je comprends bien Sellal, et si Sellal a bien compris celui qui l’a missionné, il faut en faire encore plus en direction des «Frères des Montagnes». Ce qui a été fait et qui est sobrement appelé «Réconciliation acte I» doit maintenant être prolongé par un second acte. Sellal ne précise pas le scénario de cette Réconciliation acte II. Mais à voir celui de l’acte I, les largesses très largement larges accordées aux «frères hirsutes», il est aisé d’imaginer ce que sera cette suite. Comme par exemple la «décimetiérisation» de nos victimes du terrorisme. Oui ! La «décimetiérisation». Il faut déterrer nos morts, déloger Katia Bengana, Djaout, Benhamouda et tous les autres de leurs tombes, parce qu’indus occupants d’un espace public à récupérer. Comme on a «dégourbisé» on peut tout aussi bien «décimetiériser». Aux familles des délogés de trouver quelque autre trou où replonger hâtivement les restes des leurs. Sans tapage. Sans publicité. Et sans grognement. Pour ne pas incommoder les «Frères des maquis» reposant enfin dans des cimetières dignes de leurs combats héroïques contre la vermine démocrate. On peut aussi aller plus loin en termes d’emplois. Oui ! Ce qui a été fait, la réintégration des «Frères à scies» dans leurs postes d’origine avec récupération de leurs droits à la couverture sociale et une reprise actualisée de leurs calculs de carrière, c’est certes un début, mais ça manque d’audace. On peut donc très sérieusement concevoir qu’ils soient réintégrés, mais à des postes de direction, de haute direction, avec à la clé, de manière rétroactive, une sanction exemplaire à l’encontre de leurs anciens dirigeants qui les auraient licenciés ou dénoncés à l’autorité comme terroristes. Cette mesure s’accompagnerait bien évidemment de cérémonies officielles au cours desquelles les «Frères réintégrés» seraient honorés en présence obligatoire de tout le personnel de l’entreprise, y compris celles et ceux parents de victimes directes des réintégrés. Vous me suivez toujours ? Il le faut bien ! Car la Réconciliation Acte II doit aller loin, très loin, au-delà même de ce que votre esprit déjà bouillonnant peut imaginer. Pourquoi ne pas accepter comme allant de soi, voire même banale l’idée de grands procès. Oui ! Des tribunaux géants où les victimes du terrorisme viendraient devant prétoire et juges demander pardon, humblement pardon d’avoir eu l’outrecuidance de se faire égorger par les «Frères aux yeux de biche soulignés au khôl» ? Ne riez pas ! Ne riez surtout pas ! N’ont le droit de rire que les naïfs attardés qui riaient hier encore à l’idée qu’un jour Madani Mezrag soit invité au Palais pour discuter de la future Constitution. Ne riez pas, Allah Yerham Babakoum ! Moi, je ne ris plus depuis longtemps. Je fume juste du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.
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