En discussion depuis 2009, le contrat final pour la livraison à l’Algérie, en kits ou déjà opérationnels, d’un total de 980 véhicules blindés de transport d’infanterie de type « Fuchs 2 », devrait être signé « dans les prochaines semaines », à en croire la presse allemande d’hier.
Ce contrat lie les géants allemands de l’industrie de la défense Rheinmetall et Ferrostaal à l’armée algérienne, à travers son département des fabrications militaires, pour une valeur de 2,7 milliards d’euros ; et comprend par ailleurs un large volet « transfert de technologie et de savoir-faire ». L’une des phases de ce contrat comprenait un accord, initié avec le gouvernement allemand depuis 2011, pour la livraison d’un premier lot de 54 véhicules fabriqués en Allemagne avec la perspective de construire une usine en Algérie, suivie par une longue étape de formation des personnels pour le montage de 980 kits avec une moyenne de production de 120 « Fuchs 2 » par an. L’accord devrait également permettre la fabrication sur place de certains éléments et pièces, bien que l’Algérie se soit engagée, selon les termes de l’entente, à ne pas réexporter de véhicules à un Etat tiers. Véhicule à six roues motrices, permettant le transport de dix fantassins équipés, en plus d’un équipage de deux personnes, le « Fuchs 2 » est une évolution d’un engin conçu dès la fin de la décennie 1970 pour les forces armées ouest-allemandes, largement éprouvé et intensivement utilisé sur plusieurs théâtres d’opérations. Sa deuxième version figure aujourd’hui parmi les meilleures de sa catégorie, notamment en ce qui concerne son niveau de blindage. Déjà montrés au public algérien lors d’une exposition organisée en 2012 à la Foire d’Alger, puis fin 2013 lors d’un déplacement officiel du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah à l’usine de Aïn Smara, dans la wilaya de Constantine, certains véhicules en cours de montage portent une livrée destinée aux zones désertiques et sont dotés d’un armement en tourelle télé-opérée incluant d’importants moyens d’observation, notamment de nuit. Eléments qui confirment l’avis de spécialistes indiquant que les véhicules produits devraient en grande partie être destinés à la surveillance des frontières sud et sud-est du pays, des zones « en alerte » depuis l’éclatement de la Libye, et les conséquences sur la déstabilisation du voisin malien qui ont ouvert des brèches à des infiltrations de plus en plus importantes de trafiquants d’armes et des groupes terroristes transnationaux.
reporters.dz
Ce contrat lie les géants allemands de l’industrie de la défense Rheinmetall et Ferrostaal à l’armée algérienne, à travers son département des fabrications militaires, pour une valeur de 2,7 milliards d’euros ; et comprend par ailleurs un large volet « transfert de technologie et de savoir-faire ». L’une des phases de ce contrat comprenait un accord, initié avec le gouvernement allemand depuis 2011, pour la livraison d’un premier lot de 54 véhicules fabriqués en Allemagne avec la perspective de construire une usine en Algérie, suivie par une longue étape de formation des personnels pour le montage de 980 kits avec une moyenne de production de 120 « Fuchs 2 » par an. L’accord devrait également permettre la fabrication sur place de certains éléments et pièces, bien que l’Algérie se soit engagée, selon les termes de l’entente, à ne pas réexporter de véhicules à un Etat tiers. Véhicule à six roues motrices, permettant le transport de dix fantassins équipés, en plus d’un équipage de deux personnes, le « Fuchs 2 » est une évolution d’un engin conçu dès la fin de la décennie 1970 pour les forces armées ouest-allemandes, largement éprouvé et intensivement utilisé sur plusieurs théâtres d’opérations. Sa deuxième version figure aujourd’hui parmi les meilleures de sa catégorie, notamment en ce qui concerne son niveau de blindage. Déjà montrés au public algérien lors d’une exposition organisée en 2012 à la Foire d’Alger, puis fin 2013 lors d’un déplacement officiel du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah à l’usine de Aïn Smara, dans la wilaya de Constantine, certains véhicules en cours de montage portent une livrée destinée aux zones désertiques et sont dotés d’un armement en tourelle télé-opérée incluant d’importants moyens d’observation, notamment de nuit. Eléments qui confirment l’avis de spécialistes indiquant que les véhicules produits devraient en grande partie être destinés à la surveillance des frontières sud et sud-est du pays, des zones « en alerte » depuis l’éclatement de la Libye, et les conséquences sur la déstabilisation du voisin malien qui ont ouvert des brèches à des infiltrations de plus en plus importantes de trafiquants d’armes et des groupes terroristes transnationaux.
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