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Bouteflika met fin aux fonctions de Mohamed Meguedem

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  • #16
    pourquoi se contenter que de le limoger ,a moins que c plutot une promotion avec un poste a l'etranger

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    • #17
      Fin de mission pour un intrigant du régime

      Homme de l’ombre, comploteur dans les dédales secrets du régime, Mohamed Meguedem a été limogé de son poste de conseiller à la Présidence, une fonction parmi tant d’autres qu’il a occupées moyennant l’intrigue et la manipulation.


      Remue-ménage au palais d’El Mouradia. La présidence de la République vient de mettre fin aux fonctions du ténébreux chargé de mission Mohamed Meguedem à la faveur d’une opération de mise à l’écart de certains conseillers, dont le général Mohamed Touati, Rachid Aïssat et le secrétaire particulier du Président, Mohamed Rougab.
      La révocation de Meguedem met fin à la carrière d’un des plus obscurs personnages de la République. Il a sévi longtemps dans les rouages de l’Etat, incarnant, avec beaucoup d’autres, l’image hideuse de la haute administration du pays.1

      Originaire de Bordj Bou Arréridj, autodidacte, Mohamed Meguedem a réussi une incroyable ascension des échelons de la République. D’employé de la Société nationale de transports de voyageurs, dans les années soixante-dix, à homme des plus influents du pays malgré les postes secondaires qu’il a eu à occuper à la chefferie du gouvernement puis à la Présidence durant les règnes de Chadli puis de Bouteflika. Profitant de sa proximité avec le centre de décision, Mohamed Meguedem est devenu, au fil des ans et des circonstances, un homme de réseaux et d’influence. Un homme de pouvoir au cœur d’enjeux transversaux. Il est au centre des milieux d’affaires politiques et militaires.

      Un artisan des circuits informels, la marque de fabrique d’un régime qui a fini par réduire la notion d’Etat à sa plus simple expression.
      Sa carrière dans l’administration centrale commence quand Ahmed Ben Ahmed Abdelghani, alors chef de gouvernement sous Chadli, fait de lui son chef de cabinet. Miraculeusement, l’homme voit s’ouvrir grandes devant lui les portes du palais dont il ne sortira pas sans avoir laissé son empreinte dans le marbre d’une République délabrée. Son passage à la chefferie de gouvernement n’est qu’un test d’entrée en scène. Une rampe de lancement. Il est vite bombardé inspecteur général de la présidence de la République.

      Un poste à partir duquel il va asseoir son pouvoir et bâtir son empire en mettant en place des réseaux sur lesquels il s’appuiera pour durer le plus longtemps possible dans les arcanes du pouvoir.Au palais d’El Mouradia il a réussi par des procédés habiles et un grand art de l’intrigue dont il a la maîtrise, pour se faire une place et surtout se rendre indispensable. Pour «convaincre» le président Chadli de le garder dans sa cour, Meguedem réussit à se faire admettre dans le cercle familial du Président. «Il rendait beaucoup de services à la femme de Chadli», témoigne un haut fonctionnaire qui a fréquenté le personnage à la présidence de la République. Et c’est à travers la femme du Président, dont l’influence était considérable sur de nombreux hauts dignitaires du régime, que Mohamed Meguedem s’assure les faveurs du roi.

      Un as de la manipulation

      A la faveur de la restructuration de l’administration de la présidence de la République, en 1987, l’ancien employé de la SNTV se voit désigné chef du département communication. Une promotion inespérée pour un homme qui rêvait de jouer un rôle capital. Fort du soutien du Président, Meguedem déploie son «savoir-faire» pour dompter les récalcitrants et surtout broyer ses adversaires.

      Des témoins racontent les chassés-croisés avec Kasdi Merbah, alors chef de gouvernement. L’ancien puissant patron de la redoutable Sécurité militaire «a subi à plusieurs reprises les foudres rageuses de Meguedem. Et ce dernier a eu souvent gain de cause contre un Merbah finissant, tombé en disgrâce. Même le tout-puissant Larbi Belkheir le redoutait». L’homme se révèle sous sa face sulfureuse en lançant des campagnes de dénigrement et de persécution contre des ministres, des hauts cadres, des dirigeants d’entreprise.

      «C’est un homme qui a réussi à mettre à sa botte de hauts responsables de l’Etat en usant des méthodes les plus dégueulasses. Il sait comment les prendre. C’est un maître-chanteur qui terrorise les ministres et les hauts dirigeants. Des généraux se mettent au garde-à-vous devant lui», raconte un ancien haut fonctionnaire. D’autres disent de lui que «c’est quelqu’un qui aime humilier les puissants». Pas seulement, car le personnage puissant qu’il était faisait et défaisait les carrières.

      En raison de ses agissements sulfureux et de son nom associé à de sombres affaires, l’intouchable chef d’orchestre de la communication du palais devient encombrant, mais pas facile à éjecter de l’orbite présidentielle. De nombreux témoignages assurent que c’est le secrétaire général de la Présidence à l’époque, Mouloud Hamrouche, qui a réussi le «coup de génie» de le mettre hors d’état de nuire. Meguedem ne va pas oublier «l’affront». Il va s’employer, à travers L’Hebdo libéré, un journal dont il était le vrai patron, à lancer une campagne de dénigrement contre les réformes politiques de Mouloud Hamrouche. «Il a joué un rôle-clé dans le discrédit de Hamrouche et de ses réformes. L’Hebdo libéré était une pièce d’artillerie entre ses mains contre les réformateurs», se souvient un journaliste.

      S’il a réussi à trouver un point de chute dans le staff de Ghozali toujours en s’occupant de la presse, Meguedem entame tout de même sa traversée du désert. Grillé par les projecteurs mais pas au point d’être carbonisé. Il saisit le retour de Bouteflika aux affaires pour revenir en grâce. C’est auprès de Larbi Belkheir qu’il va trouver l’écoute qui finit par le réintroduire dans le sérail, en 2001. Il se fait nommer conseiller par décret non publiable chargé de mission.

      Sous Bouteflika, le personnage reprend du poil de la bête et s’adapte aux nouveaux temps et aux nouvelles mœurs d’une République dégradée. Connu pour sa proximité avec le secrétaire particulier du Président, Mohamed Rougab, le chargé de mission devient l’homme le mieux renseigné de l’Etat. C’est lui qui, en premier, informe les cadres et les ministres fraîchement nommés en leur disant que c’est grâce à lui «qu’ils le sont». «C’est sa façon d’en faire ses obligés», commente un ancien ministre. Le personnage réactive ses réseaux, injecte de nouveaux affidés dans le système, participe à la stratégie de mise en place d’un «nouveau paysage médiatique» et s’emploie à briser des journaux critiques à l’égard de la politique de Bouteflika.

      Mais depuis une année, Mohamed Meguedem se trouve encore une fois en «observation». En sourdine, le patron de la DGSN, Abdelghani Hamel, l’a placé dans son viseur pensant que Meguedem convoitait le poste de patron de la police. Traînant l’image du «voyou» d’une République abîmée, Mohamed Meguedem voit ainsi son étoile pâlir. Il aura incarné dans la réalité le personnage sulfureux, ambitieux et sans scrupule de Tombéza dans le roman de Rachid Mimouni.


      Hacen Ouali...elwatan.
      عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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      • #18
        Code HTML:
         Il n’hésitait pas à utiliser le téléphone de souveraineté à des fins 
        personnelles pour intimider de hauts cadres de l’État
        bled 9iw 9iw wallah ghirr thirr f l'algerie
        La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.

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        • #19
          La chute de cet intrigant intouchable signifie qu'une page est en train de se tourner dans les arcanes du Pouvoir...

          ils ont juste ejecté un pion qui commence à déranger
          said bouteflika oui .................koun hadek ysauter on pourra esperer fi ramdane hada inchallah

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          • #20
            De toute façon il sera remplacé par un autre arriviste du même acabit, ou pire.

            Au fond rien ne change. Tout ça n'est qu'une illusion. Les réformes, les ministres, la presse, les syndicats ... et le petit peuple continuera à souffrir comme toujours. Mais bon, on a les gouvernants qu'on mérite.
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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            • #21
              ha donc c'est lui le fameux " el 7arachi" ??? dés comme lui y'en a plain l'algerie...un de perdu ...10 d'arriver ... info sans aucune importance , il vas nommer un autres "patriote" pour le remplacer...
              tu tombe je tombe car mane e mane
              après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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              • #22
                harrachi78

                Ah bon !? Il a une quelconque relation avec El-Harrach ? Parceque c'est vraiment la première fois de ma vie que j'entends parler de ce type !
                Wellah je ne suis pas tres sure, mais je crois que sa famille (son père) habitait a el-Harrach pendant la revolution. l'essentiel cette crapule est surnommé "elharrachi", les anciens de bordj l'appellent "oueld elharrachi". Son nom a toujours été associé a des affaires douteuses ou carrément crapuleuses.
                Mais enfin comme a dit track un de perdu dix de retrouvés, il y'en a que ca dans l'entourage de bouteftef.

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                • #23
                  Quand on sait que le petit peuple n'arrive même pas à trouver son sachet de lait pendant ce mois sacré .....
                  Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                  (Paul Eluard)

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                  • #24
                    info sans aucune importance
                    Bien au contraire ! En tout cas, pour ma part, elle me renseigne sur le côté sombre de la République où un combinard, dont la seule qualification se réduit à un Certificat d'études primaires, arrive à se faufiler jusqu'aux plus hauts sommets de l'Etat pour y faire la pluie et le beau temps. Et ce, à l'ombre des institutions officielles, sans que personne ne trouve à y redire. Car le type est arrivé à se doter d'un tel pouvoir d'influence, à travers les réseaux qu'il a tissés au fil des années, que même les puissants du moment le craignaient et préféraient l'avoir comme ami que comme ennemi.

                    A titre d'illustration, non seulement il s'est accaparé, d'une manière illégale, une bâtisse et un terrain au Val d'Hydra, mais il a entouré la "propriété" d'un mur empiétant sur la voie publique, empêchant ainsi l'achèvement d'un projet d'autoroute et d'échangeur à cet endroit. Cela a duré près d'un quart de siècle, sans qu'aucune autorité daigne bouger le petit doigt !

                    En tant que simple citoyen, j'ai le droit de comprendre comment les choses peuvent en arriver là, et quelle est ma part de responsabilité dans ce genre de situation qui défie la loi et le bon sens.
                    Dernière modification par Lombardia, 16 juillet 2014, 00h10. Motif: coquille
                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                    • #25
                      Wellah je ne suis pas tres sure, mais je crois que sa famille (son père) habitait a el-Harrach pendant la revolution. l'essentiel cette crapule est surnommé "elharrachi", les anciens de bordj l'appellent "oueld elharrachi".
                      Mohamed Megeddem , connu sous le sobriquet d'El harrachi , est issu d'une famille qui réside à Bordj-Bou-Arréridj depuis plus d'un siècle ... J'ajouterais qu'il avait d'abord débuté comme fonctionnaire aux services financiers de sa ville natale avant de rejoindre la SNTV ...
                      "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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