«Nous n'acceptons aucune voix justifiant cette agression et mettant sur un pied d'égalité la victime et le bourreau»
L'Algérie, qui a initié une assemblée générale (AG) à l'ONU pour débattre de la situation à Ghaza et demander l'intervention de la communauté internationale pour que soit mis fin à l'agression israélienne dans cette région, a dénoncé les crimes perpétrés contre les civils palestiniens. Cette assemblée générale a eu lieu avant-hier et c'est le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Sabri Boukadoum, qui a appelé à New York la communauté internationale, s'exprimant au nom de l'Algérie, à accorder «plus d'intérêt» à la situation dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Ghaza soumise à un blocus.
«La dégradation de la situation humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, notamment cette bande où les vivent les populations locales, exige plus que jamais un intérêt particulier de la part de la communauté internationale appelée à une contribution effective pour atténuer les souffrances des civils palestiniens», a déclaré le représentant algérien lors de la réunion d'urgence de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Il a rappelé la contribution de 25 millions de dollars de l'Algérie au profit des Palestiniens ainsi que les aides humanitaires et médicales. Pour rappel, le porte-parole du premier ministère israélien a dénoncé cette aide algérienne, la qualifiant d' «acte hostile à Israël».
L'Algérie a également manifesté sa «disposition à accueillir les blessés palestiniens», rappelle-t-on. M. Boukadoum a rappelé «l'initiative de l'Algérie, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de convoquer cette réunion d'urgence afin de briser le silence de l'ONU en amenant cette organisation et son Conseil de sécurité en particulier à assumer leurs responsabilités conformément à la charte des Nations unies pour faire face à la nouvelle agression israélienne». L'initiative de l'Algérie adoptée par le groupe arabe, les pays du Mouvement des Non-alignés, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et plusieurs autres pays, vise à «parvenir à un arrêt immédiat de l'agression israélienne et la prise en charge de la crise humanitaire dans la bande de Ghaza».
Elle vise également, a ajouté le représentant permanent de l'Algérie à l'ONU, à «assurer un climat favorable à la reprise des négociations de paix et d'œuvrer au règlement du conflit en mettant fin à l'occupation illégale des territoires palestiniens». «Cette initiative émane de notre conviction ferme de la nécessité d'une action urgente pour arrêter la machine de guerre et de destruction israélienne qui continue de tuer des innocents et de détruire leurs maisons, leurs mosquées et leurs écoles ainsi que leurs infrastructures vitales y compris la seule centrale électrique de la bande de Ghaza», a ajouté le représentant algérien à l'ONU.
«Même les locaux de l'UNRWA, lieux de refuge pour les Palestiniens fuyant les bombardements, sont devenus des cibles militaires pilonnées au vu et au su de la communauté internationale en violation flagrante des usages internationaux», a indiqué le même responsable, en rappelant que «cette agression a fait depuis le 8 juillet dernier plus de 1900 martyrs, 9500 blessés et plus de 3000 maisons démolies», ajoutant que «le nombre de déplacés de la bande de Ghaza dépasse les 400 000». Il a en outre précisé que «plus de 86% des victimes de cette agression israélienne sont des civils, dont 408 enfants».
«Nous n'acceptons aucune voix justifiant cette agression et mettant sur le même pied d'égalité la victime et le bourreau, à savoir le peuple palestinien sans défense, avec pour seule arme sa détermination à recouvrer ses droits légitimes bafoués, et l'occupant doté d'un arsenal des plus sophistiqués», a-t-il poursuivi. «Il est impossible d'oublier un blocus inhumain imposé à la bande de Ghaza depuis près de 7 ans, qui a pris la forme d'une punition collective à l'encontre du peuple palestinien, ainsi privé des moindres aides humanitaires et de secours», a ajouté M. Boukadoum.
.letempsdz.
L'Algérie, qui a initié une assemblée générale (AG) à l'ONU pour débattre de la situation à Ghaza et demander l'intervention de la communauté internationale pour que soit mis fin à l'agression israélienne dans cette région, a dénoncé les crimes perpétrés contre les civils palestiniens. Cette assemblée générale a eu lieu avant-hier et c'est le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Sabri Boukadoum, qui a appelé à New York la communauté internationale, s'exprimant au nom de l'Algérie, à accorder «plus d'intérêt» à la situation dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Ghaza soumise à un blocus.
«La dégradation de la situation humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, notamment cette bande où les vivent les populations locales, exige plus que jamais un intérêt particulier de la part de la communauté internationale appelée à une contribution effective pour atténuer les souffrances des civils palestiniens», a déclaré le représentant algérien lors de la réunion d'urgence de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Il a rappelé la contribution de 25 millions de dollars de l'Algérie au profit des Palestiniens ainsi que les aides humanitaires et médicales. Pour rappel, le porte-parole du premier ministère israélien a dénoncé cette aide algérienne, la qualifiant d' «acte hostile à Israël».
L'Algérie a également manifesté sa «disposition à accueillir les blessés palestiniens», rappelle-t-on. M. Boukadoum a rappelé «l'initiative de l'Algérie, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de convoquer cette réunion d'urgence afin de briser le silence de l'ONU en amenant cette organisation et son Conseil de sécurité en particulier à assumer leurs responsabilités conformément à la charte des Nations unies pour faire face à la nouvelle agression israélienne». L'initiative de l'Algérie adoptée par le groupe arabe, les pays du Mouvement des Non-alignés, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et plusieurs autres pays, vise à «parvenir à un arrêt immédiat de l'agression israélienne et la prise en charge de la crise humanitaire dans la bande de Ghaza».
Elle vise également, a ajouté le représentant permanent de l'Algérie à l'ONU, à «assurer un climat favorable à la reprise des négociations de paix et d'œuvrer au règlement du conflit en mettant fin à l'occupation illégale des territoires palestiniens». «Cette initiative émane de notre conviction ferme de la nécessité d'une action urgente pour arrêter la machine de guerre et de destruction israélienne qui continue de tuer des innocents et de détruire leurs maisons, leurs mosquées et leurs écoles ainsi que leurs infrastructures vitales y compris la seule centrale électrique de la bande de Ghaza», a ajouté le représentant algérien à l'ONU.
«Même les locaux de l'UNRWA, lieux de refuge pour les Palestiniens fuyant les bombardements, sont devenus des cibles militaires pilonnées au vu et au su de la communauté internationale en violation flagrante des usages internationaux», a indiqué le même responsable, en rappelant que «cette agression a fait depuis le 8 juillet dernier plus de 1900 martyrs, 9500 blessés et plus de 3000 maisons démolies», ajoutant que «le nombre de déplacés de la bande de Ghaza dépasse les 400 000». Il a en outre précisé que «plus de 86% des victimes de cette agression israélienne sont des civils, dont 408 enfants».
«Nous n'acceptons aucune voix justifiant cette agression et mettant sur le même pied d'égalité la victime et le bourreau, à savoir le peuple palestinien sans défense, avec pour seule arme sa détermination à recouvrer ses droits légitimes bafoués, et l'occupant doté d'un arsenal des plus sophistiqués», a-t-il poursuivi. «Il est impossible d'oublier un blocus inhumain imposé à la bande de Ghaza depuis près de 7 ans, qui a pris la forme d'une punition collective à l'encontre du peuple palestinien, ainsi privé des moindres aides humanitaires et de secours», a ajouté M. Boukadoum.
.letempsdz.
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