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Le « J’accuse » du PDG d’Air Algérie

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  • Le « J’accuse » du PDG d’Air Algérie

    Le PDG d'Air Algérie, Mohamed Salah Boultif a dénoncé mercredi à Alger une campagne médiatique dirigée contre sa compagnie dont le dynamisme et l'agressivité commerciale commencent "à inquiéter et à gêner", a-t-il estimé.

    Dans un entretien à l'APS, il affirme que la compagnie aérienne algérienne a réussi en l'espace de trois ans à capter 1,4 million de nouveaux passagers à l'international dans un environnement fortement concurrentiel et s'est lancé le défi de construire un hub aérien à Alger avec l'acquisition de 16 nouveaux avions d'ici à 2016.

    "Cette dynamique de développement inquiète à mon avis beaucoup de compagnies concurrentes", a-t-il confié .

    "Si cette campagne médiatique était dirigée contre le PDG d'Air Algérie cela aurait été de moindre mal que si elle visait la compagnie elle même. Oui la cible peut être les deux à la fois", a-t-il fini par lâcher.

    Boultif conteste les accusations de défaillance portées contre le pavillon national. Il a expliqué à ce titre que la compagnie Air Algérie "évoluait dans un environnement fortement réglementée".

    "Je rassure tout le monde, le transport aérien en Algérie est fortement réglementé, contrôlé, et audité", a affirmé M. Boultif à ce propos.

    Elle est, a-t-il poursuivi, supervisée et auditée de façon permanente aussi bien par des institutions internationales comme l'IATA que par la direction de l'aviation civile algérienne relevant du ministère des Transports.

    Le PDG reviendra sur le du plan quinquennal 2013-2017, approuvé par le gouvernement, et qui a permis à la compagnie de regagner des parts de marché à l'international en les portant dans ce segment à 49% contre 47% en 2012.

    Il énumère les trois problèmes principaux alourdissant les dépenses d’Air Algérie. En premier il citera le sureffectif « J'ai hérité d'une situation: 50% de l'effectif représente le personnel d'exécution, alors que dans une compagnie aérienne, il doit y avoir plus de cadres que d'agents d'exécution ». Le second est le Kérosène, et enfin les charges salariales.

    Rédaction WEB/LIBERTÉ

    @JournaLiberteDZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le DG , comme beaucoup de cadres algériens , ne manque pas de bonnes intentions et ne demande qu'à améliorer la situation de la compagnie et celle des usagers.
    Il n'a certainement pas conscience de la profonde gangrène des circuits de la maison et de la main mise des mafieux.

    Partons des trois tares qu'il a constaté.

    Le sureffectif qui plombe le budget et le prix des billets. Réduire des postes de rente dans un régime qui achète la paix sociale ? Impossible.

    Le prix su kérosène ? Il ne dépend que l'emploi de nouveaux avions , moins gourmands . AA jusqu'alors ne renouvelle pas sa flotte et préfère affréter des vieux tacots espagnols aussi friands de carburants que le sont les dirigeants algériens de ristournes sur les contrats .

    Taxes portuaires ? Elles se discutent entre gouvernements et sociétés d'exploitation. Si les Marocains et les Tunisiens obtiennent des prix pour leurs émigrés c'est qu'il y a moyen de réduire les marges.

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