Alger - Donner à la notion du patrimoine culturel amazigh une dimension nationale
Le remplacement de la notion du patrimoine culturel amazigh par celle du patrimoine culturel algérien est désormais souhaitable afin de donner à ce récent concept algérien une dimension nationale, a estimé samedi à Alger, l'écrivain universitaire, Mohamed Akli Haddadou. Invité de l'espace culturel, "café littéraire", organisé en marge du 11e Salon international du livre d'Alger (SILA), ce chercheur en linguistique qui a précisé que le mot "patrimoine" représente "une notion assez récente en Algérie" et que son utilisation remonte seulement aux années 1990, a souhaité voir tous le legs laissé par nos ancêtres dans les quatre coins du pays, s'inscrire dans la patrimoine culturel algérien.
Il a expliqué, à cet égard, que le fait de parler de patrimoine algérien n'exclue aucune dimension qui le constitue dans sa globalité, tandis que spécifier un patrimoine culturel amazigh, cela sous-entend, selon le Dr. Haddadou, "une tendance à le focaliser uniquement sur une langue et le limiter aux régions du pays où l'on parle la langue amazigh".
"Parler de patrimoine culturel algérien veut dire qu'on reconnaît sa dimension nationale", a-t-il estimé, soulignant, également, que d'autres apports, dont "les plus importants" sont ceux des cultures arabe et musulmane se sont ajoutés au socle culturel amazigh.
Le conférencier a, également, appelé les intellectuels à s'impliquer davantage pour "expliquer à la population la dimension amazigh", et leur faire comprendre qu'être amazigh "ne signifie pas uniquement parler la langue amazigh".
Concernant cette langue, qu'il a qualifié de "réalité sociologique", M. Haddadou, relevé qu'elle "est entrain de vivre en Algérie, un "important développement", même si, a-t-il déploré, "elle fait encore face à certains problèmes, notamment en matière de fixation d'un système d'écriture, de publication et d'enseignement".
[Aps 4/11/06]
Le remplacement de la notion du patrimoine culturel amazigh par celle du patrimoine culturel algérien est désormais souhaitable afin de donner à ce récent concept algérien une dimension nationale, a estimé samedi à Alger, l'écrivain universitaire, Mohamed Akli Haddadou. Invité de l'espace culturel, "café littéraire", organisé en marge du 11e Salon international du livre d'Alger (SILA), ce chercheur en linguistique qui a précisé que le mot "patrimoine" représente "une notion assez récente en Algérie" et que son utilisation remonte seulement aux années 1990, a souhaité voir tous le legs laissé par nos ancêtres dans les quatre coins du pays, s'inscrire dans la patrimoine culturel algérien.
Il a expliqué, à cet égard, que le fait de parler de patrimoine algérien n'exclue aucune dimension qui le constitue dans sa globalité, tandis que spécifier un patrimoine culturel amazigh, cela sous-entend, selon le Dr. Haddadou, "une tendance à le focaliser uniquement sur une langue et le limiter aux régions du pays où l'on parle la langue amazigh".
"Parler de patrimoine culturel algérien veut dire qu'on reconnaît sa dimension nationale", a-t-il estimé, soulignant, également, que d'autres apports, dont "les plus importants" sont ceux des cultures arabe et musulmane se sont ajoutés au socle culturel amazigh.
Le conférencier a, également, appelé les intellectuels à s'impliquer davantage pour "expliquer à la population la dimension amazigh", et leur faire comprendre qu'être amazigh "ne signifie pas uniquement parler la langue amazigh".
Concernant cette langue, qu'il a qualifié de "réalité sociologique", M. Haddadou, relevé qu'elle "est entrain de vivre en Algérie, un "important développement", même si, a-t-il déploré, "elle fait encore face à certains problèmes, notamment en matière de fixation d'un système d'écriture, de publication et d'enseignement".
[Aps 4/11/06]
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