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Un rapport fait le lien entre l'armée et des disparus

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  • Un rapport fait le lien entre l'armée et des disparus

    Une liste de 5.200 personnes arrêtées par les forces de sécurité jamais revues

    Des membres des forces algériennes de sécurité sont peut-être responsables «à titre individuel», de la mort de 5.200 civils portés disparus pendant la guerre civile larvée des années 1990, «mais l'Etat n'a commis aucun crime», déclare Farouk Ksentini, nommé par le président Abdelaziz Bouteflika pour enquêter sur ces disparitions.
    «Je pense que c'est le cas, dans le cadre des dépassements, parce que, individuellement, des agents de l'Etat ont agi illégalement», a-t-il dit dans un entretien accordé jeudi à Reuters.
    «La guerre était terrible et il y a eu des dépassements, mais l'Etat lui-même n'a pas commis de crime», a-t-il ajouté.
    Farouk Ksentini, dont les déclarations sont sans précédent, précise avoir établi à ce jour une liste de 5.200 personnes soupçonnées d'avoir apporté un soutien aux islamistes armés, arrêtées par les forces de sécurité et jamais revues par la suite.
    Les forces de sécurité reconnaissent avoir interrogé ces suspects, mais affirment les avoir remis en liberté.
    L'avocat, qui préside également la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), avait indiqué l'année dernière qu'il estimait à 7.200 le nombre de «disparus» pendant la guerre larvée qui a opposé l'Etat algérien aux maquis islamistes pendant toutes les années 1990.
    Avant jeudi, il n'avait jamais attribué ces disparitions à des membres des forces de sécurité. La possible implication de militaires dans des exécutions extrajudiciaires a longtemps été un sujet tabou en Algérie.
    «La position de ma commission est claire: les personnes responsables de ces meurtres doivent être jugées», ajoute Farouk Ksentini, rejoignant sur ce point les demandes de l'Union européenne et d'organisations comme Amnesty International.
    «Les familles (de disparus) ont le droit de savoir la vérité et les circonstances de leur disparition. Ces familles sont prêtes à pardonner à condition de savoir la vérité», estime-t-il, jugeant nécessaire de retrouver leurs corps, si nécessaire avec la coopération des responsables présumés de leur mort, et de les identifier, au besoin par des tests ADN

    Al Bayane, Maroc

  • #2
    Al bayane???

    Cette information a ete publie deux semaines avant dans la presse algerienne.

    Pour le sujet, une remarque: On essaye de faire noyer le poisson dans l´eau.
    “Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde.”

    Commentaire


    • #3
      Autant pour moi je ne savais pas, ouais je lis pas assez souvent la presse algérienne surtout depuis que "Le Matin" a été bailloné, je ne consulte que trop rarement "Liberté", qui est pour moi le seul journal crédible en Algérie

      Commentaire

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