la veille de la commémoration du 47e anniversaire de la proclamation du cessez-le-feu (19 mars 1962), l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) et l’Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec) de la wilaya d’Alger, se sont réunies jeudi pour demander plus de droits et une «application stricte» des lois protégeant la mémoire et les symboles du 1er Novembre 1954.
Dans une rencontre qui a débuté avec deux heures de retard, les représentants de l’ONM ont accusé le wali d’Alger de bloquer l’application de certains textes de loi en faveur des anciens moudjahidine et des ayants droit. Pour Tayeb Houari de l’Onec, les moudjahidine et les enfants de chouhada sont «les héritiers légitimes» de l’Algérie. «Nous sommes les héritiers légitimes de cette terre, de ce pays. Nous avons le droit à tout puisque nous avons payé le prix. Personne ne peut nous écarter. On ne peut pas laisser cette Algérie entre d’autres mains que celles de la génération du Premier Novembre», a-t-il lancé aux présents. Tayeb Houari accuse certains médias de déformer ses propos et de s’attaquer à lui, à son organisation et à la famille révolutionnaire sans aucune raison apparente. Mais il évite de citer ces journaux, se contentant de dire : «Nous ne sommes pas étonnés de voir toutes ces critiques injustifiées à notre égard. Il ne faut pas s’en étonner et sachez que cela ne nous fait absolument pas peur.» Le secrétaire général de wilaya de l’ONM d’Alger, M. Zergaoui Mustapha, dira, pour sa part, que «l’Etat ne s’est jamais intéressé à régler nos problèmes, et ce, depuis fort longtemps ». Après une réunion de deux heures où les uns et les autres ont dénoncé la marginalisation dont ils sont victimes et le «mépris de certains fonctionnaires des administrations publiques», les membres des deux organisations ont fini par adopter une seule et même déclaration.
Outre les revendications liées à des considérations matérielles et aux privilèges qui leur sont accordés, les membres de l’ONM d’Alger ont tenu à ne soutenir aucun candidat aux prochaines élections. «Nous sommes pour un vote massif mais ne nous pouvons nous prononcer en faveur d’un quiconque candidat car chacun est libre de voter pour celui qui il veut», dira un membre de l’ONM qui a participé à la rédaction de la déclaration. A noter que d’autres rencontres régionales seront tenues dans les jours et semaines à venir. Pour Tayeb Houari, «il est nécessaire de travailler ensemble pour consolider l’histoire de l’Algérie et son avenir avec des bases solides et saines
Dans une rencontre qui a débuté avec deux heures de retard, les représentants de l’ONM ont accusé le wali d’Alger de bloquer l’application de certains textes de loi en faveur des anciens moudjahidine et des ayants droit. Pour Tayeb Houari de l’Onec, les moudjahidine et les enfants de chouhada sont «les héritiers légitimes» de l’Algérie. «Nous sommes les héritiers légitimes de cette terre, de ce pays. Nous avons le droit à tout puisque nous avons payé le prix. Personne ne peut nous écarter. On ne peut pas laisser cette Algérie entre d’autres mains que celles de la génération du Premier Novembre», a-t-il lancé aux présents. Tayeb Houari accuse certains médias de déformer ses propos et de s’attaquer à lui, à son organisation et à la famille révolutionnaire sans aucune raison apparente. Mais il évite de citer ces journaux, se contentant de dire : «Nous ne sommes pas étonnés de voir toutes ces critiques injustifiées à notre égard. Il ne faut pas s’en étonner et sachez que cela ne nous fait absolument pas peur.» Le secrétaire général de wilaya de l’ONM d’Alger, M. Zergaoui Mustapha, dira, pour sa part, que «l’Etat ne s’est jamais intéressé à régler nos problèmes, et ce, depuis fort longtemps ». Après une réunion de deux heures où les uns et les autres ont dénoncé la marginalisation dont ils sont victimes et le «mépris de certains fonctionnaires des administrations publiques», les membres des deux organisations ont fini par adopter une seule et même déclaration.
Outre les revendications liées à des considérations matérielles et aux privilèges qui leur sont accordés, les membres de l’ONM d’Alger ont tenu à ne soutenir aucun candidat aux prochaines élections. «Nous sommes pour un vote massif mais ne nous pouvons nous prononcer en faveur d’un quiconque candidat car chacun est libre de voter pour celui qui il veut», dira un membre de l’ONM qui a participé à la rédaction de la déclaration. A noter que d’autres rencontres régionales seront tenues dans les jours et semaines à venir. Pour Tayeb Houari, «il est nécessaire de travailler ensemble pour consolider l’histoire de l’Algérie et son avenir avec des bases solides et saines
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