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A l'Elysée Issad Rebrab propose la colocalisation pour booster l'investissement
Actualités : Le Bonjour du «Soir»
Honni ici, encensé ailleurs
Par Maâmar Farah
Quand Issad Rebrab s’était mis dans la tête de transformer Cap-Djinet en pôle économique multisectoriel de première importance sur le bassin méditerranéen, les autorités trouvèrent le projet non conforme et presque illégal ! Il valait mieux continuer à importer tout en engraissant les petits copains à qui l’on offrait usines publiques, hôtels et terrains…
A l’époque, nous lui conseillâmes d’emprunter les vols venant d’Abou Dhabi, de s’habiller comme les princes d’Arabie et d’apprendre à parler avec l’accent du Golfe : peut-être qu’il aurait été pris au sérieux ! On lui aurait ouvert toutes les portes ! Aujourd’hui, et alors que les fameux projets de nos «frères» se nomment désir, voilà notre magnat berbère reçu par le patron de l’Elysée.
Là-bas, il n’a pas besoin de s’accoutrer comme les princes. Ni d’acheter un appartement luxueux avec l’argent volé ! Là-bas, le savoir-faire et l’authenticité ne passent pas inaperçus. Et, dans leur programme, l’importation n’est pas une option prioritaire : pour sauver leur industrie et investir plus, ils ont besoin des hommes que nous ne savons pas écouter ici !
Le comble est que nous nous épuisons à tenter d’écouter quelqu’un qui ne parle plus… farahmadaure@gmail.com
"La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
C'est un concept que certains avaient critiqué quand les Français et les Marocains en parlaient il y a 2 ans déjà.
Ayrault vante au Maroc la "colocalisation" industrielle
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a vanté mercredi au Maroc la "colocalisation" industrielle, partenariat "gagnant-gagnant" permettant de générer de l'emploi en France et à l'étranger.
En visite pour deux jours dans le royaume, le chef du gouvernement a répondu aux inquiétudes nées de la volonté du gouvernement français de faire revenir dans l'Hexagone des entreprises basées à l'étranger.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait ainsi évoqué l'été dernier un possible retour des centres d'appel téléphoniques basés en Afrique du Nord.
Dans un discours devant des chefs d'entreprises, Jean-Marc Ayrault a comparé la "colocalisation" à un "cercle vertueux".
"Notre objectif, c'est d'éviter ce que souvent on craint en France, les délocalisations", a-t-il déclaré dans un discours lors d'un forum économique à Casablanca.
"Une colocalisation industrielle (...) peut être bénéfique et soutenir l'activité des deux côtés de la Méditerranée", a-t-il fait valoir.
Rappelant la proximité historique, linguistique et culturelle entre les deux pays, le Premier ministre français a invité à rechercher les filières dans lesquelles de tels partenariats pourraient se nouer.
Un accord en ce sens sera signé jeudi à Rabat lors d'une rencontre "de haut niveau" entre les gouvernements marocain et français, dont huit membres ont fait le voyage en plus du Premier ministre.
La colocalisation, "c'est la manière ensemble, de trouver les bonnes coopérations, les bons partenariats, qui nous permettent non seulement de développer de l'emploi au Maroc et de l'emploi en France, des investissements au Maroc, des investissements en France, mais dans une politique de partenariat beaucoup plus ambitieux, d'aller aussi comme une plate-forme, ensemble, vers d'autres pays, vers d'autres marchés avec les Marocains et les Français ensemble", a expliqué à la presse la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq.
La ministre a donné comme exemple l'"aéronautique et l'automobile".
"C'est bon pour l'export marocain comme pour l'export français. La colocalisation, c'est ne pas se faire la guerre, c'est ne pas parler de délocalisation parce qu'on produit ici", a-t-elle poursuivi. "Quand on produit ici (...) ça produit de l'emploi et de l'activité en France".
C'est un concept que certains avaient critiqué quand les Français et les Marocains en parlaient il y a 2 ans déjà.
Faux les algériens l'avaient déjà proposé en 2006 à Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée c'était ce concept avec un vrai partenariat gagnant gagnant. Là ça donne l'impression que c'est l'Algérie qui vient en aide à la France comme le fait déjà le Maroc.
Quelques extraits du discours de François Hollande
Des mesures pour l’attractivité, et c’est ce que je voulais vous présenter ce matin.
Première décision, tout doit être fait pour accueillir rapidement et efficacement les investissements venus de l’étranger. C’est pourquoi l’Agence française des investissements internationaux et UBIFRANCE seront fusionnés, purement et simplement. Cet outil de promotion de la France regroupera donc 1 500 personnes, avec un budget de 200 millions d’euros, et avec un réseau de 65 pays où nous sommes représentés.
Un quart des chefs d’entreprise participants au conseil d’administration seront des dirigeants des filiales étrangères implantées en France, pour que ce que nous faisons soit véritablement à destination des investisseurs étrangers. Cette nouvelle agence travaillera en étroite collaboration avec les régions de France, dont le rôle de chef de file de la politique de soutien aux entreprises sera réaffirmé, renforcé, dans la future loi de décentralisation. Ce réseau sera au service de toutes les entreprises intéressées par une implantation en France.
Deuxième décision. Pour accueillir des investissements il vaut mieux accueillir des investisseurs, c’est très difficile de distinguer les uns des autres, c’est pourquoi nous devons mieux recevoir les innovateurs et les créateurs, c’est le principe du « Passeport talent », qui offrira une durée de séjour en France de 4 ans pour les jeunes diplômés qualifiés, les créateurs, les investisseurs, les mandataires sociaux, les travailleurs hautement qualifiés, toutes ces personnes dont nous avons besoin en France et qui ne doivent pas se trouver entravées par je ne sais quelle procédure.
Combien de fois ai-je entendu un entrepreneur ou un cadre dirigeant d’une entreprise étrangère me dire qu’il était venu dans notre pays avec beaucoup de difficultés, alors même qu’il voulait se mettre au service d’un investissement, eh bien c’en sera fini. De la même manière, les entrepreneurs ou les chargés d’affaires qui se rendent régulièrement dans notre pays, pour des échanges économiques, auront désormais des visas de longue durée, c'est-à-dire 5 ans. Les délais d’obtention de ces visas seront réduits à 48 heures, au lieu de plusieurs semaines aujourd’hui, et de la même manière pour les touristes étrangers, nous allons faciliter toutes les démarches pour également, notamment pour ceux qui viennent des pays émergents, faciliter leur venue en France.
Troisième décision, je voulais que les start-up étrangères puissent être encore davantage accueillies en France, elles disposeront dès cette année d’un interlocuteur unique pour l’ensemble de leurs démarches. Elles bénéficieront également d’une aide financière de 25 000 euros et d’un accompagnement pour leur implantation. De même, les filiales d’entreprises étrangères qui s’installent en France pourront bénéficier des interventions de la Banque Publique d’Investissement, ce n’était pas le cas jusqu’à présent, et je veux que cet outil, qui est au service du financement de l’économie, qui accompagne l’intervention des banques, puisse être pleinement disponible pour les entreprises étrangères
Quatrième décision. La France veut être une plateforme pour les échanges mondiaux, c'est-à-dire que nous voulons faciliter les échanges qui se font en France, il y avait des freins qui existaient à l’importation de marchandises sur le territoire national, ces freins seront levés. Ainsi, dès 2015, le régime de la TVA applicable aux entreprises importatrices, sera simplifié, et cette mesure permettra la présence, le développement d’entreprises étrangères dans nos ports et dans nos aéroports.
Dès la fin de cette année toutes les procédures en douanes à l’import et à l’export seront dématérialisées. La France doit être un pays simple, ce n’est pas toujours l’image qu’elle peut renvoyer vers l’extérieur, et d’ailleurs, aussi, vers l’intérieur, parce que la complexité elle n’a pas de discrimination selon les nationalités, et donc la simplification vaudra également pour tout le monde, entreprises étrangères comme entreprises françaises
Mais je veux revenir sur la décision qui est peut-être la plus attendue par les entreprises étrangères comme par les entreprises françaises. C’est une forme de relation de confiance qui doit exister. L’objectif, c’est d’assurer la stabilité des normes et des mécanismes fiscaux. Désormais, une entreprise française ou étrangère pourra valider avec l’administration fiscale les règles qui s’appliqueront à elle pour son investissement. Cette visibilité est indispensable. Comment investir si l’on n’est pas sûr que les données fiscales vont rester les mêmes tout au long de la vie des investissements
Nous voulons aussi que l’administration fiscale – et ce sera le cas – mette en place dès cette année un bureau des investissements étrangers en France. Il aura justement comme vocation de garantir la fiscalité qui sera appliquée aux entrepreneurs qui nous font confiance.
Je sais que la France – et cela m’a été confirmé par nos échanges – est regardée comme un pays plus compliqué que les autres. Cela pourrait nous rendre fiers mais ce n’est pas le cas. C’est vrai que nous avons une forme d’intelligence administrative qui a prospéré ces dernières années – à mesure d’ailleurs que la fiscalité était rehaussée et que la dépense publique était stimulée –, mais cela ne nous rend pas nécessairement compétitifs. Il s’agit donc de faire en sorte que la simplification puisse être portée.
Notre stratégie, c’est donc l’investissement et l’innovation. C’est une stratégie nationale, c’est donc une stratégie internationale et européenne. Il n’y a pas de grand pays qui puisse concevoir son avenir, sans une industrie forte, sans des technologies d’avant-garde et une vitalité économique
Il fait le même coup aux Français, profiter des subventions pour faire du fric, et de l'emploi. Après s'être investit en Algérie sur tout les créneaux subventionnés par l'état, il va demander des subventions en France. Bravo
PS : Attention, il rique de perdre sa chemise en France, car le financement de partis politiques risque de lui être fatal, et il n'y a pas de Rab França comme Rab Edzair...
Il fait le même coup aux Français, profiter des subventions pour faire du fric, et de l'emploi. Après s'être investit en Algérie sur tout les créneaux subventionnés par l'état, il va demander des subventions en France. Bravo
C'est encore plus malin que tu ne le crois, une telle coopération leur permettra de réclamer des subventions à l'Europe ça ne coutera pas un centime à la France dont les caisses sont vides.
C'est facile, elle viendra les remplir en Algerie en comptant sur les importateurs de blé (avarié ou interdit à la consommation en EU), les importateurs de voitures (dont CEVITAL), et d'autres secteurs moins affichés.
Surtout qu'en vue il y a un budget global de 100 milliards $$$ à depenser en 2015.
PS : Attention, il rique de perdre sa chemise en France, car le financement de partis politiques risque de lui être fatal,
Lorsqu'on arrive à décrocher une place dans le Club restreint des gens les plus riches (en $$$) au monde en l'espace de 20 ans, dans un pays dont l'économie vient tout juste de sortir du monopole d'Etat pour se libéraliser à petits pas, un pays en proie à une guerre civile , un pays en état d'urgence, de siège, d'exception .....
il faut reconnaître à mr Rebrab , le droit de figurer parmi les génies qui arrivent à traverser une averse de pluie...... sans se mouiller
Dernière modification par Sitchad, 21 octobre 2014, 11h11.
Tu te trompes, ce n'est pas le concept qui a été remis en cause c'est le mode de son réalisation. «L'usine au Maroc, le marché en Algérie».
On ne construit pas une usine parce qu'un marché existe. C'est plus complexe que cela, pour qu'une usine puisse voir le jour il faut de nombreuses conditions:
_ Un environnement industriel propice,
_ Une volonté politique,
_ Un environnement fiscal concurrentiel,
_ Des fournisseurs de classe mondiale,
_ Des infrastructures de pointe,
_ Un taux d’intégration local d'au moins 40%,
_ Une main d’œuvre formée et expérimentée,
_ Des infrastructures mutualisé pour les économies d'échelles,
_ Des partenariats privés/publics,
_ Des partenariats bancaires et un marché local
L'Algérie reproduit actuellement ce que le Maroc avait commencé timidement dans les années 80 avec le textile et en 2000 dans l'industrie, l'électronique et l'informatique, (1999 correspond à la fondation de la zone industrielle Tanger Free Zone qui est l'une des premières zones industrielles spécialisées qui donnent la première fois une réponse cohérente et une visibilité aux acteurs de la délocalisation et de la colocalisation industrielle au Maroc), d'autres zones du même type existent au Maroc et en Tunisie.
La colocalisation et la sous traitance sont des orientations récentes de l'économie algérienne.
Dernière modification par iridium, 22 octobre 2014, 13h06.
A l'Elysée Issad Rebrab propose la colocalisation pour booster l'investissement
C'est l’Élysée qui propose la formule de la colocalisation, Rebrab ne fait que répondre il n'est en rien l'initiateur de cette méthode de travaille qui existe depuis longtemps.
Rebrab, de par son projet industriel de Cap Djinet avait moyen de faire couler Tanger Med et de permettre à l'Algérie de devenir un hub de marine marchande.
Le clan d'oudjda a tout fait pour lui mettre des bâtons dans les roues !
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