Il faut d'abord penser à chasser les cerveaux qui se trouvent en Algérie, ils sont les oubliés du gouvernement qui préfère à travers crédits "non remboursable" de l'ANSEJ chasser les futurs escrocs.
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Chasse aux « cerveaux » algériens
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Je découvre avec stupeur dans un rapport de la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique (DGRSDT) qu'à la date du premier avril 2014 l’Algérie n'a que 168 brevets des inventeurs en Algérie dont 41% des établissements d'enseignement supérieur et de recherche.
Et tenez vous bien, notre grande et fameuse université USTHB n'a aucun brevet international, idem pour l'Ecole Polytechnique d'Alger.
Et dans le même rapport, je découvre que les algériens à l'étranger ont déposé 3036 brevets internationaux au premier avril 2013, soit 20 fois plus.
Je retire donc mon précédent commentaire, il faut faire une chasse très sérieuse aux cerveaux algériens à l'étranger
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Bonjour Bee,
Ce n'est pas une question de cerveau à l'étranger ou pas. Il faudrait carrément réformer l'université et poser de bonnes bases pour la recherche en Algérie.
Il y a tout ce qu'il faut, les moyens, les étudiants motivés, les compétences, mais il manque l'esprit, la motivation et l'envie de travailler et de réaliser des projets.
Il y a des projets de coopération et des chercheurs étrangers qui viennent apporter leur contribution, mais sur place les gens ne font rien. Quand ils partent assister à des conférences ou à des activités scientifiques ils font du tourisme et ne font pas correctement leur travail, on a du mal à comprendre le comportement de ces gens. Ils ne travaillent pas, n'aident pas leurs étudiants, ils ont pourtant tous les moyens qu'il faut, leur situation s'est largement améliorée, mais le manque d'action et de motivation restent banalisés.
Si on compare juste les algériens aux tunisiens la différence est énorme, chez nous on n'aime pas travailler, on pense que recevoir son salaire chaque mois est un droit, on n'a aucune notion de responsabilité ou d'ambition de réaliser quelque chose.
Je n'arrive pas à cerner cette mentalité. Inutile d'aller chercher ailleurs ce que l'on a déjà en Algérie, le problème n'est pas dans les cerveaux en Algérie ou ailleurs, mais dans l'Algérie elle même et les algériens d'Algérie.Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"
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À mon avis, la situation d'aujourd'hui, manque de cerveaux algériens opérationels en Algérie, découle de l'attitude des algériens qui avaient les postes de responsabilité dans les années 70/80 et qui refusaient de recruter les algériens formés à l'étranger:
Je suis un cas témoin (et j'en connais d'autres): En 1978 j'ai arrêté de postuler à des postes universitaires en Algérie et j'ai donc servi deux universités étrangères pendant 35 ans....
En passant, l'ironie, c'est que j'aurais pu faire,) grace à mes connaissances) une carrière en administration ou même en diplomatie.
Mais mon choix a été la voix académique... et je ne le regrette pas.
P.S. il y a même eu des algériens (j'en connais quelques un) qui ont fini leurs études d'ingénieur dans le nucléaire en Allemagne vers 1977 et en rentrant en Algérie on les a traités comme des gens inutiles!L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!
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Azul Rose
rien n'est facile sinon tout le monde serait riche et heureux. Je connais de nombreux immigrés qui sont rentrés et ça marche très bien. Le plus important c'est la gestion, si elle est rigoureuse, ça peut marcher.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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