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Said Sadi répond à Ali Cherif Deroua

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  • #16
    Et alors ? Il n'y a pas longtemps on l'a vu avec des anciens dirigeants du FIS !
    Les alliances sont toujours conjoncturelles !
    Le plus important est qu'il reste conséquent avec ses idées et que son idéal ne soit pas trahi !

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    • #17
      Je me suis toujours posé une question, sur la légende noire de Bousouf, comment un homme comme Boussouf a t il pu être coopté par le chahid Benmhidi, car c'est sous la recommandation de Benmhidi que Boussouf intègre le PPA pendant les années 40. Puis en Novembre 54, Benmhidi le prend comme son adjoint à la tête de la wilaya 5, et après le congrès de la Soummam il lui confie la direction de la wilaya 5 en lui succédant. Comment Benmhidi a t il pu faire confiance à un tel monstre. Une question qui reste sans réponse. De plus avec la création de l'EMG, en 1960, et Boumedienne à sa tête, il réussit à éliminer Boussouf et récupérer le MALG, à partir de ce moment Boussouf ne pesait plus rien et ceci 2 ans avant l'indépendance, et il ne pu en aucun cas pesé sur les choix politiques avenir.

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      • #18
        Said Sadi remet sur la tapis une question grave: jusqu'à quel point le MALG etait infiltré par les services secrets français et si Bousouf n'etait en fin de compte qu'un simple agent français? Autrement dit comment se fait il qu'il puisse naitre du néant et en l'espece de quelques mois un redoutable service de renseignement qui a quadrillé pratiquement toute l'Algerie?

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        • #19
          @éliamine
          Je me suis toujours posé une question, sur la légende noire de Bousouf, comment un homme comme Boussouf a t il pu être coopté par le chahid Benmhidi, car c'est sous la recommandation de Benmhidi que Boussouf intègre le PPA pendant les années 40.
          En fait, au début, souvent, les gens sont sincères ! Il était jeune, frais, et sans aucune tâche noir. Il ne devait pas être mauvais. C'est par la suite qu'il devient redoutable, après avoir été approché par d'autres dirigeants... il a certainement été pris de vertige en sentant tout le pouvoir qui grandissait entre ses mains; devenant une personnalité incontournable ... il s'est laissé orienté pensant certainement avoir fait le bon choix pour le pays !
          On dit bien que le pouvoir corrompt !

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          • #20
            Envoyé par born_hittiste
            le message est destiné a avucic...

            il reproche toujours a Ait Ahmed l’insurrection militaire de "1963", avucic dit qu'il a pleuré quand il a vu des algeriens s'entretuer. par contre il est tres compréhensif quand sadi approuve le coup d'etat de "1991" et les 200 000 morts...l'algerie risquait de tomber entre les mains des "integristes".
            Merci pour votre message ... et surtout ce que vous venez d'ajouter ici, car moi aussi je veux préciser ce que je disais à Bachi:
            Tout simplement les algériens ont besoin de connaitre le passé et le présent pour penser leur avenir NI PLUS NI MOINS.

            Pour mon passé, mon attitude vis à vis de X ou Y, ce n'est pas important.

            D'ailleurs notez que je ne me suis jamais prononcé au sujet de Said Saadi qui était trop jeune en 1962 pour que ses positions m'interpellent, pas plus que celles de Ferhat par exemple.

            J'ai seulement des opinions au sujet des gens qui ont participé d'une façon ou d'une autre à la Révolution.

            Les politiciens d'après 1962 sont tributaires à toutes les erreurs, le écarts des anciens: Je dirai même qu'ils sont victimes (comme le peuple) de toutes les vicissitudes dans lesquelles est tombé le peuple à causes des gouvernements algériens qui se sont succédés depuis Ben Bella à Bouteflika, exception faite de Boudiaf qui n'a pas fait assez de temps pour se faire évaluer.
            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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            • #21
              Boussouf faisait-il partie du trio nommé "Les 3 B" (Boumediène-Bentbotal-Boussouf) dont les historiens n'encensent pas?

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              • #22
                @avucic

                car moi aussi je veux préciser ce que je disais à Bachi:
                Tout simplement les algériens ont besoin de connaitre le passé et le présent pour penser leur avenir NI PLUS NI MOINS.
                mais monsieur avucic. sadi est un politicien qui est toujours en activite. le faite qu'il s'autoproclame historien d'une periode que vous avez vecu et pas lui, ne vous interpelle pas ? le faite que certain ici crient au genie de sadi ne vous choque pas ?
                c'est juste la fausse note de bachi qui vous a fait sauter de votre chaise pour repondre ?
                There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                • #23
                  Les 3 B son Belkacem, Bentobbal et Bousouf. Boumedienne n'avait qu'une importance marginale à la révolution. Faut pas croire tout ce que racconte les apprentits sorciers de l'histoire, qui ont une revenche "historique" à prendre... L'histoire récente de l'Algérie est une collection de revanches et de revanchards...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #24
                    Parler de l'histoire devrait signifier ne pas prendre de parti surtout pour les générations de l'après indépendance,personne ne peut être sûr de ce qu'il aurait fait ou pensé s'il avait vécu la révolution ou s'il était affronté à des situations comme celle qu'on vécu les moudjahidines et les chouhadas . Parler de la révolution pour nous ne devrait en aucun cas nous donner le droit de juger et de condamner qui que ce soit sauf bien sûr les traitres avérés.
                    Les Historiens ont pour tâche de nous révéler les faits et nous suggérer les motivations des uns et des autres mais est ce la vérité absolue qu'ils nous racontent? Est ce que l'Histoire est une science exacte ?
                    Notre devoir est de prendre parti et exprimer nos convictions pour ce que nous vivons, pendant notre période et nos pas se réapproprier les combats de ceux qui nous ont précédés, nos combats sont actuels et nos luttes sont différentes.
                    Ceux qui ont marqué notre passé sont en réalité des etres humains faillibles certainement mais qui ont été au boit de leurs convictions, qu'en est il de nous et comment l'histoire va nous décrire, c'est ce qui devrait nous intéresser.
                    Dernière modification par Aggour, 21 novembre 2014, 08h56.

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                    • #25
                      De plus avec la création de l'EMG, en 1960, et Boumedienne à sa tête, il réussit à éliminer Boussouf et récupérer le MALG, à partir de ce moment Boussouf ne pesait plus rien et ceci 2 ans avant l'indépendance, et il ne pu en aucun cas pesé sur les choix politiques avenir.
                      Voila ce que dit Hassani Abdelkrim de l'ex-wilaya 5, qui a été assez proche des 2 hommes.

                      «A la création du GPRA, le ministère de l’armement est revenu à Boussouf alors que Boumediene a été désigné chef d’état-major de l’ALN. Lorsqu'en 1959 éclata le conflit entre les politiques du GPRA et les militaires de l'ALN, le souhait du chef d’état-major de l’ALN était, que Boussouf se retire du GPRA pour qu’il appuie sa position. Boussouf a refusé de se retirer et la discorde a commencé entre les deux hommes. Boumediene ne voyait que l’action armée comme l’unique voie pour en finir avec l’occupation alors que Boussouf voulait que l’action sur les deux fronts se poursuive, d’autant que le GPRA avait alors des relations avec de grands pays ».
                      "Lorsque les négociations d’Evian ont commencé, j’ai rencontré Boussouf et je lui ai dit qu’il était en mauvaise posture et que les choses devenaient graves. Il me l’a lui-même confirmé. L’homme du MALG était exclu lui et Abbas du Conseil National de la Révolution, et Ben Bella et Ben Khedda les remplaçaient. Ben Bella m’adressa à ce moment une lettre me disant que le groupe du GPRA avait trahi la révolution et me demandait de choisir mon camp. C’est dans cette conjoncture que Boumediene Et prit les commande de l’état-major, son adjoint était Ali Mendjli aux côtés du commandant Azzedine. Alors que la crise était à son apogée entre Ben Bella et le GPRA, Boumediene annonça son alliance avec Ben Bella qui était appuyé par le CNRA».
                      Et j'ajouterais qu'à la fin Juin 62 , au nom du GPRA Ben Khedda et Krim (auquels s'est joint Boudiaf) installés à Tizi Ouzou, déchurent de leurs grades Boumediene, et les cdt Mendjli et Gaïd pour leur opposition aux "accords d'évian", c'est à ce moment qu'ils se rebellèrent contre le GPRA pour rejoindre Ben Bella.
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                      • #26
                        52 ans après l'indépendance, il est bien temps d'établir les vérités historiques loins des mythes et des exploitations politiques. Ce que fait Said Saadi est un crime contre ce pays, et l'histoire ne lui pardonnera pas l'exploitation politicienne, d'une histoire partielle et partiale, lui qui veut se donner une posture respectable, et nationale. Il n'a même pas réussit à se donner une posture régionale, malgré des contortions tribales totalement scandaleuses...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #27
                          said sadi a, à plusieurs reprises, écrit (en historien du dimanche, lui le psychiatre et homme politique raté) des pamphlets et des requisitoires contre boussouf, boumediene et ali kafi. mais on ne l'a jamais vu dire une chose pas trop gentille ou faire des révélations sur amirouche, krim belkacem ou ouamrane, colonel si salah (zaamoum) pourtant tous accusés et impliqués dans des assassins, meurtres et massacres de moujahidines pendant la revolution (meurtre d'abane ramdane, bleuite, melouza) ou reddition à la france (pour le cas de zaamoum).

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                          • #28
                            Said Sadi remet sur la tapis une question grave: jusqu'à quel point le MALG etait infiltré par les services secrets français et si Bousouf n'etait en fin de compte qu'un simple agent français? Autrement dit comment se fait il qu'il puisse naitre du néant et en l'espece de quelques mois un redoutable service de renseignement qui a quadrillé pratiquement toute l'Algerie?
                            Voici un bref aperçu sur l'Homme

                            Le lieutenant et successeur du mythique Larbi Ben M’hidi à la tête de la wilaya V (Oran), lors de la guerre d’indépendance, c’est lui. Le père des services secrets algériens et de l’industrie d’armement de l’Algérie, c’est encore lui. Lui qui affronta et se joua des services secrets français, en fusion à l’époque avec les services israéliens.

                            Lui, «Le révolutionnaire aux pas de velours», Abdel Hafid Boussouf, un des vétérans de la lutte d’indépendance algérienne, dont un portrait fouillé et documenté est dressé par le journaliste algérien, Chérif Abdedaïm, dans un ouvrage «Abdel Hafid Boussouf, le révolutionnaire aux pas de velours» paru à-Alger-2012.

                            Membre éminent de l’Organisation spéciale et du Groupe des"22" Historiques, Boussouf, compagnon de route de Boudiaf, de Larbi Ben M’hidi et de Bentobbal, participera à la mise en place du réseau de transmissions et renseignements dans la wilaya V, avant de l’étendre à l’ensemble des wilayas.

                            Nommé, en septembre 1958, ministre des liaisons générales et des communications dans le Gouvernement Provisoirede la République Algérienne (GPRA), il jouera un rôle important dans la création de l’appareil de renseignements et de communications ainsi quedans la formation de cadres dans ce domaine, au point d’avoir été surnommé le père des services de renseignements algériens.

                            L’idée de génie de Boussouf aura été d’avoir quadrillé le Maroc encore sous protectorat français, l‘infiltrant d’équipes de surveillance, en vue de déjouer les pièges colonialistes, réussissant en un temps record à mettre au point un système de liaisons radio et de surveillance des transmissions de ses adversaires français fonctionnant 24 heures sur 24.

                            A l’aide d’une escouade de 300 hommes, des trotskystes venus de France, du Royaume Uni de Grèce, des Pays-Bas, d’Allemagne et d’Argentine, il lancera au Maroc des ateliers de fabrication d’armes dans cinq ateliers à Bouznika (près de Rabat), Témara, en plein centre de Kenitra, à Souk-El-Arab, Skhirat et Mohammedia.

                            L’homme cultivera le goût du secret, cloisonnant à l’extrême sections et services, au point que cette religion du secret, érigée en culte, constituera longtemps la marque de fabrique du pouvoir algérien.

                            Né en 1926 à Mila, dans le Nord-Constantinois, le colonel SI Mabrouk sera écarté du pouvoir en Aout 1962 par le tandem Ben Bella Boumediene. Il mourra le 31 décembre 1980, à 54 ans.
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                            • #29
                              Ott

                              Comment pouvez-vous dire qu'il a raison sachant que n'importe quel algérien qui s'intéresse un temps soit peu à l'Histoire de l'Algérie sait que Boussouf était pour le GPRA, à l'indépendance, toute la construction de Saadi s'effondre. Et je suis étonné que ceux qui se réclament de Oulhadj viennent nous expliquer que le système Boumediene, qu'ils défendent d'un côté n'est pas le système Merbah. Certains sont prêts à toutes les contorsions et contradictions pour défendre la tribu...
                              Colonel Amirouche se rendait où quand il fut intercepté par l'armée française ? Pour voir qui ? Qui était informé ? Comme il n'est pas de ma "tribu" cela vous évitera les contorsions pour éviter les bonnes questions et surtout les réponses. Colonel Amirouche fut accusé par le GPRA d'avoir tué Mohand OuKaci, c'est un mensonge et les GPRA qui ont prétendu être ses compagnons, c'est un autre mensonge.

                              Deroua a plus de légitimité à parler de son histoire, certainement pas de l'histoire de l'Algerie. Saadi aucunement. A ma connaissance, il fut emprisonné en membre du mouvement berbère, et non en membre du FFS. C'est vrai qu'en Algérie, tout en devient politique, même l'histoire, 52 ans après...
                              Deroua n'a pas plus de légitimité que d'autres pour parler de l'histoire d'Algérie. il défend Boussouf, cela est loin de plaider en sa faveur.
                              Dernière modification par zwina, 21 novembre 2014, 13h52.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #30
                                Sitchad

                                c’est encore lui. Lui qui affronta et se joua des services secrets français, en fusion à l’époque avec les services israéliens.
                                Faux c'est Krim Belkacem, c'est la fameuse affaire de la Force K qui permit de récupérer des armes et de l'argent. Les services français en avaient été informés et il avait échappé de peu à une exécution. Des historiens ont fait quelques ouvrages ou des articles sur le sujet et des militaires français ont témoigné. Mais pas de service israélien sur cette affaire.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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