Annonce

Réduire
Aucune annonce.

LE PRÉSIDENT BOUTFLIKA : La Constitution : « Ne pas verser dans l'imitation ni dans l'improvisation »

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • LE PRÉSIDENT BOUTFLIKA : La Constitution : « Ne pas verser dans l'imitation ni dans l'improvisation »

    La révision de la Constitution aura bel et bien lieu. L’Algérie s’y prépare sérieusement et s’applique à éviter l’improvisation. C’est le président Bouteflika qui le rappelle dans un message aux participants à la conférence scientifique africaine sur « l’évolution du droit constitutionnel en Afrique ». Voilà une indication concrète qui fixe les acteurs politiques et associatifs qui se posent des questions sur le sort de ce chantier politique.

    Le chef de l’État précise que cette révision se fera sur la base des consultations organisées à cet effet. La démarche est un gage d’ouverture de la société de façon ordonnée de sorte à éviter les « perturbations » que connaissent un certain nombre de pays. Et donc à préserver la stabilité. « Pour ce faire, nous veillons particulièrement à ne pas verser dans l’imitation ni dans l’improvisation.

    Notre pays, qui a subi les affres du terrorisme, refuse de s’aventurer dans pareille entreprise qui, souvent, engendre des drames et que notre société rejette d’emblée », a indiqué Bouteflika. Le débat est ainsi relancé.

    La classe politique attend de connaître le détail des recommandations collectées à la lumière des rencontres organisées durant le mois de juin dernier sous la houlette du ministre d’État, directeur de cabinet de laprésidence de la République, Ahmed Ouyahia. 114 rencontres ont été organisées avec des partenaires politiques et sociaux et une trentaine de contributions écrites reçues. Lesquelles devraient faire l’objet d’une exploitation « fidèle » avant d’être présentées sous forme de synthèse.

    La quête du consensus a impliqué de solliciter un large spectre de l’opinion nationale que sont supposés refléter les personnalités nationales, les partis politiques, les associations et organisations, ainsi que les compétences universitaires approchées.

    Ouyahia, qui a été chargé par le président Bouteflika de mener les consultations, a reçu, entre le 1er juin et le 8 juillet, 50 partis politiques et deux groupes parlementaires indépendants. Au titre des personnalités nationales, le directeur de cabinet s’est entretenu, entre autres, avec huit responsables et personnalités de la Révolution du 1er novembre 1954, 4 anciens chefs de gouvernement et membres du Haut-Comité de l’État ainsi que 15 juristes ayant exercé des responsabilités dans les domaines de la magistrature, du barreau ou du Conseil constitutionnel.

    Il a également rencontré dans le cadre des consultations 4 anciens ministres, 2 responsables d’institutions consultatives, 2 anciens présidents du Conseil constitutionnel et un ancien président de l’Assemblée populaire nationale. Outre les 16 professeurs d’université dont 11 sont spécialistes en droit constitutionnel et en droit public, plusieurs associations et organisations ont été aussi reçues par Ouyahia.

    150 invitations ont été adressées aux différents partenaires en vertu de la décision du président Bouteflika prise le 7 mai dernier en Conseil des ministres d’aller vers une révision constitutionnelle.

    Celle-ci, s’inscrivant en prolongement des réformes politiques initiées, pose comme fondamentaux la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, la limitation des mandats présidentiels à deux, le renforcement du contrôle de l’action de l’Exécutif, la promotion des libertés publiques et l’interdiction du nomadisme politique dans les assemblées élues.

    Dans son message d’hier, le chef de l’État a rappelé que l’objectif des consultations sur la réforme constitutionnelle était de « dégager un consensus autour des questions fondamentales et garantir l’efficacité des nouvelles dispositions constitutionnelles ».



    Samira T.




    .

  • #2
    Lorsqu'on verra la couleur de cette constitution on jugera sur pièce.

    Tout le reste est blabla qui ne mérite que méfiance et vigilence

    Commentaire


    • #3
      Vous me faite rire , Le Président rappel ....... quelle foutage de gueule

      Commentaire


      • #4
        À peu de chose près, c'est un discours qui reproduit quasi exactement les promesses du discours de 2011. Trois années après, le pouvoir en est donc à ressasser les mêmes litanies soporifiques, signe qu'il veut encore gagner du temps parce que l'impasse est totale...
        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

        Commentaire


        • #5
          bonjour

          lombardia

          Quelle impasse ?
          Gagner du temps ... pourquoi ?
          Rebbi yerrahmek ya djamel.
          "Tu es, donc je suis"
          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

          Commentaire


          • #6
            Gagner du temps ... pourquoi ?
            a mon avis, parce que c'est écrit dans les communiqués du cnltd...
            There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

            Commentaire


            • #7
              La Constitution : « Ne pas verser dans l'imitation ni dans l'improvisation »
              C'est une blague j'espère le gars s'est fait une constitution sur mesure et il vient nous bassiner avec son improvisation ...
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

              Commentaire


              • #8
                si boukarossa nous parle de constitution, c'est qu'on se prépare au 5e mandat...
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                Commentaire


                • #9
                  Salut ghandi

                  lombardia

                  Quelle impasse ?
                  Gagner du temps ... pourquoi ?
                  Cette révision de la Constitution est sur le tapis depuis 2011 (discours de Boutef, avril 2011). Elle est venue en quelque sorte en réponse aux remous qu'a connus le pays, dans le sillage des révoltes arabes. On a vu tout le tralala de la commission Bensalah, secondé par le général Touati. Puis, silence radio, le temps de préparer le 4e mandat. Puis on nous ressort en 2014 des consultations menées par Ouyahia pour soi-disant élaborer le texte de cette nouvelle constitution. Puis, encore, remise au tiroir.

                  Entre-temps, le FLN se déchire, des restructurations sont opérées au sein des services de sécurité, des événements gravissimes secouent le pays (Ghardaia, Tiguentourine, etc.), le patronat est chamboulé, les prix du pétrole dégringolent, le président est physiquement impotent et son destin imprévisible à court terme, etc. Preuve, s'il en est, que les luttes au sein du régime sont sur le point d'échapper à tout contrôle, en l'absence d'un arbitrage approprié, et surtout en l'absence d'une perspective rassurante. C'est cela l'impasse.

                  Enfin, quelques initiatives de l'opposition commencent à prendre forme, sous l'oeil vigilant de la Commission européenne. Et c'est ce moment-là, juste après la déchéance de Compaoré pour tentative de tripatouillage constitutionnel, que Boutef sort une enième fois de sa léthargie pour remettre sur le tapis son projet de révision de la Constitution, qu'il voudrait cette fois "consensuel", s'il vous plaît.

                  Cela va cetainement occuper la scène politique et médiatique quelques semaines, voire quelques mois, encore. Le temps de voir se dégager un "consensus"... au sein du pouvoir.
                  كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                  Commentaire


                  • #10
                    @Lombardia

                    Théorie très imaginative. La réalité est que la réforme constitutionnelle est bloquée depuis 2006 par des militaires... Il semble qu'un consensus pour une réforme se dégage à présent, reste juste des questions de formes et de timing, avec des arrières pensées politiciennes, meme plus de contenu, où la aussi un large consensus se dégage des propositions déjà publiées publiquement par tout les partis politiques, et notamment les membres du CNLTD. Il est louffoque que les propositions faites par les membres du CNLTD en 2013, ne soient plus d'actualité, au dire de ces clowns, car une constitution, c'est sensé etre pour des siècles...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Ne pas faire dans ... l'imitation ni dans .... l'improvisation!!!!..

                      Mais alors,
                      on fait comment monsieur le Brizidène!?.. oeilfermé

                      Commentaire


                      • #12
                        Il faut laisser Zeroual s'occuper de ça.

                        Aït Ahmed avait raison: Boutef est un fou. Les algériens n'en ont rien à foutre de sa constitution.

                        Les burkinabe ont montré à l'Afrique ce qu'il en coûte de jouer avec la constitution.

                        Commentaire


                        • #13
                          الديمخراء جية عفوا الديمقراطية والحرية لا يليقان بالعرب والامازيغ والسود

                          ارض الجزائر والمغرب وتونس تستحق
                          شعوب إسكندنافية وليس شعوب البطون وتحريك المؤخرات


                          Commentaire

                          Chargement...
                          X