Aziz Sahmaoui, chanteur marocain de l'ONB explique sa demande de la nationalité algérienne
En pleine promotion de son nouvel album, le chanteur marocain de l’Orchestre national de Barbès (ONB), Aziz Sahmaoui, s’est posé un instant, le temps de revenir sur la polémique suscitée par sa volonté d’obtenir de la nationalité algérienne. Dans un entretien avec le site Telerama, l’artiste s’explique.
« C'était une annonce symbolique, lors d'une interview à Alger : une façon d'honorer mon invitation par le festival Diwane et d'exprimer mon amour pour l'Algérie », déclare Aziz Sahmaoui dans une interview accordée au site Telerama.
Le chanteur marocain de l’Orchestre national de Barbès (ONB) s’explique ainsi sur sa volonté de demander la nationalité algérienne. Pour rappel, il en avait fait l’annonce en août dernier, suscitant des réactions mitigées. En effet, si de nombreux Marocains sur les réseaux sociaux n’y ont vu aucun inconvénient estimant qu’il s’agit de la vie privée de l’artiste, ses détracteurs étaient cependant nombreux. Insultes, commentaires haineux, il y a eu de tout, notamment sur facebook
« Ce n’est pas de la politique, mais l’amour de l’Autre »
Pour Aziz Sahmaoui, ceux qui ont ainsi réagi ont vu dans sa démarche « un acte politique ». « D'autres ont pensé que j'étais tunisien en entendant Maktoube, une chanson écrite trois mois avant que n'éclate le Printemps arabe en Tunisie. Dans cette chanson, je parlais du lien que je rêvais de voir tissé entre les nations... Ma musique reflète simplement ce que je suis : un Marocain autant qu'un Maghrébin », explique l’artiste.
Les rapports de fraternité entre les peuples nord-africains sont pour lui un « besoin ». Un besoin qu’il arrive en tout cas à combler au sein de son groupe University of Gnawa composé en dehors de lui, d’un Tunisien, d’un algérien, et de deux Sénégalais. D’ailleurs comme il l’affirmait récemment dans un entretien avec le site algérien L’Expression, il a fondé ce groupe « pour vivre ». Pour lui, la musique « n'est qu'un prétexte pour se rapprocher de l'Autre, pour lui dire combien il est beau, combien on l'aime ».
D’ailleurs l’artiste qui, sur sa page Facebook, présente Marrakech, Paris, et Dakar comme ses villes d’origine le dit sans rougir : « le métissage sera la solution des problèmes de l'humanité ». Actuellement en pleine promotion de « Mazal », l’album qu’il vient de sortir avec University of Gnawa, Aziz Sahmaoui n’hésite pas à proclamer cet amour de l’Autre. Il en aura encore l'occasion ce vendredi 5 décembre au Café de la Danse à Paris où il se produira avec son groupe.
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En pleine promotion de son nouvel album, le chanteur marocain de l’Orchestre national de Barbès (ONB), Aziz Sahmaoui, s’est posé un instant, le temps de revenir sur la polémique suscitée par sa volonté d’obtenir de la nationalité algérienne. Dans un entretien avec le site Telerama, l’artiste s’explique.
« C'était une annonce symbolique, lors d'une interview à Alger : une façon d'honorer mon invitation par le festival Diwane et d'exprimer mon amour pour l'Algérie », déclare Aziz Sahmaoui dans une interview accordée au site Telerama.
Le chanteur marocain de l’Orchestre national de Barbès (ONB) s’explique ainsi sur sa volonté de demander la nationalité algérienne. Pour rappel, il en avait fait l’annonce en août dernier, suscitant des réactions mitigées. En effet, si de nombreux Marocains sur les réseaux sociaux n’y ont vu aucun inconvénient estimant qu’il s’agit de la vie privée de l’artiste, ses détracteurs étaient cependant nombreux. Insultes, commentaires haineux, il y a eu de tout, notamment sur facebook
« Ce n’est pas de la politique, mais l’amour de l’Autre »
Pour Aziz Sahmaoui, ceux qui ont ainsi réagi ont vu dans sa démarche « un acte politique ». « D'autres ont pensé que j'étais tunisien en entendant Maktoube, une chanson écrite trois mois avant que n'éclate le Printemps arabe en Tunisie. Dans cette chanson, je parlais du lien que je rêvais de voir tissé entre les nations... Ma musique reflète simplement ce que je suis : un Marocain autant qu'un Maghrébin », explique l’artiste.
Les rapports de fraternité entre les peuples nord-africains sont pour lui un « besoin ». Un besoin qu’il arrive en tout cas à combler au sein de son groupe University of Gnawa composé en dehors de lui, d’un Tunisien, d’un algérien, et de deux Sénégalais. D’ailleurs comme il l’affirmait récemment dans un entretien avec le site algérien L’Expression, il a fondé ce groupe « pour vivre ». Pour lui, la musique « n'est qu'un prétexte pour se rapprocher de l'Autre, pour lui dire combien il est beau, combien on l'aime ».
D’ailleurs l’artiste qui, sur sa page Facebook, présente Marrakech, Paris, et Dakar comme ses villes d’origine le dit sans rougir : « le métissage sera la solution des problèmes de l'humanité ». Actuellement en pleine promotion de « Mazal », l’album qu’il vient de sortir avec University of Gnawa, Aziz Sahmaoui n’hésite pas à proclamer cet amour de l’Autre. Il en aura encore l'occasion ce vendredi 5 décembre au Café de la Danse à Paris où il se produira avec son groupe.
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