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La révolution algérienne est-elle un dogme inattaquable?

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  • #16
    En revanche, il est vrai également que, l'aboutissement de la révolution algérienne, se voit régulièrement conspué, par de détracteurs qui ont opté à l'exil. A savoir les binationaux. Reste à savoir si ceux-ci ont droit au chapitre sur la question?

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    • #17
      En Algérie, on nous apprend que tous les moudjahidines étaient des etres incroyablement bons alors qu'ils se sont entretués , décapités avant et après 62.
      tout a fait, plus encore, on en parle jamais, mais on ne compte plus le nombre de collecteurs/trésoriers du FLN qui se sont barrés avec "la caisse" pour disparaitre en suisse ou ailleurs.
      Dernière modification par Djigo, 27 décembre 2014, 01h02.
      "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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      • #18
        En revanche, il est vrai également que, l'aboutissement de la révolution algérienne, se voit régulièrement conspué, par de détracteurs qui ont opté à l'exil. A savoir les binationaux. Reste à savoir si ceux-ci ont droit au chapitre sur la question?
        J'adore !.. bonne question

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        • #19
          En revanche, il est vrai également que, l'aboutissement de la révolution algérienne, se voit régulièrement conspué, par de détracteurs qui ont opté à l'exil. A savoir les binationaux. Reste à savoir si ceux-ci ont droit au chapitre sur la question?
          ou pas et dans ce cas la c'est quoi l'excuse ? en dehors du fait que des exilés bi-nationaux ont tout a fait le droit d'avoir un regard critique sur la révolution pour qui certains on grandement et sincèrement contribué même dans l'exil peut être même plus que des "nationaux"
          "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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          • #20
            @Djigo: Mais alors comment expliquez-vous que tant l'Indochine, la Tunisie et le Maroc n'allaient obtenir leurs indépendances (que le Maroc et la Tunisie n'ont pas acquis véritablement à ce jour) qu'après le début de l'insurrection algérienne de 1954?

            Pour certains analystes, la France pouvaient sacrifier Saïgon, Tunis et Rabat ("ne valant pas un clou"...) mais pas Alger! Ce qui est vrai et donne raison au Général Giap.

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            • #21
              A la différence de l'Indochine, Maroc ou de la Tunisie; il y a lieu de savoir que l'Algérie constituait trois (3) départements français et que lors de l'armistice d'Evian le 18 mars 1962, la France avait succombé à perdre son joyau équivalant à 5 (cinq) fois son territoire actuel. L'histoire méconnaît une telle dérision.

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              • #22
                @Djigo: Mais alors comment expliquez-vous que tant l'Indochine, la Tunisie et le Maroc n'allaient obtenir leurs indépendances (que le Maroc et la Tunisie n'ont pas acquis véritablement à ce jour) qu'après le début de l'insurrection algérienne de 1954?

                Pour certains analystes, la France pouvaient sacrifier Saïgon, Tunis et Rabat ("ne valant pas un clou"...) mais pas Alger! Ce qui est vrai et donne raison au Général Giap.
                n'y voit aucune calendrier dans ces événements, le processus de décolonisation été enclenché et été irréversible, sinon faut dire ce qu'il en été l'armée française n'été pas en déroute en algérie, ça s'est décidé au niveau politique.
                "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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                • #23
                  Pour Giap, Diên Biêh Phu ne constituait "qu'un tour de chauffe" pour l'armée française et le peuple algérien lui "sonnera" (sic) l'Algérien l'ultime hallali. Visionnaire le Général Giap?

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                  • #24
                    Et pourtant, tout l'intérêt consisterait à savoir pourquoi-une fois obtenue- la révolution algérienne allait, malgré tout, échouer en sa mise en pratique (notamment lors de son programme de réforme agraire ( "inégociable" selon Krim BelKacem à Evian) et fut-ce t-il un tort? La question mérite, à tout le moins, d'être exposée.

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                    • #25
                      Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue. Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France. Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi. Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu. Crachant sur l'hypocrisie des politiques. Marqué par une amertume profonde.

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                      • #26
                        Effectivement l "ALN a été défaite militairement , et le coup de grace a ete donner par l arrivéé de DEGaulle , les maquisards rescapés vivaient dans des grottes et mangeaient des racines et des glands , par contre dans les villes il y avait encore des attentats , c'est ce que m'ont raconté mes oncles qui ont connus cette époque, une fois le cesser le feu est proclamé tous les collabos ont endossé les treillis de PARA pavanons dans les rues d'Alger à la recherche des vrai Moujahidines qui connaissent leur passé ; ils les ont tous liquidé , ces même collabos se sont accapare les belles villas et chateaux des colons et pieds noirs et les postes administratif , et ils ont ecris l'histoire à leur façon , maintenant à nous les jeunes d'ecrire la vrai histoire .
                        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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                        • #27
                          L'effondrement de l'Empire Ottoman est un complot identitaire. Le républicanisme turc est un échec du fait de la différenciation d'une identité asiatique distincte. La France s'est corrompue dans ce qui n'est rien d'autre qu'une division mondiale. Le même reproche lui est à faire pour avoir favorisé la rupture fraternelle d'avec l'Afrique. Une libéralisation économique sur fond de justice sociale suffit, fort heureusement, à réparer les injustices.

                          C'est même la desolidarisation européenne qui a poussé l'URSS à s'autodetruire. Ce n'est pas aux Russes de faire tout le travail avec un Monde Arabe et des USA esseulés dans la défense des libertés. Il faut espérer que la Russie ne cautionne pas cette mascarade africano-asiatique encore en cours. Une culpabilité de la division attribuable à la Turquie entre autres en échange des contreparties capitalistes internes à ce pays. C'est à partir de l'effondrement de l'Empire Ottoman que la Turquie est devenue monarchiste, abandonnant l'universalité républicaine en faveur de l'homme de tout genre et de toute apparence. La division est un renoncement (pour l'argent) d'une identité dans l'islamité. C'est ce résultat qui attend le wahabisme qui, au lieu de contrecarrer cette évolution négative, ajoute de la division par les conséquences d'une dépréciation de l'islam et du politique qui, soit dit en passant, s'épousent parfaitement dans la République Révolutionnaire laïque.
                          Un morcellement mondialiste détestable qui prend en otages et les religions et le processus révolutionnaire par la consécration d'une parenté humaine à la democratie des idées. Jaurès a regardé plus haut que les cieux, et c'est le trahir que de soutenir la division.
                          Dernière modification par jour, 27 décembre 2014, 08h28.

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                          • #28
                            Messieurs Poutine et Valls ajoutent du crédit à leur vision en condamnant le vrai antisémitisme, doctrine mère de la division dans un délire à propos d'une émancipation politique dans une supposée préférence que Dieu jetterait sur certains et pas d'autres. Cela relève d'une appreciation privée. La politique est englobante, elle consacre Dieu même dans un idéal de fonctionnement dans une coopération de chacun dans l'activité économique, avec toujours en vue que le bonheur est à l'appréciation de Dieu. La justice n'étant qu'un avant goût du bonheur.

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                            • #29
                              Ce n'est ni la faiblesse de la France due à la guerre au Vietnam ni la faiblesse de l'ALN par rapport à la force colonialiste qui ont déterminé le cours de l'histoire . Ce qui a oblige la France à lâcher prise sur l'Algérie est la force grandiose du combat pour l'indépendance mené sans arrêt par des générations successive d'Algériens. Ce sont les multiples souffrances subies et la barbarie des crimes perpétrés qui ont eu le plus d'impact sur le résultat final.

                              Les algériens n'ont jamais abandonné la lutte contre les envahisseurs, ils ne se sont jamais plié à la fatalité et ont de tout temps sacrifié vie et richesse pour la réalisation du rêve collectif qui est celui de libérer la terre et l'esprit du despotisme et de l'injustice.

                              Aucune force ne peut faire plier la détermination du peuple, ceux d'avant disaient que si les agresseurs avaient les armes , les soldats et les avions, le peuple avait le temps et un idéal. Le temps fait tomber des empires et l'idéal détruit les mensonges.

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                              • #30
                                Et surtout ne pas considérer que la révolution algérienne n'a commence qu'en 54 et qu'elle s'est terminée en 62, penser ainsi c'est réduire la révolution à une révolte armée . La révolution est le changement radical , sommes nous si dupes pour croire que la lutte est finie et que tous les objectifs sont atteints ? Certes les algériens prennent des vacances mais reprennent toujours le combat .

                                Sur ce plan, la révolution algérienne est inattaquable, celui qui doute n'a qu'à aller se reposer ou même dormir, personne ne lui reprochera d'être épuisé .

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