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In Salah : Très forte mobilisation populaire contre le gaz de schiste

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  • #16
    Nous avons assisté à une floraison de mots et des textes assassins suscitant l’angoisse et la peur suite à l'engagement du gouvernement dans l'exploitation du shit.
    je pense qu'ils auront plus de succès avec le SHIT....
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #17
      LES POPULATIONS DES RÉGIONS MITOYENNES AFFLUENT EN MASSE
      In Salah ne décolère pas



      Au sixième jour de la manifestation, les populations des régions mitoyennes affluent en masse à In Salah, où des milliers de citoyens manifestent en famille contre le gaz de schiste.


      Les renforts sécuritaires continuent d’arriver dans la région, et la RN1 a été encore une fois coupée à la circulation. Mis à part les grands renforts sécuritaires déployés aux portes d’In Salah, et qui donnent l’image d’une avant-bataille, des sources locales affirment que la situation est plutôt calme en ville où la population manifeste pacifiquement et en famille. Par contre sur la RN1, qui a été à nouveau coupée à la circulation, la situation est plus ou moins tendue. Des protestataires ont immobilisé sept camions de transport de carburant, selon nos sources. Entre-temps, des populations en provenance de localités mitoyennes à l’exemple d’Inghar, à 65 km d’In Salah où le chef de daïra a été également chassé de la ville, continuent d’affluer. Aussi, d’autres villes dépendant de la wilaya d’Adrar, en l’occurrence Tit, Aoulef et Akebli, qui se situent approximativement à 120 km du lieu de la manifestation.


      Le fait nouveau, révèlent nos sources, est le soutien du mouvement touareg «Mefrat» de Tamanrasset à la population d’In Salah. Quelques dizaines de personnes sont arrivées hier, à bord de deux bus, dans la région pour se joindre à la manifestation. La grève générale perdure, commerces et offices publics et privés demeurent à l’arrêt. Les écoliers n’ont toujours pas rejoint leurs bancs d’école. Le wali de Tamanrasset, qui selon nos sources, aurait signé une réquisition pour une intervention qui devait avoir lieu hier, a été sommé par sa hiérarchie de rester sur place, à In Salah. «Les autorités publiques hésitent encore à intervenir de peur que la colère ne se propage dans d’autres régions du sud», concluent nos sources.



      Le Soir d'Algérie
      07.01.15
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #18
        Abbas Bouâmama, sénateur RND de Tamanrasset :
        «J’ai attiré l’attention de Sellal il y a une année»





        Le Soir d’Algérie : Que vous inspirent les évènements d’In Salah ?

        Abbas Bouâmama : La situation m’inquiète au plus haut point. Je la redoute dans le sens, où six jours après le début de la contestation, le gouvernement n’a pas encore bougé. Si jamais il y a dérive, nous tenons le Premier ministre Abdelmalek Sellal, pour le principal responsable.
        Car nous avons attiré son attention il y a plus d’une année sur l’inquiétude de la population du Sud quant au projet d’exploitation du gaz de schiste.
        De ma tribune au parlement je l’ai interpellé lors de son passage devant le Sénat, lui suggérant la nécessité de faire un travail de sensibilisation auprès de cette population.

        Qu’est-ce que vous avez plus précisément suggéré ?

        Il fallait expliquer ce projet aux habitants de la région et les rassurer sur les risques écologiques qu’ils soupçonnent. Les jeunes du Sud sont aujourd’hui très conscients et à l’ère du temps. Il y a parmi eux des ingénieurs et techniciens supérieurs spécialisés dans plusieurs domaines, y compris celui des hydrocarbures.
        Il fallait leur expliquer les technicités prévues pour mener à bien ce projet, et les prédispositions prises pour protéger l’environnement et surtout la nappe phréatique de la région.
        Mais Sellal, a dû penser que j’intervenais, ce jour-là, pour le plaisir de parler. Aujourd’hui, il est trop tard, et la position de la population d’In Salah est mienne. Son opinion est souveraine, et je suis un représentant du peuple.

        Qu’est-ce qui a le plus provoqué la colère de la population ?

        C’est la visite en catimini du ministre de l’Energie avec ceux de l’Environnement et des Ressources en eau, pour l’inauguration du premier puits de gaz de schiste dans la région. C’était une grande erreur, dans le sens où ils se sont dirigés de l’aéroport, droit vers le site de forage, avant de refaire le même chemin. La population s’est sentie humiliée et déconsidérée. Le gouvernement n’a consacré à cet évènement sensible que quelques minutes au journal télévisé de 20h. Il n’a pas joué son rôle.

        Les autorités publiques ont choisi la répression comme mode opératoire, qu’en pensez-vous ?


        La répression est un comportement non responsable et inacceptable. Il fallait dialoguer avec la population, même si couper la route à la circulation n’est pas un comportement exemplaire. S’il y a une autre intervention des forces de l’ordre, ça sera une grande erreur. La violence engendre la violence et il ne faut pas oublier qu’il y a maintenant des femmes et des enfants parmi les protestataires. Aussi, beaucoup de gens affluent d’autres régions mitoyennes pour se joindre aux manifestations.

        Le Soir d'Algérie
        07.01.15
        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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        • #19
          Il était accompagné par un groupe d’experts en gaz de schiste
          Le SG de l’Intérieur chassé d’In Salah


          Au septième jour de la manifestation, le SG du ministère de l’Intérieur, Ahmed Adli, accompagné d’un groupe d’experts en gaz de schiste, a été chassé par la population, à peine quelques instants après l’atterrissage de l’avion à l’aéroport d’In Salah.

          Les manifestants d’In Salah qui réclament depuis samedi dernier, le Premier ministre, ont été étonnés de voir en la personne du SG du ministère de l’Intérieur, l’émissaire du gouvernement.
          Hier, leur réaction était aussi vive que ferme. Ahmed Adli, ex wali de Ghardaïa, a été chassé de la ville. «La nouvelle de l’arrivée du SG de l’Intérieur, accompagné par un groupe d’experts en gaz de schiste, circulait déjà, la matinée, dans la ville. A peine l’avion avait atterri, qu’un groupe de manifestants s’est dirigé vers l’aéroport, signifiant à la délégation qu’elle n’était pas la bienvenue», rapportent des sources locales, qui affirment que la population a juré de ne pas décamper avant l’arrivée sur les lieux du Premier ministre. «Il n’y aura de dialogue qu’avec Abdelmalek Sellal», scandaient les manifestants, selon toujours des sources locales.

          Pour afficher leur détermination, les protestataires qui campent depuis sept jours devant le siège de la daïra, ont sacrifié vers 15h, un chameau, avant de baptiser le lieu «Place de la Contestation». Un geste qui n’a pas manqué de susciter quelques inquiétudes parmi les observateurs des évènements dans la région. «Vous savez que le printemps arabe en Égypte, a commencé avec le sacrifice de deux chameaux à la place Tahrir. Les autorités du pays devraient prendre les choses un peu plus au sérieux et trouver rapidement une solution qui puisse calmer les esprits et faire rentrer les gens chez eux», souligne un notable de la ville.


          Les travailleurs de la GTP In Salah en grève illimitée

          Les travailleurs de la société nationale des grands travaux publics (GTP), d’In Salah, sont rentrés hier, en grève illimitée.
          Cette action, affirment des sources locales, se veut un geste de solidarité avec la population d’In Salah qui manifeste contre l’exploitation de gaz de schiste dans la région.

          Le site expérimental inauguré en catimini par le ministre de l’Energie, le 24 décembre 2014, et qui a été à l’origine des évènements, se trouve à proximité de la GTP In Salah, plus précisément à Tidikelt. Les travailleurs ont conditionné la reprise du travail, par l’arrêt immédiat du projet tant décrié.


          Forte affluence de renforts sécuritaires… et de populations de régions solidaires


          Selon toujours des sources locales des renforts sécuritaires continuent d’affluer, et stationnent aux portes de la ville. «Six avions transportant des policiers anti-émeute, sont arrivés mardi au soir, et trois autres sont arrivés dans la matinée d’aujourd’hui (hier ndlr), mercredi, pour renforcer la présence sécuritaire. Il y a eu également l’arrivée de quatre hélicoptères transportant de la logistique», affirment les mêmes sources qui n’excluent pas une imminente intervention des forces de l’ordre en ville.

          Pour rappel, plusieurs unités d’intervention de la gendarmerie arrivent depuis samedi dernier, de Tamanrasset, Ghardaïa et Ouargla.
          Entre temps, les populations des localités mitoyennes continuent de marcher vers In Salah pour prêter main forte à une population qui manifeste en famille. Il est à signaler enfin, que la RN 1 reste coupée à la circulation par les protestataires.


          Le chef de daïra d’In Salah démissionne

          Le chef de daïra d’In Salah, Moulay Abdelkader, a annoncé hier sa démission devant les notables et représentants des manifestants de la ville, affirment des sources locales. Le wali de Tamanrasset n’a pas accepté la démission, précisent les mêmes sources.

          Moulay Abdelkader, qui a déjà servi dans les mêmes fonctions, à Timimoun et Zelfana, avait été avisé par sa hiérarchie, 15 jours avant le début des évènements à In Salah, pour se préparer à occuper le même poste à Médéa. Une situation qui a dû le retenir sur place.

          Dès le début des manifestations, la population réclamait son départ.
          Il est à signaler que Moulay Abdelkader est natif de la région de Ouargla et ses oncles maternels sont du Ksar des Marabouts d’In Salah. Sujet à de fortes pressions, ses liens familiaux avec les gens de la région, auraient influé sur sa décision, selon nos sources.


          Le Soir d'Algérie
          08.01.15
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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          • #20
            C’est la visite en catimini du ministre de l’Energie avec ceux de l’Environnement et des Ressources en eau, pour l’inauguration du premier puits de gaz de schiste dans la région. C’était une grande erreur, dans le sens où ils se sont dirigés de l’aéroport, droit vers le site de forage, avant de refaire le même chemin. La population s’est sentie humiliée et déconsidérée.
            Au septième jour de la manifestation, le SG du ministère de l’Intérieur, Ahmed Adli, accompagné d’un groupe d’experts en gaz de schiste, a été chassé par la population, à peine quelques instants après l’atterrissage de l’avion à l’aéroport d’In Salah.
            Ils auraient dû caillasser ces suppôts des compagnies Françaises qui veulent transformer le Sahara Algérien en un désert radioactif Nigérien bis.
            Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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