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Je reviens d'In-Salah

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  • #16
    L'unanimisme dans lequel l'ignorance est véhiculé par quelques "ingénieurs" et quelques politiciens qui hatisent les peurs et les craintes.

    Il est légitime et compréhensible que les populations du sud craignent pour la source la plus précieuse de leur vie, une ressource formée pendant des siècle qu'est la nappe albienne.

    Sauf que les techniques de puits horizontaux sont méconnues des algériens qui ne les maitrisent pas, et ce n'est pas les algériens de la Sonatrach qui peuvent en parler. Qu'ils soient du sud ou du nord, mais les experts de ces techniques de forage. Il est vital pour l'Algérie de forger ses propres compétences sur le sujet, car le gaz et pétrole de schiste sera incontestablement une des futures ressources fossiles du prochain siècle, sauf à des avancées technologiques inconnues à ce jour. Les puits forgsà Insallah sont expérimentaux, permettant de mieux maitriser et évaluer la complexité technique et le modèle économique de cette ressource.

    La peur est toujours alimentée par l'inconnu et l'ignorance, quand en plus ca devient une espèce de mayonnaise politicienne et sociale, c'est inquiétant qu'une population refuse meme de débattre et de s'informer sur le sujet, au nom de ses propres convictions, forgés par la peur. Que ces ingénieurs savants participent aux opérations d'exploration et informent les populations en toute transparence, connaissance de cause et objectivité, si ca permet de rassurer sur les risque de cette évaluation.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #17
      Hbibna ott wech rak !

      Que ces ingénieurs savants participent aux opérations d'exploration et informent les populations en toute transparence, connaissance de cause et objectivité, si ca permet de rassurer sur les risque de cette évaluation.
      En espérant qu'ils auront la bénédiction des autorités "compétentes",la voix du chef de Daira compte pour du beurre dans ce genre de décision...

      Sinon pouvons-nous être SUR sans le moindre doute possible que cela ne causera pas de dégâts?

      Il suffit d'une étincelle devant une pompe d'essence et BOUM!

      Dans le cas de ce forage hyper compliqué nous ne pouvons nous permettre.

      Il suffit d'une infime erreur et VLAN !

      Au plaisir de relire !
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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      • #18
        Saha Ott

        La peur est toujours alimentée par l'inconnu et l'ignorance, quand en plus ca devient une espèce de mayonnaise politicienne et sociale, c'est inquiétant qu'une population refuse meme de débattre et de s'informer sur le sujet, au nom de ses propres convictions, forgés par la peur.
        Faut lire en travers des esprits ;
        Il ne s'agit pas de peur .. mais d'erreur !
        Le sud a été laissé pour compte trop longtemps ..
        La plus grosse ghelta commise par le système depuis l'indépendance..
        Il suffit de voir les députés du sud à la télé - des figurants au parlement !..
        Personne ne les écoute, ne les consulte, ou ne leur parle même..
        Tous les programmes bénéficient au nord.. pourquoi se leurrer ?
        Vraiment !.. nous avons commis une erreur politique impardonnable !

        Bon retour Ettargui

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        • #19
          Saha Arayzon,

          Le risque 0 n'existe pas, sauf que le risque que tu identifies n'estpas spécifique au gaz de schiste. Le risque de micro fissures, affirmés par ces ingénieurs savants semble incompréhensible quand on examine les profondeurs en question, dans le cas de notre gaz de schiste. Il y a aussi le risque de fuites, et il semble qu'il existe des techniques, chères, pour mieux l'encadrer, qui là aussi, n'est pas spécifique au gaz de schiste. Et enfin, la consommation en eaux pour cette fracturation est plus importante, mais pas fondamentalement, par rapport à la fracturation, déjà usitée par Sonatrach, pour le pétrole conventionnel.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #20
            @Capo

            Il me semble qu'il faut éviter de parler du sud, et des populations du sud, de cette manière, car c'est ignorer tout les efforts fait par l'état vis à vis de certaines villes, et oublier que les besoins des villes du sud sont très spécifiques, au vu de leur configuration sociale, économique et démographique.

            Croire que l'état peut faire le développement économique de ces régions, comme d'ailleurs le nord est l'une des raison de l'échec économique algérien. L'état peut accompagner, faciliter, former, impulser, mais l'époque où l'état est l'agent économique principal est bel et bien révolu, partout en Algérie. Je ne crois pas que les déficiences de l'état, dans ces domaines, soient spécifiques au sud...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #21
              Ott

              Il me semble qu'il faut éviter de parler du sud, et des populations du sud, de cette manière, car c'est ignorer tout les efforts fait par l'état vis à vis de certaines villes, et oublier que les besoins des villes du sud sont très spécifiques, au vu de leur configuration sociale, économique et démographique.
              Il me semble que tu devrais aller au Sud

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              • #22
                Je connais Capo, tu veux construire Burj Khalifa à Tam ou Djanet? ou un Hajar à knedsa?

                Les grossières erreurs faites au sud ont été idéologiques avec la révolution agraire, et économiques avec certains barrages qui ont bouleversé un savant équilibre. Le modèle économique de croissance dans le sud ne peut pas etre n'importe quoi, pour des raisons évidentes. Et c'est les gisements de croissance qu'il faut imaginer dans le sud, qui se comptent sur les doigts d'une main...

                On a trop pris l'habitude de la revendication et de la lamentation, au lieu d'etre force de proposition...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #23
                  Ott

                  Je connais Capo
                  J'espère que tu as aimé les fantastiques stations touristiques du sud .. et le bien-être dégagé par les populations

                  tu veux construire Burj Khalifa à Tam ou Djanet? ou un Hajar à knedsa?

                  Je comprends que les "programmes de développements" s'établissent naturellement autour d'infrastructures déjà existantes .. au nord !.. Ce que je ne comprends pas .. est que tu me parles de "projet béton" au sud

                  Mais bon.. soit tu manques clairement d’imagination ce soir .. soit tu ne veux pas tirer les marrons du feu

                  bonne nuit ..

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                  • #24
                    Les braves gens de Ain Salah veulent enlever le pain au concombre Saidani et ses comparses .
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #25
                      @Capo

                      Le modèle de développement où l'état est l'agent économique principal a ruiné ce pays, 150 milliards de dollars partis en fumée par l'industrie industrialsante...

                      Croire que l'état peut faire le développement économique de ces régions, comme d'ailleurs le nord est l'une des raisons de l'échec économique algérien. L'état peut accompagner, faciliter, former, impulser, mais l'époque où l'état est l'agent économique principal est bel et bien révolu, partout en Algérie. Je ne crois pas que les déficiences de l'état, dans ces domaines, soient spécifiques au sud...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #26
                        Gaz de schiste : l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?

                        Par Laura thouny-nouvelobs.com


                        Bouteflika vient de donner son feu vert à la ruée vers le nouvel or noir. L'occasion pour la France de tester des alternatives à la fracturation hydraulique ?

                        Les Français ne veulent pas des gaz de schiste chez eux ? Qu'à cela ne tienne. Les expérimentations pourraient être menées en Algérie. Des groupes français seraient en effet en mesure de réaliser très prochainement des recherches sur le territoire algérien concernant les méthodes d'exploitation du fameux gaz. Avec pour objectif de trouver des alternatives "propres" à la technique de fracturations hydraulique , cette injection d'eau et de solvants sous très haute pression accusée de détruire l'environnement et de vider les nappes phréatique.
                        Laurent Fabius,qui s’était dit partisan ( avant Ségolène Royal) de ne pas fermer totalement la porte à cette ressource énergétique, avait révélé la signature imminente d'un partenariat fin 2012. Or le président algérien Abdelaziz Bouteflika vient d'accorder, mercredi 21 mai, son feu vert à l'exploitation des gaz et huile de schiste dans son pays, le Conseil des ministres donnant son accord "pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers." Le tout sans consultation du Parlement algérien ni débat public.
                        GDF Suez "étudie la possibilité"

                        GDF Suez est sur les rangs : l'Algérie fait partie des six pays dans lesquels le géant énergétique français envisage de se lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste, avec l'Allemagne, la Pologne, le Brésil, la Chine et la Grande-Bretagne, où le groupe a déjà annoncé acquis 13 licences d'exploitation. "Nous prenons acte de la loi et nous étudions la possibilité de chercher ou d'exploiter les gaz non conventionnels en Algérie", indique un porte-parole de GDF Suez.
                        L'énergéticien français collabore d'ailleurs déjà avec la compagnie publique pétrolière algérienne Sonatrach pour l'exploitation de gisements de gaz naturel à Touat, dans le sud-ouest de l 'Algerie, sous le nom "TouatGaz".
                        Pourquoi la quinzième puissance pétrolière mondiale se lance-t-elle dans les hydrocarbures non conventionnels ? Alger souhaite sortir du tout-pétrole avant le "pic" pétrolier et gazier qui se profile dans le pays - le moment où la production d'or noir commencera à s'essouffler. Or son sous-sol renferme un gisement de gaz de schiste immense, le troisième mondial, avec 707 trillions de mètres cubes, après la Chine (1.115 trillions de m3) et l'Argentine (802 trillions de m3). Sept bassins potentiels ont été identifiés, dans le sud saharien : Tindouf, Reggane, Timimoun, Ahnet, Mouydir, Ghadames Berkine et Illizi.

                        L'environnement en danger ?

                        Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernement de veiller à "protéger l'environnement" lors de la prospection et de l'exploitation, affirment les autorités. Mais les opposants aux gaz de schiste craignent une catastrophe écologique.D'apres le site d'information Maghreb Emergent, le ministère de l'Energie algérien aurait dans l'idée de produire 60 milliards de m3 par an, soit 12.000 puits à forer sur une durée de 50 ans.
                        Aucune alternative à la fracturation hydraulique n'existant pour le moment, il faudra forcément en passer par cette technique. Or elle nécessite d'énormes quantités d'eau, 10.000 à 15.000 mètres cubes par puits, alors que la ressource est plus que précieuse dans le Sahara algérien - au point de devenir un enjeu de conflits locaux. Les nappes phréatiques qui irriguent les plantations agricoles et constituent les plus grandes réserves en eau du pays seront-elles correctement protégées des produits chimiques employés ? Quelle forme prendra enfin le paysage à la surface des puits ? Maghreb émergent s'interroge :
                        Souhaiterait-on faire du sud algérien un terrain d'expérimentation pour de nouvelles techniques, qui, jusqu'à présent, n'ont pas fait leurs preuves ? Fluoropropane, stimulation électrique, hélium, toutes aussi nuisibles que la fracturation hydraulique ? Cela rappelle la dramatique période des essais nucléaires de Reggane, dans les années 1960, dont la population locale souffre encore."

                        Si GDF Suez ne lorgnait pas également sur la Chine et la Grande-Bretagne, on serait en droit de se poser la question.


                        Laura Thouny - Le Nouvel Observateur
                        Dernière modification par Serpico, 10 janvier 2015, 09h42.

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                        • #27
                          Ott

                          Le modèle de développement où l'état est l'agent économique principal a ruiné ce pays, 150 milliards de dollars partis en fumée par l'industrie industrialsante...
                          Pour beaucoup beaucoup moins, le sud serait un paradis aujourd'hui..
                          Là-bas, les gens ne demandent pas la lune - juste quelques moyens !
                          Mais Allah Ghaleb .. hgerna'houm ;
                          Et pourtant, Ils sont plus cultivés que nous !
                          Malgré cela, ils restent sages .. et ne réclament rien !
                          Ils nous disent juste "dégage"

                          En somme, c'est mérité !!
                          Des dirigeants qui font des ressources naturelles un "secret basé sur le mensonge" ne sont pas digne de confiance !.. Au nord comme au sud, il est temps de leur dire : "assez joué"

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                          • #28
                            Les hotels construits par l'état dans plusieurs villes du sud sont en délabrement avancé, considérés sur dimensionnés par les populations locales, et inapropriés à la demande touristique. Il y a quelques opérateurs touristiques, à Djanet par exemple, qui excellent dans le professionalisme et la connaissance de leur métier. C'est à desprofessionels du tourisme, qu'il faut aider et faciliter, et non à des fonctionnaires du tourisme, comme il est souvent le cas en Algérie...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #29
                              L'unanimisme dans lequel l'ignorance est véhiculé par quelques "ingénieurs" et quelques politiciens qui hatisent les peurs et les craintes.

                              Il est légitime et compréhensible que les populations du sud craignent pour la source la plus précieuse de leur vie, une ressource formée pendant des siècle qu'est la nappe albienne.

                              Sauf que les techniques de puits horizontaux sont méconnues des algériens qui ne les maitrisent pas, et ce n'est pas les algériens de la Sonatrach qui peuvent en parler. Qu'ils soient du sud ou du nord, mais les experts de ces techniques de forage. Il est vital pour l'Algérie de forger ses propres compétences sur le sujet, car le gaz et pétrole de schiste sera incontestablement une des futures ressources fossiles du prochain siècle, sauf à des avancées technologiques inconnues à ce jour. Les puits forgsà Insallah sont expérimentaux, permettant de mieux maitriser et évaluer la complexité technique et le modèle économique de cette ressource.
                              Bonjour ,
                              Les français qui ne sont pas les derniers des cons dans ce domaine ont interdit l'exploitation du gaz de schiste en france , il y'a bien un facteur risque non maitrisé dans les techniques actuelles dont le cout écologique est insupportable pour les populations .
                              dans le cas du Sud algérien et de ses habitants (ainsi que le nord), l'équation est simple , c'est faire le choix entre 400 ans d'eau potable ou 40 ans de recettes pétroliéres additionnelles dont la gabegie et le détournement profiteront plus aux said bouteflika et aux saadani d'Algérie qu'aux in salehois..
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                              Commentaire


                              • #30
                                Les hotels construits par l'état dans plusieurs villes du sud sont en délabrement avancé, considérés sur dimensionnés par les populations locales, et inapropriés à la demande touristique. Il y a quelques opérateurs touristiques, à Djanet par exemple, qui excellent dans le professionalisme et la connaissance de leur métier. C'est à desprofessionels du tourisme, qu'il faut aider et faciliter, et non à des fonctionnaires du tourisme, comme il est souvent le cas en Algérie...
                                la seule maniére d'avancer en algérie est de sonner le glas du pétrole , il est nécéssaire de passer à autre chose de plus raisonnable et de plus durable .
                                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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