Sonatrach est déterminée à aller de l’avant dans son programme de développement des hydrocarbures non conventionnels, en dépit de la contestation qui a pris de l’ampleur dans le sud de l’Algérie.
Le PDG de Sonatrach Saïd Sahnoun, a annoncé, ce dimanche sur les ondes de la radio chaîne 3, que pas moins de 200 puits seront forés chaque année pour produire 20 milliards M3 de gaz par an. Ce programme qui s’étale jusqu’à 2020 nécessite des investissements allant de 60 à 70 milliards de dollars et devrait générer 50 000 emplois directs et indirects.
Sahnoun a signalé que le développement des hydrocarbures non conventionnels permet de faire « une marge et non pas de la rente » comme c’était le cas pour les hydrocarbures conventionnels. Il a d’ailleurs confirmé les avis des experts, selon lesquels, sur 6 dollars investis dans l’exploitation du gaz de schiste on arrive à dégager un bénéfice de 1 dollar. Il a estimé toutefois que cette marge est « suffisamment attractive ». Avec un coût de 18 millions de dollars par puit produisant 250 millions de M3 par jour, l’entreprise est « rentable », d’après les évaluations faites par Sonatrach.
Le premier responsable de la plus grande compagnie en Afrique a tenté de rassurer les populations du sud du pays qui ont affiché clairement leur refus à l’exploitation du gaz de schiste, à travers des manifestations organisées sur l’ensemble des villes du Sahara algérien. « Ce qu’on a fait à In Salah est assez classique. Nous avons utilisé une fracturation hydraulique qui fait appel à un certain nombre d’additifs qu’on ajoute à l’eau. On ne va les importer dans le pays si ils ne font pas l’objet de test et de contrôle de toxicité au niveau de nos laboratoires. Ces additifs constituent moins de 1% de l’eau que nous utilisons », a-t-il avancé. L’implantation des puits se fait sur la base des études sismiques et d’impact sur l’environnement. Le traitement de déblais se fera en temps réel, a-t-il ajouté.
Il a expliqué en outre que Sonatrach a décidé de développer les ressources schisteuses parce que « nous avons besoin d’accroître et de diversifier la base de réserves de sorte que nous puissions disposer d’une offre en ressources qui soient suffisamment flexibles et qui nous permettrait de nous adapter à un environnement en constante évolution ». Selon lui, la consommation interne de l’Algérie en gaz naturel devrait atteindre les 35 milliards de M3 en 2015.
« Nous avons besoin de brasser aussi large que possible », a estimé le PDG de Sonatrach.
El Watan
Le PDG de Sonatrach Saïd Sahnoun, a annoncé, ce dimanche sur les ondes de la radio chaîne 3, que pas moins de 200 puits seront forés chaque année pour produire 20 milliards M3 de gaz par an. Ce programme qui s’étale jusqu’à 2020 nécessite des investissements allant de 60 à 70 milliards de dollars et devrait générer 50 000 emplois directs et indirects.
Sahnoun a signalé que le développement des hydrocarbures non conventionnels permet de faire « une marge et non pas de la rente » comme c’était le cas pour les hydrocarbures conventionnels. Il a d’ailleurs confirmé les avis des experts, selon lesquels, sur 6 dollars investis dans l’exploitation du gaz de schiste on arrive à dégager un bénéfice de 1 dollar. Il a estimé toutefois que cette marge est « suffisamment attractive ». Avec un coût de 18 millions de dollars par puit produisant 250 millions de M3 par jour, l’entreprise est « rentable », d’après les évaluations faites par Sonatrach.
Le premier responsable de la plus grande compagnie en Afrique a tenté de rassurer les populations du sud du pays qui ont affiché clairement leur refus à l’exploitation du gaz de schiste, à travers des manifestations organisées sur l’ensemble des villes du Sahara algérien. « Ce qu’on a fait à In Salah est assez classique. Nous avons utilisé une fracturation hydraulique qui fait appel à un certain nombre d’additifs qu’on ajoute à l’eau. On ne va les importer dans le pays si ils ne font pas l’objet de test et de contrôle de toxicité au niveau de nos laboratoires. Ces additifs constituent moins de 1% de l’eau que nous utilisons », a-t-il avancé. L’implantation des puits se fait sur la base des études sismiques et d’impact sur l’environnement. Le traitement de déblais se fera en temps réel, a-t-il ajouté.
Il a expliqué en outre que Sonatrach a décidé de développer les ressources schisteuses parce que « nous avons besoin d’accroître et de diversifier la base de réserves de sorte que nous puissions disposer d’une offre en ressources qui soient suffisamment flexibles et qui nous permettrait de nous adapter à un environnement en constante évolution ». Selon lui, la consommation interne de l’Algérie en gaz naturel devrait atteindre les 35 milliards de M3 en 2015.
« Nous avons besoin de brasser aussi large que possible », a estimé le PDG de Sonatrach.
El Watan
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