Dans un entretien express accordé au journal français Le Figaro, le numéro deux du parti dissous, Ali Benhadj ressasse «ses convictions» d’islamiste intégriste. Les mêmes qu’il sert depuis sa sortie de prison en 2003, en prenant soins à chaque interview de les mettre au goût du jour en tentant de coller «à l’actualité».
Ali Benhadj, qui ne suscite plus ni l’intérêt des foules, ni celui des médias, depuis le retour en Algérie de son compère Rabah Kébir, ne comprend pas pourquoi son compagnon, celui avec lequel il a dirigé le parti islamiste dissous, a «droit à tous les honneurs et pas lui». Il s’en étonne et le fait savoir au journaliste qui recueille ses propos pour le journal Le Figaro. Propos publiés dans son édition du 21 novembre 2006. «Pourquoi ce groupe a-t-il des honneurs, alors que moi, le numéro deux du FIS, on m’empêche de m’exprimer ?» s’interroge Ali Benhadj qui revendique un statut particulier tout en s’insurgeant contre le fait que le pouvoir continue à décider de la recomposition du champ politique. Répondant à une question relative au retour au maquis de terroristes élargis dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation, l’intégriste, aux prêches incendiaires, dit rejeter la politique de réconciliation initiée par le président de la République, et déclare tout ignorer du retour des repentis au maquis. Il affirme en revanche que «la crise» durera tant que «le pouvoir illégitime» signe des contrats avec des compagnies étrangères. Principalement occidentales. Les pays d’origine de ces dernières sont selon lui tout autant responsables que «le régime algérien» et doivent par conséquent en payer le prix. «En particulier la France». Un pays que Ali Benhadj dit ne pas être à l’abri des attaques terroristes du GSPC. Groupe qui, pour rappel, a fait allégeance à El Qaïda que dirige le Saoudien Ben Laden. L’intégriste, qui justifie l’action du numéro un de l’organisation terroriste, victime selon lui d’injustice, déclare que «les groupes armés qui sont apparus ces dernières années dénoncent la collusion entre les régimes arabo-musulmans et les Occidentaux. S’ils ont la capacité de frapper à l’extérieur, ils ne se gênent pas, y compris en France". Interrogé sur la disparition de son fils qui aurait pris le maquis, dont il dit tout ignorer, le bras droit de Abassi Madani soutient que cette disparition dont il dit tout ignorer incombe aux services de sécurité. Il «appuie» sa déclaration en soutenant que «ses droits civils et politiques ne sont pas respectés en vertu de la charte pour la réconciliation nationale». Une charte qu’il rejette pourtant en bloc. S. A. LeSoirD'Algérie
Ali Benhadj, qui ne suscite plus ni l’intérêt des foules, ni celui des médias, depuis le retour en Algérie de son compère Rabah Kébir, ne comprend pas pourquoi son compagnon, celui avec lequel il a dirigé le parti islamiste dissous, a «droit à tous les honneurs et pas lui». Il s’en étonne et le fait savoir au journaliste qui recueille ses propos pour le journal Le Figaro. Propos publiés dans son édition du 21 novembre 2006. «Pourquoi ce groupe a-t-il des honneurs, alors que moi, le numéro deux du FIS, on m’empêche de m’exprimer ?» s’interroge Ali Benhadj qui revendique un statut particulier tout en s’insurgeant contre le fait que le pouvoir continue à décider de la recomposition du champ politique. Répondant à une question relative au retour au maquis de terroristes élargis dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation, l’intégriste, aux prêches incendiaires, dit rejeter la politique de réconciliation initiée par le président de la République, et déclare tout ignorer du retour des repentis au maquis. Il affirme en revanche que «la crise» durera tant que «le pouvoir illégitime» signe des contrats avec des compagnies étrangères. Principalement occidentales. Les pays d’origine de ces dernières sont selon lui tout autant responsables que «le régime algérien» et doivent par conséquent en payer le prix. «En particulier la France». Un pays que Ali Benhadj dit ne pas être à l’abri des attaques terroristes du GSPC. Groupe qui, pour rappel, a fait allégeance à El Qaïda que dirige le Saoudien Ben Laden. L’intégriste, qui justifie l’action du numéro un de l’organisation terroriste, victime selon lui d’injustice, déclare que «les groupes armés qui sont apparus ces dernières années dénoncent la collusion entre les régimes arabo-musulmans et les Occidentaux. S’ils ont la capacité de frapper à l’extérieur, ils ne se gênent pas, y compris en France". Interrogé sur la disparition de son fils qui aurait pris le maquis, dont il dit tout ignorer, le bras droit de Abassi Madani soutient que cette disparition dont il dit tout ignorer incombe aux services de sécurité. Il «appuie» sa déclaration en soutenant que «ses droits civils et politiques ne sont pas respectés en vertu de la charte pour la réconciliation nationale». Une charte qu’il rejette pourtant en bloc. S. A. LeSoirD'Algérie
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