Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La grève se poursuit, les négociations bloquées!...

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La grève se poursuit, les négociations bloquées!...

    Le statut particulier a, certes, permis une amélioration substantielle des revenus des enseignants, mais il est porteur d’incohérences qui alimentent la grogne des syndicats.

    Adopté, en 2008 du temps de Benbouzid, sous la pression des syndicats autonomes du secteur, le statut particulier des enseignants constitue, depuis, la pomme de discorde entre la majorité des syndicats et le ministère de l’Éducation nationale.

    Très attendu pour prendre en charge les injustices et les défaillances longtemps décriées dans le secteur, et, par ricochet, mettre fin à l’éternel conflit opposant les syndicats à la tutelle, l’adoption de ce statut particulier, “dans la hâte”, pour reprendre le terme de l’actuelle ministre, en l’occurrence Nouria Benghebrit, a, au contraire, donné lieu à de nouveaux “dysfonctionnements et défaillances” que la même ministre reconnaît. D’où les grèves auxquelles appellent cycliquement les syndicats autonomes du secteur. La révision du statut particulier constitue, en effet, la principale revendication.

    Leur plateforme de revendications comprend plusieurs points dont le versement de certaines indemnités et la classification (ou reclassification) de certaines catégories d’enseignants et des corps communs. Les syndicats reprochent à la tutelle de ne pas appliquer certaines dispositions contenues dans le statut particulier. Ils réclament notamment l’application de la disposition relative à l’accès “automatique” des enseignants, après un nombre d’années d’expérience, à certaines catégories, comme stipulé dans le statut particulier, et non après le passage d’un concours comme veut l’imposer la tutelle.

    Reconnaissant “les dysfonctionnements constatés et prouvés”, la ministre de l’Éducation, Mme Benghebrit, qui, il faut le dire, a hérité d’une situation “pourrie”, tente depuis son arrivée à la tête du département de l’Éducation de désamorcer cette situation, en privilégiant le dialogue avec les différents partenaires sociaux. Selon elle, au moins “500 heures” ont été jusque-là consacrées au dialogue avec les différentes parties du conflit. Pour Mme Benghebrit, le règlement des problèmes du secteur demande du temps.

    “La révision d’un statut particulier demande du temps car il ne relève pas exclusivement du département de l’Éducation, mais de bien d’autres secteurs également concernés par ce dossier. Et l’ouverture d’un tel dossier nécessite également un climat de sérénité et de stabilité”, a toujours insisté Mme Benghebrit mettant toujours en avant l’intérêt des élèves, première victime des grèves perturbant leur scolarité depuis des années.

    Pour instaurer ce climat de stabilité, elle a appelé récemment les différentes parties à signer “la charte d’éthique”. “Ce n’est qu’à partir de ce moment que nous pourrons évoquer, point par point, le statut particulier, et ce, dans la sérénité”, juge-t-elle. Néanmoins, l’appel de la ministre n’a pas eu l’effet escompté. Les syndicalistes ne l’entendent pas de cette oreille. Inflexibles, ils font fi de toutes les menaces et ne jurent que par la satisfaction de leurs revendications. Pendant ce temps, les élèves et leurs parents restent les otages de cette crise sans issue…
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Salut hben

    Bizarre bizarre, étrangement ça me rappelle les privilèges dénoncés à l'époque par Claude Allègre...

    Lui aussi avait hérité d'un dossier...pourri...

    Comme quoi ce qui est vrai là-bas l'est ici...

    Commentaire


    • #3
      Salut hben

      Quelles sont les différentes catégories ou grades pour les enseignants de l'éducation nationales ?

      Commentaire


      • #4
        Salut Jawzia

        Quelles sont les différentes catégories ou grades pour les enseignants de l'éducation nationales ?
        C'est un vrai patchwork et une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
        Le ministère joue sur les mots dans cette histoire de statut... Intégration, promotion, catégories en voie de disparition en parlant des PEF, promotion financière pour les PES ayant une licence mais aucune possibilité d'avancement sinon dans la catégorie. Professeur formateur mais il faut un masterII...

        C'est bien simple, tout est fait pour embrouiller son monde et si les profs font grève, ce n'est pas pour plus d'argent, c'est pour que le ministère applique ses engagements signés
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

        Commentaire


        • #5
          Je ne dis pas que la ministre de l'éducation est exempte de tout reproches , mais il faut avouer qu'elle a hérité d'un champ miné ...
          "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

          Commentaire


          • #6
            si les profs font grève, ce n'est pas pour plus d'argent
            Pas pour de l'argent ? Oh quelle belle blague ! (Je vous laisse le soin de bien vous renseigner !!!)

            Ni par par l’intérêt de nos enfants qui trainent à longueur de journée dans nos rues !

            Comme si le niveau de l'enseignement n'était pas aussi catastrophique, ils cassent nos enfants en période critique de l'année, et vont bientot nous parler de "âtaba" (limiter le nombre de cours à préparer pour les examens, le BAC surtout), car les profs ne n'auront pas le temps de rattraper les semaines de coursmanquantes.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

            Commentaire


            • #7
              Objectivement parlant on peut parler d'une rente de situation...

              Il n'y a aucune autre raison, revendication...

              L'argent, l'argent, l'argent...

              Sont mis en avant des effets de manche, la vocation, la transmission des savoirs, le devenir de nos chères têtes "blondes", des mots vides de sens, déconnectés d'une réalité criante...

              Commentaire


              • #8
                Le renoncement du syndicalisme : la négociation pour une prospérité hypothétique dans la stagnation, vision inspirée largement du patronat procapitaliste. Quel patron dans le monde accepterait de voir son oeuvre détruite par la maîtrise et la compréhension atteintes ? Il serait lui alors condamné à innover pour survivre. Dans la réalité, le renouvellement humain veut que le processus destruction innovation assure la démocratie du statut patronal. C'est la preuve certaine que le capitalisme est anti-progrès.

                C'est quotidiennement que le dépassement de chacun dans son travail entre en concurrence avec la survie entrepreunariale qui se trouve pour plus de 90% d'entre elle dans la stagnation. C'est le principe de la momification qui veut figer l'entreprise dans un bout d'éternité en bloquant toutes les forces vives qui deconstruisent tout pour évoluer.

                C'est une partie des conséquences du capitalisme, rebel de la liberté d'aller vers la Lumière.
                Dernière modification par jour, 04 mars 2015, 07h24.

                Commentaire


                • #9
                  Pas pour de l'argent ? Oh quelle belle blague ! (Je vous laisse le soin de bien vous renseigner !!!)
                  En matière de renseignement, il se trouve que j'y suis en plein dedans!
                  Depuis Benbouze, les profs sont jetés à la vindicte publique et malheureusement, par manque d'information ou par paresse intellectuelle, beaucoup tombent dans le panneau, les yeux fermés!
                  Ya weldi on te dit que la grève est d'abord motivée par des engagements non tenus du ministère et tout les ponts d'or dispensés aux profs, qu'on t'a fait croire, ne sont que des chimères!!!
                  Aujourd'hui, le moindre petit gendarme ou policier gagne plus qu'un enseignant du secondaire ayant son masterII... Alors, avant d'écrire des phrase toutes faites, réfléchis un peu!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                  Commentaire


                  • #10
                    Ni par par l’intérêt de nos enfants qui trainent à longueur de journée dans nos rues !
                    parce que les écoles sont devenues des garderies, ces enfants sont soit à l'école soit dans les rues .. ils n'ont pas de chez soi quoi .. leurs maisons ne peuvent plus les contenir, leurs parents ne les supportent plus .; et on vient pleurer leur interet !! laisse moi rire

                    Commentaire


                    • #11
                      la securité est plus chere que l'enseignement
                      normal qu'un policier ou gendarme touche mieux qu'un enseignant qui abrutie les eleves
                      un policier ou un gendarme travaille 24 sur 24
                      un enseignant 10 heures par semaine et a une tabla ta3 khodra fel marché
                      donnes des cours supplementaires cherement (1000 da la séance)à ses eleves le soir

                      Commentaire


                      • #12
                        "un policier ou un gendarme travaille 24 sur 24"

                        Oui au service de la mafia bouteflikienne, pour tabasser tout opposant.

                        " donnes des cours supplementaires cherement (1000 da la séance)à ses eleves le soir "

                        Preuve, qu'ils gagnent leurs salaires honnêtement en travaillant, pas en volant...

                        Je supporte l'enseignant dans ses revendications, si un enseignant ne fais pas sont travail comme faut, c'est à sa tutelle de régler son cas.

                        Quand il y a eu les marches de policiers, il y a quelques mois, tout le monde ou presque les soutenaient, et ça n'a pas pris 10 jours pour régler tous leurs problèmes....

                        Envoyé par Layla
                        parce que les écoles sont devenues des garderies, ces enfants sont soit à l'école soit dans les rues .. ils n'ont pas de chez soi quoi .. leurs maisons ne peuvent plus les contenir, leurs parents ne les supportent plus .; et on vient pleurer leur interet !! laisse moi rire
                        Pas dans tous les cas, mais c'est une autre vérité.
                        Dernière modification par humani, 04 mars 2015, 16h09.

                        Commentaire


                        • #13
                          un enseignant 10 heures par semaine
                          tu plaisantes j'espére !!


                          bonsoir humani
                          oui mais ça existe !! et c'est la grande majorité ..
                          au lieu de rester à la maison à réviser .. non ils trainent dehors .. et on impute ça au prof !!

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour Layla,
                            Je suis d'accord, ça existe, une verité parmi d'autres au sein de notre société.

                            Commentaire


                            • #15
                              voilà humani, c'est une façon de dire que le mal est partout, au sein de la famille, au sein de l’école qui est souffrante, et les responsables sont absents .. mais ce sont les prof qui sont responsable de tout ce malheur !! en fait personne n'assume son role ..

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X