ils sont Plus de 200 à travailler dans les entreprises algériennes
Quand le régime coréen exporte sa main-d’œuvre vers l’Algérie !
Le régime nord-coréen, sous embargo international, arrive à «placer» des milliers de travailleurs à l’étranger pour pouvoir se procurer un peu de devises. Et parmi ces pays qui «offrent» quelques milliers de dollars de survie à l’Etat moyenâgeux de Kim Young Il, il y a l’Algérie.
C’est du moins ce que nous avons pu lire dans un rapport publié en septembre 2014 par une commission d’enquête de l’ONU sur les droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée.
Un rapport qui met à nu des détails glaçants sur les conditions horribles dans lesquelles travaillent les Nord-Coréens dans les installations nucléaires, mais aussi la pratique du travail forcé à l’étranger pour le compte du régime de Pyongyang. On y apprend ainsi qu’environ 52 300 personnes sont dépêchées de force dans pas moins de 16 pays pour y offrir leurs bras dans des conditions inhumaines pour permettre au régime de gagner quelques sous.
Ces contrats de travail frauduleux sont conclus soit avec certains gouvernements, soit via d’autres entreprises qui opèrent à l’étranger. Et pour le cas de l’Algérie, ce sont les entreprises de bâtiment chinoises qui se chargent de faire travailler ces malheureux Nord-Coréens pour le compte du régime de Pyongyang. Ils seraient, d’après le rapport, 200, voire 300 Nord-Coréens à «bosser» en Algérie. Pour un salaire moyen qui se situe entre «120 et 150 dollars par mois» pour un contrat de 3 ans. Mais en réalité, «les vrais salaires sont déposés dans des comptes contrôlés par des sociétés locales nord-coréennes, puis expédiés vers Pyongyang», lit-on dans le document, dont El Watan détient une copie.
La Russie, le Qatar et l’Algérie
Les pauvres tâcherons qui travaillent «12 à 16 heures par jour pour deux jours de repos par mois» perçoivent juste une bourse avec une fausse promesse de recevoir le complément une fois au pays. Au total, le régime de Kim Young Il ramasse une enveloppe qui oscille entre 1,2 à 2,3 milliards de dollars US par an. Cette opération d’exportation du travail de la Corée du Nord est «organisée, gérée et supervisée comme une politique d’Etat», souligne l’Institut d’études politiques d’Asan, qui a enquêté également sur ce phénomène.
Et dans le hit-parade des pays qui aident indirectement la Corée du Nord à faire ce business, on retrouve sans surprises des Etats où les droits de l’homme ne sont pas spécialement respectés. En haut de l’affiche pour l’année 2013, pointe la Russie avec 20 000 travailleurs, talonnée par la Chine avec 19 000, le Koweït 5000, les Emirats 2000, le Qatar 1800, ainsi que le Nigeria et l’Algérie avec 200 ouvriers.
Ces pays sont d’ailleurs régulièrement pointés par le département d’Etat américain dans ses rapports sur la traite de personnes. Les conclusions décapantes du rapport de la commission d’enquête des Nations unies doivent faire l’objet d’un examen durant ce mois au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève.
Mais cette perspective n’effraye pas trop le régime nord-coréen qui s’apprête, avons-nous appris de bonnes sources, à dépêcher en Algérie une délégation pour espérer «porter le novembre de travailleurs nord-coréens à 3000».
Les autorités algériennes vont-elles donner une suite favorable à la requête du régime liberticide et inhumain de Corée du Nord ?
H.M.
el watan
Quand le régime coréen exporte sa main-d’œuvre vers l’Algérie !
Le régime nord-coréen, sous embargo international, arrive à «placer» des milliers de travailleurs à l’étranger pour pouvoir se procurer un peu de devises. Et parmi ces pays qui «offrent» quelques milliers de dollars de survie à l’Etat moyenâgeux de Kim Young Il, il y a l’Algérie.
C’est du moins ce que nous avons pu lire dans un rapport publié en septembre 2014 par une commission d’enquête de l’ONU sur les droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée.
Un rapport qui met à nu des détails glaçants sur les conditions horribles dans lesquelles travaillent les Nord-Coréens dans les installations nucléaires, mais aussi la pratique du travail forcé à l’étranger pour le compte du régime de Pyongyang. On y apprend ainsi qu’environ 52 300 personnes sont dépêchées de force dans pas moins de 16 pays pour y offrir leurs bras dans des conditions inhumaines pour permettre au régime de gagner quelques sous.
Ces contrats de travail frauduleux sont conclus soit avec certains gouvernements, soit via d’autres entreprises qui opèrent à l’étranger. Et pour le cas de l’Algérie, ce sont les entreprises de bâtiment chinoises qui se chargent de faire travailler ces malheureux Nord-Coréens pour le compte du régime de Pyongyang. Ils seraient, d’après le rapport, 200, voire 300 Nord-Coréens à «bosser» en Algérie. Pour un salaire moyen qui se situe entre «120 et 150 dollars par mois» pour un contrat de 3 ans. Mais en réalité, «les vrais salaires sont déposés dans des comptes contrôlés par des sociétés locales nord-coréennes, puis expédiés vers Pyongyang», lit-on dans le document, dont El Watan détient une copie.
La Russie, le Qatar et l’Algérie
Les pauvres tâcherons qui travaillent «12 à 16 heures par jour pour deux jours de repos par mois» perçoivent juste une bourse avec une fausse promesse de recevoir le complément une fois au pays. Au total, le régime de Kim Young Il ramasse une enveloppe qui oscille entre 1,2 à 2,3 milliards de dollars US par an. Cette opération d’exportation du travail de la Corée du Nord est «organisée, gérée et supervisée comme une politique d’Etat», souligne l’Institut d’études politiques d’Asan, qui a enquêté également sur ce phénomène.
Et dans le hit-parade des pays qui aident indirectement la Corée du Nord à faire ce business, on retrouve sans surprises des Etats où les droits de l’homme ne sont pas spécialement respectés. En haut de l’affiche pour l’année 2013, pointe la Russie avec 20 000 travailleurs, talonnée par la Chine avec 19 000, le Koweït 5000, les Emirats 2000, le Qatar 1800, ainsi que le Nigeria et l’Algérie avec 200 ouvriers.
Ces pays sont d’ailleurs régulièrement pointés par le département d’Etat américain dans ses rapports sur la traite de personnes. Les conclusions décapantes du rapport de la commission d’enquête des Nations unies doivent faire l’objet d’un examen durant ce mois au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève.
Mais cette perspective n’effraye pas trop le régime nord-coréen qui s’apprête, avons-nous appris de bonnes sources, à dépêcher en Algérie une délégation pour espérer «porter le novembre de travailleurs nord-coréens à 3000».
Les autorités algériennes vont-elles donner une suite favorable à la requête du régime liberticide et inhumain de Corée du Nord ?
H.M.
el watan
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