La révision de la Constitution, annoncée pour les toutes prochaines semaines, se précise.
Des «indiscrétions» reprises par plusieurs médias se multiplient et confirment nos informations publiées dans nos précédentes édictions. Des sources dignes de foi ont révélé à L'Expression qu'à l'occasion de la journée du Savoir, le 16 avril prochain, le président de la République évoquera la question de la révision de la Constitution. On affirme ainsi que le chef de l'Etat apportera d'importantes précisions sur le dossier. L'hebdomadaire parisien, Jeune Afrique est revenu sur le sujet dans sa dernière édition, lui consacrant un article, repris par nombre de sites d'information algériens. Il y a donc un regain d'intérêt certain qui fait dire à des observateurs que les signes précurseurs d'une révision de la Constitution se font de plus en plus évidents, notamment lorsqu'une chaîne de télévision réputée proche du pouvoir aborde le sujet sur le plateau d'une émission et lance le débat.
Sur le terrain, le projet divise toujours la classe politique. D'un côté, les partis et les personnalités politiques qui soutiennent une révision du texte de la Constitution selon les orientions du président de la République. De l'autre, l'opposition dans son ensemble revendique et n'en démord pas, l'organisation d'élections anticipées, avant de procéder a la révision de la Constitution, prétextant l'absence d'un consensus au sein du pouvoir. Son argumentaire, selon ses différentes réactions, repose essentiellement sur des critiques à l'adresse du pouvoir, basées sur les retards d'application des mesures annoncées par le président de la République. Elle rejette en bloc tout ce qui provient du gouvernement, à l'image du refus de participation signifié aux dernières consultations menées par le directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia.
Elle considère que le pouvoir et toutes ses institutions sont illégales. De leur côté, selon les représentants du FLN et du RND, la révision de la Constitution doit se faire sur le temps. Pour eux, il ne s'agit pas d'un simple document n'ayant cours que l'espace d'une année, mais d'une réelle naissance d'un Etat. Les «amendements profonds» envisagés visent à redéfinir les missions des institutions et à rééquilibrer leurs prérogatives. Par ailleurs, bon nombre d'observateurs s'interrogent sur les démarches de l'opposition et particulièrement celle de la Cnltd. Pour eux, si cette opposition est si représentative, qu'est-ce qui l'empêcherait de militer dans les règles de l'art? Ils estiment quelle n'a qu'à se préparer aux différentes échéances électorales et faire valoir sa popularité, si souvent évoquée. Par ailleurs, ils considèrent que les critiques de l'opposition ne peuvent être fondées du fait qu'on ne peut ignorer les différentes avancées réalisées dans le domaine du développement économique, en politique et en diplomatie. Ils considèrent que durant les seize années écoulées, plusieurs objectifs annoncés par le gouvernement ont trouvé la voie de l'aboutissement. En tout état de cause, la révision de la Constitution continue de nourrir la scène politique. La diversité des sources qui ont manifesté de l'intérêt à la question durant ces derniers jours, ne peuvent être sans fondements. Selon toujours quelques indiscrétions, il serait probable que l'annonce intervienne dans le prochain discours traditionnel du président de la République le 16 avril prochain.
L'Expressiondz
Des «indiscrétions» reprises par plusieurs médias se multiplient et confirment nos informations publiées dans nos précédentes édictions. Des sources dignes de foi ont révélé à L'Expression qu'à l'occasion de la journée du Savoir, le 16 avril prochain, le président de la République évoquera la question de la révision de la Constitution. On affirme ainsi que le chef de l'Etat apportera d'importantes précisions sur le dossier. L'hebdomadaire parisien, Jeune Afrique est revenu sur le sujet dans sa dernière édition, lui consacrant un article, repris par nombre de sites d'information algériens. Il y a donc un regain d'intérêt certain qui fait dire à des observateurs que les signes précurseurs d'une révision de la Constitution se font de plus en plus évidents, notamment lorsqu'une chaîne de télévision réputée proche du pouvoir aborde le sujet sur le plateau d'une émission et lance le débat.
Sur le terrain, le projet divise toujours la classe politique. D'un côté, les partis et les personnalités politiques qui soutiennent une révision du texte de la Constitution selon les orientions du président de la République. De l'autre, l'opposition dans son ensemble revendique et n'en démord pas, l'organisation d'élections anticipées, avant de procéder a la révision de la Constitution, prétextant l'absence d'un consensus au sein du pouvoir. Son argumentaire, selon ses différentes réactions, repose essentiellement sur des critiques à l'adresse du pouvoir, basées sur les retards d'application des mesures annoncées par le président de la République. Elle rejette en bloc tout ce qui provient du gouvernement, à l'image du refus de participation signifié aux dernières consultations menées par le directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia.
Elle considère que le pouvoir et toutes ses institutions sont illégales. De leur côté, selon les représentants du FLN et du RND, la révision de la Constitution doit se faire sur le temps. Pour eux, il ne s'agit pas d'un simple document n'ayant cours que l'espace d'une année, mais d'une réelle naissance d'un Etat. Les «amendements profonds» envisagés visent à redéfinir les missions des institutions et à rééquilibrer leurs prérogatives. Par ailleurs, bon nombre d'observateurs s'interrogent sur les démarches de l'opposition et particulièrement celle de la Cnltd. Pour eux, si cette opposition est si représentative, qu'est-ce qui l'empêcherait de militer dans les règles de l'art? Ils estiment quelle n'a qu'à se préparer aux différentes échéances électorales et faire valoir sa popularité, si souvent évoquée. Par ailleurs, ils considèrent que les critiques de l'opposition ne peuvent être fondées du fait qu'on ne peut ignorer les différentes avancées réalisées dans le domaine du développement économique, en politique et en diplomatie. Ils considèrent que durant les seize années écoulées, plusieurs objectifs annoncés par le gouvernement ont trouvé la voie de l'aboutissement. En tout état de cause, la révision de la Constitution continue de nourrir la scène politique. La diversité des sources qui ont manifesté de l'intérêt à la question durant ces derniers jours, ne peuvent être sans fondements. Selon toujours quelques indiscrétions, il serait probable que l'annonce intervienne dans le prochain discours traditionnel du président de la République le 16 avril prochain.
L'Expressiondz
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