Malgré la baisse des recettes d’hydrocarbures, le climat des affaires contraignant et le principe en vigueur du 51/49%, l’Algérie demeure plus que jamais un terrain d’affaires attractif et, surtout, porteur, notamment en cette période de crise qui paralyse les États européens. Pour preuve, ces délégations d’hommes d’affaires qui se sont pressées au dernier salon de Batimatec. Ou encore, cette visite de Laurent Fabius qui revient, après le lancement de l’usine Renault, procéder à l’inauguration de la société mixte Cital, une joint-venture entre Ferrovial, Alstom et Ema. Cet intérêt des Français pour le marché algérien devient grandissant et stratégique. Les Allemands ne sont pas en reste, puisqu’ils sont les hôtes de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie.
Ce va-et-vient peut s’expliquer par deux raisons au moins.
La première est, sans aucun doute, la visite conduite par le Premier ministre en Chine où pas moins de 15 accords ont été signés, dont celui d’un port aux normes modernes au centre du pays, plus précisément à Ténès. Les pays européens, qui tablaient sur la proximité pour garder l’Algérie dans son giron, ont vite déchanté, quand c’est en la lointaine Chine qu’on est parti chercher les investissements. Il faut dire que cette expédition au pays du Dragon a provoqué un séisme dans les milieux diplomatiques d’Alger, obligés de sortir de leur torpeur pour chasser beaucoup d’idées reçues.
La seconde peut s’expliquer par les nouvelles mesures de restriction sur le commerce extérieur et, plus prosaïquement, sur les importations anarchiques de produits finis dont certains, s’ils ne sont pas inutiles, restent futiles. Il fallait donc à tout prix changer de stratégie et s’impliquer dans les grands projets d’investissement malgré les critiques souvent acerbes, même si elles sont compréhensibles, de ce climat des affaires, qui n’est en somme qu’un obstacle, pas une barrière. Ainsi, si les importations maintiennent l’emploi, l’investissement nous permettra de créer des postes de travail et des infrastructures de base.
Pour ne pas voir ces grands marchés leur échapper dont, par exemple, ces 12 500 km de rail que reluque Alstom, on annonce la visite du président Hollande. Le marché en vaut le déplacement.
Liberté Algérie
Ce va-et-vient peut s’expliquer par deux raisons au moins.
La première est, sans aucun doute, la visite conduite par le Premier ministre en Chine où pas moins de 15 accords ont été signés, dont celui d’un port aux normes modernes au centre du pays, plus précisément à Ténès. Les pays européens, qui tablaient sur la proximité pour garder l’Algérie dans son giron, ont vite déchanté, quand c’est en la lointaine Chine qu’on est parti chercher les investissements. Il faut dire que cette expédition au pays du Dragon a provoqué un séisme dans les milieux diplomatiques d’Alger, obligés de sortir de leur torpeur pour chasser beaucoup d’idées reçues.
La seconde peut s’expliquer par les nouvelles mesures de restriction sur le commerce extérieur et, plus prosaïquement, sur les importations anarchiques de produits finis dont certains, s’ils ne sont pas inutiles, restent futiles. Il fallait donc à tout prix changer de stratégie et s’impliquer dans les grands projets d’investissement malgré les critiques souvent acerbes, même si elles sont compréhensibles, de ce climat des affaires, qui n’est en somme qu’un obstacle, pas une barrière. Ainsi, si les importations maintiennent l’emploi, l’investissement nous permettra de créer des postes de travail et des infrastructures de base.
Pour ne pas voir ces grands marchés leur échapper dont, par exemple, ces 12 500 km de rail que reluque Alstom, on annonce la visite du président Hollande. Le marché en vaut le déplacement.
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