Ifigha-Centre (60 km à l’est de Tizi-Ouzou), chef-lieu de commune que l’on désigne encore ici sous le nom de l’Arbaâ, le climat est encore à l’inquiétude au lendemain de l’accrochage sanglant en fin d’après-midi de dimanche dernier entre les éléments de l’armée et un petit groupe terroriste auquel fut tendue une embuscade à 300 m en aval du village Achallam, opération ayant également entraîné la mort d’un jeune militaire qui a succombé dans la même soirée à ses blessures à l’hôpital d’Azazga où il avait été évacué par les citoyens.
C’était celui-là même qui avait abattu l’un des terroristes avant que les deux autres ne ripostent et l’atteignent de plusieurs balles, selon des renseignements recueillis sur place jeudi. Mercredi, une fausse alerte a secoué le chef-lieu. Trois suspects, portant barbe et en tenue afghane circulant à bord d’une Peugeot 504 ont provoqué une panique généralise même chez la communauté scolaire ayant entraîné le déploiement des éléments de la garde communale devant le portail de l’école. Ces suspects seront relâchés après vérification de leur identité.
Ainsi, la présence de ce groupe armé dont le nombre est estimé à une douzaine d’éléments, remonte à deux ans, selon certaines sources, et à une année selon d’autres. Il serait derrière l’attaque du fourgon blindé de novembre 2004 ayant entraîné la mort d’un jeune convoyeur de fonds à un kilomètre à vol d’oiseau du repaire de ces sanguinaires, véritable nid d’aigle, qui est situé à moins de 400 m du village au milieu d’un impénétrable maquis et d’inaccessibles rochers truffés de caches.
C’est là qu’ils ont installé leur poste d’observation, confie un élu et réinvesti les caches de l’ALN. Avec des jumelles, la vue porte en effet sur une bonne partie du sud-est de la Kabylie. Pourquoi leur présence qui relève du secret de Polichinelle dans toute la région, n’a-t-elle pas suscité méfiance ? Des membres du comité de village d’Achallam affirment que ces jeunes sanguinaires bien rasés et bien habillés, n’ont jamais transité par leur village ni dépassé la piste Touzouight, fréquentée par les paysans et laquelle attire également les sportifs qui viennent y faire leur footing. Le terroriste abattu, originaire de la Kabylie maritime aurait été aperçu non seulement à Ifigha, mais aussi à Azazga et Bouzeguène. Voyageant en petits groupes, ils descendent à Assif Ousserdoun sur le CW 251 à quelques centaines de mètres en aval, venant d’Azazga avant de rejoindre à travers la piste leur gîte situé à proximité d’oliveraies et de carrières de pierres.
C’est d’ailleurs, en remontant la piste qu’ils furent cueillis à 17h05 par l’armée à 300 m du village et de la mosquée et à 150 m du sanctuaire de chikh Ahmed Ben El Kadhi El Ghobrini, roi de Koukou, tué lors d’une bataille à Tizi- Nath-Aïcha (Thenia) par la soldatesque de Kheir-Eddine Barberousse en 1527 et à 300 m du village et de la mosquée où ils n’ont jamais mis les pieds selon un membre du comité de village.
L’endroit où ils furent abattus, Thabourth Guesghi, et où l’on s’est rendu jeudi avec trois villageois, est situé à quelques dizaines de mètres à peine de leur cache. Les traces de l’embuscade y sont encore perceptibles.
“L’officier commandant l’opération a voulu capturer vivant le terroriste tué. Celui-ci avait réussi à se débattre et sortir du sachet son kalashnikov avant de se faire abattre par le militaire qui sera à son tour atteint de plusieurs balles par ses deux acolytes qui eurent le temps d’extirper de leur sac à dos leurs armes essuyant à leur tour des feux nourris dans leur fuite”. Le cadavre du terroriste abattu a été exposé toute la nuit à la place du village par l’armée. Ce n’est que le lendemain qu’il sera évacué par la Protection civile à l’hôpital d’Azazga. L’élimination de ce petit groupe mettra-t-elle fin à la psychose qui fait qu’aucun automobiliste n’ose circuler de nuit sur le tronçon Azazga-Bouzeguène en aval et au climat d’insécurité régnant dans la région ?
Par le soir
C’était celui-là même qui avait abattu l’un des terroristes avant que les deux autres ne ripostent et l’atteignent de plusieurs balles, selon des renseignements recueillis sur place jeudi. Mercredi, une fausse alerte a secoué le chef-lieu. Trois suspects, portant barbe et en tenue afghane circulant à bord d’une Peugeot 504 ont provoqué une panique généralise même chez la communauté scolaire ayant entraîné le déploiement des éléments de la garde communale devant le portail de l’école. Ces suspects seront relâchés après vérification de leur identité.
Ainsi, la présence de ce groupe armé dont le nombre est estimé à une douzaine d’éléments, remonte à deux ans, selon certaines sources, et à une année selon d’autres. Il serait derrière l’attaque du fourgon blindé de novembre 2004 ayant entraîné la mort d’un jeune convoyeur de fonds à un kilomètre à vol d’oiseau du repaire de ces sanguinaires, véritable nid d’aigle, qui est situé à moins de 400 m du village au milieu d’un impénétrable maquis et d’inaccessibles rochers truffés de caches.
C’est là qu’ils ont installé leur poste d’observation, confie un élu et réinvesti les caches de l’ALN. Avec des jumelles, la vue porte en effet sur une bonne partie du sud-est de la Kabylie. Pourquoi leur présence qui relève du secret de Polichinelle dans toute la région, n’a-t-elle pas suscité méfiance ? Des membres du comité de village d’Achallam affirment que ces jeunes sanguinaires bien rasés et bien habillés, n’ont jamais transité par leur village ni dépassé la piste Touzouight, fréquentée par les paysans et laquelle attire également les sportifs qui viennent y faire leur footing. Le terroriste abattu, originaire de la Kabylie maritime aurait été aperçu non seulement à Ifigha, mais aussi à Azazga et Bouzeguène. Voyageant en petits groupes, ils descendent à Assif Ousserdoun sur le CW 251 à quelques centaines de mètres en aval, venant d’Azazga avant de rejoindre à travers la piste leur gîte situé à proximité d’oliveraies et de carrières de pierres.
C’est d’ailleurs, en remontant la piste qu’ils furent cueillis à 17h05 par l’armée à 300 m du village et de la mosquée et à 150 m du sanctuaire de chikh Ahmed Ben El Kadhi El Ghobrini, roi de Koukou, tué lors d’une bataille à Tizi- Nath-Aïcha (Thenia) par la soldatesque de Kheir-Eddine Barberousse en 1527 et à 300 m du village et de la mosquée où ils n’ont jamais mis les pieds selon un membre du comité de village.
L’endroit où ils furent abattus, Thabourth Guesghi, et où l’on s’est rendu jeudi avec trois villageois, est situé à quelques dizaines de mètres à peine de leur cache. Les traces de l’embuscade y sont encore perceptibles.
“L’officier commandant l’opération a voulu capturer vivant le terroriste tué. Celui-ci avait réussi à se débattre et sortir du sachet son kalashnikov avant de se faire abattre par le militaire qui sera à son tour atteint de plusieurs balles par ses deux acolytes qui eurent le temps d’extirper de leur sac à dos leurs armes essuyant à leur tour des feux nourris dans leur fuite”. Le cadavre du terroriste abattu a été exposé toute la nuit à la place du village par l’armée. Ce n’est que le lendemain qu’il sera évacué par la Protection civile à l’hôpital d’Azazga. L’élimination de ce petit groupe mettra-t-elle fin à la psychose qui fait qu’aucun automobiliste n’ose circuler de nuit sur le tronçon Azazga-Bouzeguène en aval et au climat d’insécurité régnant dans la région ?
Par le soir
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