Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Décès de la moudjahida Djamila Bouazza

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Décès de la moudjahida Djamila Bouazza

    La moudjahida Djamila Bouazza, une des figures marquantes de la Révolution algérienne, s'est éteinte vendredi à l'aube à la
    clinique El Azhar d'Alger, à l'âge de 78 ans, vient d'annoncer l'Agence de presse algérienne (APS).

    Hospitalisée samedi dernier à minuit, Djamila Bouazza, "a rendu l'âme ce matin, épuisée par la vie", a indiqué à l'APS, son mari Boussouf Abboud.

    La défunte a été en 1957, la première condamnée à mort avec sa compagne de lutte Djamila Bouhired, par le tribunal militaire français.

    La date de l'inhumation n'a pas encore été communiquée par ses proches.



    Source:HUFFPOST MAGHREB
    Dernière modification par molker, 12 juin 2015, 13h54.
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

  • #2
    El LAH yar ham El MoujahIda

    que représente son nom pour les jeunes Algériens dans un régime de corrompus qui a falsifié l'Histoire et tenu sous le boisseau tous les personnages qui ont contribué à la libération ? Les si à moi . A moi l'histoire, les honneurs et la rente.

    Commentaire


    • #3
      rahimaha allah.
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire


      • #4
        C'est une martyre vivante ,tout comme djamila Bouhired ,djamila Boupacha ...Les djamilates qui ont inspiré les plus grands tant dans la littérature ,le cinéma ,la peinture ....
        Ici un portrait de Djamila Boupacha par Picasso !
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

        Commentaire


        • #5
          Allah Yarhamha, que Dieu l’accueille dans son Paris.

          ---------
          Djamila Bouazza est née en 1938 et travaille au centre de chèques postaux d’Alger. C’est une jeune fille charmante, aux longs cheveux noirs, aux yeux marron clair. Ses amis étudiants ‘pieds noirs «l’appellent miss cha cha cha» et elle semble parfaitement intégrée aux mœurs de la société française. Que désire-t-elle, sinon vivre et mordre la vie à pleines dents ?

          Cependant le climat de guerre et de terreur qui règne à Alger, le bruit des arrestations, des interrogatoires et les massacres de populations innocentes ne la laisse pas indifférente. Aussi, quand Djamila Bouhired essaie de la recruter, sa fibre patriotique l’incite à s’engager, sans réticence aucune, dans les rangs du FLN et devient un membre actif du réseau de bombes.

          Le vingt six janvier 1957, elle reçoit pour mission de déposer une bombe dans le bar le Coq Hardi. La peur au ventre, la porteuse de l’engin de la mort, d’un pas assuré, s’avance. Grâce à un sourire féminin charmeur, sans doute, à un coup d’œil complice, elle arrive à tromper la vigilance des militaires, échappe à la fouille minutieuse et parvient à passer à travers les mailles serrées du barrage. «Pour franchir les chevaux de frise, qui ceinturaient la Casbah, les voiles enveloppants du hayek algérien servaient à des dissimulations : tantôt ce rôle était dévolu au sac de plage, porté par des minettes à l’allure européenne.»
          L’engin préparé par Taleb Abderahman provoque d’énormes dégâts : c’est l’attentat le plus meurtrier. Pour les Algériens, Djamila Bouazza est une héroïne, pour les Français, c’est une terroriste qu’il faut, absolument, abattre, Maitre Vergès avance avec conviction que: « cette militante a accompli, sous l’ordre de ses chefs, une action de guerre.»
          Une autre militante avoue, avoir déposé une bombe, elle dit : «oui j’en ai reçu l’ordre, comme le lieutenant aviateur qui va bombarder un douar. La bombe est un moyen de guerre, le terrorisme découle du colonialisme»
          En avril 1957, elle est blessée dans une fusillade et capturée par les militaires français. Accusée d’attentat à la bombe, durant la ‘ Bataille d’Alger’ elle est traduite en justice devant le tribunal militaire permanent des forces armées d’Alger.

          Son procès libère un flot de haine qui influe sur les juges eux-mêmes. Condamnée à mort, son exécution est différée par une campagne savamment orchestrée par Maitre Vergès et Georges Arnaud qui signent un manifeste, publié aux Editions de Minuit, suivi de l’ouvrage d’Henri Alleg. Ces deux écrits alertent l’opinion française et éveillent leur conscience sur les mauvais traitements infligés, par l’armée française, aux indépendantistes algériens. Cette stratégie médiatique soulève un cri d’indignation, lui apporte un soutien indéfectible et lui évite la guillotine. Elle sera graciée, après les accords d’Evian, en 1962.

          Extrait de " La guerre d’Algérie : les trois Djamila et Maître Jacques Vergés" par Meriem Mahmoudi

          Commentaire


          • #6
            Allah yerhamha ou yerham chouhada, des patriotes s'eteignent emportant avec eux un bout d'histoire de la revolution de notre pays, les Hyenes se multiplient et leur rire deviens de plus en plus audible pendant que le ciel de mon cher pays s'assombrit de jour en jour dans le desespoir et la trsitesse

            Commentaire


            • #7
              C'est une martyre vivante ,tout comme djamila Bouhired ,djamila Boupacha ...Les djamilates qui ont inspiré les plus grands tant dans la littérature ,le cinéma ,la peinture ....
              Ici un portrait de Djamila Boupacha par Picasso !

              à ces trois Djamilates connues pour leur action dans le terrorisme algérois , leur emprisonnement et leur défense par des ténors du barreau français, combien de Djamilates mortes anonymement au maquis ?

              qui connait Djamila BENMHIDI et zanket er rouamel où elle vivait réfugiée à Constantine avant de prendre le maquis où elle mourra en Moujahida ?
              Constantinoise, elle avait été hébergée par une tante militante , dans un petit immeuble où avait vécu au préalable BEN BADIS . Les lieux en ruine , aucun nouveau colon de l'Algérie n'a cru bon de restaurer les lieux et de rendre hommage à ces militants . L'histoire selon les généraux , les si a moi . Tout à eux .
              Dernière modification par KHORE, 12 juin 2015, 16h03.

              Commentaire


              • #8
                Pour moi elle n'est pas morte car elle sera toujours dans mon coeur.
                Allah yarheme el chouhadas,les vrais.....
                Je suis triste.
                My will is strong,it's my won't that is weak.

                Commentaire


                • #9
                  Allah yerhma! une Grande Dame qui nous quitte... C'est triste

                  Commentaire


                  • #10

                    Commentaire


                    • #11
                      Allah yarhamha, ou yarham chouhada.
                      PEACE

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X