Une émission de caméra cachée qui simule des prises d’otages fait polémique
Une émission de caméra cachée fait polémique en Algérie. Elle simule des prises d’otages. Le gouvernement menace de fermer les chaînes qui « banalisent la violence ».
Par M6 info il y a une heure
Filmer en caméra cachée, des simulations de prises d’otages, c’est le principe d’« Otages », une émission de télévision, de mauvais goût, diffusée en Algérie. Programmée au début du mois de ramadan, «Otages» suscite la polémique. Le gouvernement est même intervenu pour demander à plusieurs chaînes de télévision de « prendre, sans délai, des dispositions rigoureuses ».
Dans le désert, les yeux bandés
Dans un extrait publié sur Internet, on y voit deux hommes, tranquillement attablés à la terrasse d’un café, quand deux clients se lèvent sortent deux fusils d’assaut et menacent tout le monde. Les clients, terrorisés, sont forcés de se mettre au sol. Parmi les victimes, le footballeur international algérien Madjid Bougherra, qui a notamment joué à Gueugnon. Il est ensuite conduit au milieu du désert, les yeux bandés, dans une simulation qui rappelle fortement les agissements de Daesh.
Finalement, il est relâché et applaudi par l’ensemble de l’équipe de tournage, qui lui révèle la « blague ».
Des téléspectateurs indignés
La diffusion a provoqué l’indignation de nombreux téléspectateurs.« Cette émission, au lieu de nous faire rire, nous ramène à l’époque où la peur et le sang n’étaient malheureusement pas une caméra cachée», dénonce un utilisateur de Facebook, cité par El Watan. La guerre civile en Algérie a tué plusieurs dizaines de milliers de personnes entre 1991 et 2002.
Le gouvernement menace les chaînes
Le footballeur Madjid Bougherra, une des victimes de l'émission, a été beau joueur. « Je comprends que cela puisse choquer, mais personnellement j'ai pris les choses du bon côté ».
Le gouvernement algérien a lui très peu apprécié cette blague de très mauvais goût. Il menace plusieurs chaînes de télévision privées de retrait d'autorisation d'installation, dans un communiqué publié lundi. Il exige qu’elles enlèvent de leurs programmes "les scènes contraires à nos traditions ancestrales et à nos valeurs religieuses qui bannissent la violence sous toutes ses formes".
Une émission de caméra cachée fait polémique en Algérie. Elle simule des prises d’otages. Le gouvernement menace de fermer les chaînes qui « banalisent la violence ».
Par M6 info il y a une heure
Filmer en caméra cachée, des simulations de prises d’otages, c’est le principe d’« Otages », une émission de télévision, de mauvais goût, diffusée en Algérie. Programmée au début du mois de ramadan, «Otages» suscite la polémique. Le gouvernement est même intervenu pour demander à plusieurs chaînes de télévision de « prendre, sans délai, des dispositions rigoureuses ».
Dans le désert, les yeux bandés
Dans un extrait publié sur Internet, on y voit deux hommes, tranquillement attablés à la terrasse d’un café, quand deux clients se lèvent sortent deux fusils d’assaut et menacent tout le monde. Les clients, terrorisés, sont forcés de se mettre au sol. Parmi les victimes, le footballeur international algérien Madjid Bougherra, qui a notamment joué à Gueugnon. Il est ensuite conduit au milieu du désert, les yeux bandés, dans une simulation qui rappelle fortement les agissements de Daesh.
Finalement, il est relâché et applaudi par l’ensemble de l’équipe de tournage, qui lui révèle la « blague ».
Des téléspectateurs indignés
La diffusion a provoqué l’indignation de nombreux téléspectateurs.« Cette émission, au lieu de nous faire rire, nous ramène à l’époque où la peur et le sang n’étaient malheureusement pas une caméra cachée», dénonce un utilisateur de Facebook, cité par El Watan. La guerre civile en Algérie a tué plusieurs dizaines de milliers de personnes entre 1991 et 2002.
Le gouvernement menace les chaînes
Le footballeur Madjid Bougherra, une des victimes de l'émission, a été beau joueur. « Je comprends que cela puisse choquer, mais personnellement j'ai pris les choses du bon côté ».
Le gouvernement algérien a lui très peu apprécié cette blague de très mauvais goût. Il menace plusieurs chaînes de télévision privées de retrait d'autorisation d'installation, dans un communiqué publié lundi. Il exige qu’elles enlèvent de leurs programmes "les scènes contraires à nos traditions ancestrales et à nos valeurs religieuses qui bannissent la violence sous toutes ses formes".
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