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Discours de Bouteflika : "un mépris violent des hommes valeureux"

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  • Discours de Bouteflika : "un mépris violent des hommes valeureux"

    Le Président de la République vient de s’exprimer, tout comme à son habitude, à travers une missive à l’attention du "peuple". Le moins que l’on puisse dire est que son contenu est choquant et attentatoire à l’intelligence des Algériens.

    [IMG]http://www.*********.net/thumbnail.php?file=2015/07/boutref_979629355.jpeg&size=article_medium[/IMG]

    Ainsi, estime-t-il que par son quatrième mandat, il se sacrifie pour l’Algérie, à l’image des chouhadas. On savait que le cynisme était un ingrédient du populiste mais cela devrait avoir tout de même des limites. Comment peut-il comparer sa vie menée 53 ans durant sous les ors de la République, un accès sans limites aux richesses du pays, une noria de prédateurs serviles autour de lui pour répondre à ces moindres désirs avec le sacrifice par la mort digne et héroïque des braves chouhadas ? C’est un mépris violent contre la mémoire de ces hommes valeureux et patriotes.

    "Malgré ma condition physique actuelle, je reste jusqu’à la fin du mandat". Autrement dit, "je veux finir ma vie comme un roi, même impotent et même si le pays en payera une facture incommensurable". Lorsque Monsieur Bouteflika avait été ramené par l’armée en 1999, il fit une campagne, pour la galerie, avec un slogan "El Izza oua El Karama".

    Recevant aujourd’hui, dans son état physique dégradé, les Présidents étrangers prêts à le soutenir pour mieux soutirer à l’Algérie des contrats et de l’argent, la fonction présidentielle s’est transformée en le contraire de son slogan.
    En 16 ans de sa présidence, les institutions du pays ont été saccagées, l’économie brisée, la richesse du pays dilapidée, la jeunesse fourvoyée, la morale terrassée. Tout le monde avait fini par comprendre cela. Mais jamais les Algériens n’avaient imaginé une fin annoncée si piètre et si ridicule d’un régime politique sans conscience et sans patriotisme.

    Mais tout a un terme. Le jour où cette malheureuse comédie sera cloturée, les Algériens auront eu le temps de comprendre l’ampleur du désastre. Celles et ceux qui auraient participé à l’orgie Bouteflikienne pourront alors être fiers de leurs méfaits !"

    Soufiane Djilali
    "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

  • #2
    ...

    tous les jardins entretenus de la vie exultent de vérités, celui des fleurs celui des morts, celui des heures celui des corps, celui des cœurs celui des sorts...et tous ceux du mépris sont-ils, en vérité ou en possibilité, tous ceux incompris...

    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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    • #3
      Lamentable, pathétique, risible si cela n'était pas dramatique...

      Un mort vivant qui s'adresse un satisfecit, balayant d'un revers de main tout le mal fait aux algériens et en se comparant aux vrais chouhadas...

      J'avoue que je ne comprends pas que les algériens ne se révoltent pas, c'est vrai que je vis en France et je ne suis qu'observateur...

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      • #4
        Relevons la liberté de ton de l'article. Un tel fait est unique au Maghreb et après on nous dira que la presse algérienne est muselée par la junte!

        Ceci étant, le journaliste aurait dû faire montre de bonne foi en relevant que l'Algérie n'a jamais été autant riche que sous l'ère de Boutef. Certes que ce n'est pas grâce aux mérites de Boutef mais suite à une conjoncture qui lui a été favorable.

        En bref, Boutef et son éternelle baraka et qu'une fois décédé, le peuple algérien regrettera comme Boumediène et Boudiaf.

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        • #5
          "L'automne de Bouteflika"

          Tapez sur Google jean daniel l'automne de bouteflika
          Dernière modification par rago, 05 juillet 2015, 10h48.

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          • #6
            Ceci étant, le journaliste aurait dû faire montre de bonne foi en relevant que l'Algérie n'a jamais été autant riche que sous l'ère de Boutef. Certes que ce n'est pas grâce aux mérites de Boutef mais suite à une conjoncture qui lui a été favorable.
            Oui , comme la conjoncture l'avait servie en rejoignant les rands de l' ALN , au sommet et non pas ( moudjahid ) à la base comme les plus méritants aujourd'hui oubliés ...

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            • #7
              euclid: " Oui , comme la conjoncture l'avait servie en rejoignant les rands de l' ALN , au sommet et non pas ( moudjahid ) à la base comme les plus méritants aujourd'hui oubliés ..."

              Boutef est opportuniste certes. Mais la pire tragédie algérienne est qu'il soit été adoubé par l'armée afin de redorer le blason du pays. En l'occurrence, il faut lui reconnaître certains mérites que la conjoncture lui a permis de mener à bien son mandat.

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              • #8
                regret clandestin...

                Secretement...je crois que le premier d'entre nous , auquel on continue desormais ,juste à donner à boire et à manger...est devenu comme ce sorcier Canibale qui s'est converti à l'Islam.
                Il n'arretait pas de se lamenter a cause d'une religion,qui le donnerait apres sa mort en pâture aux vers, au lieu d'etre mangé par ses propres enfants.
                Sort bien honorable que ce premier d'entre nous aurait eu s'il etait resté fidéle aux croyances de sa tribut...

                Un regret secret mais légitime...

                ______________________________________TEO.
                Dernière modification par tayeb el Ouatani, 06 juillet 2015, 15h55.
                "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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                • #9
                  le journaliste aurait dû faire montre de bonne foi [...]
                  Soufiane Djilali n'est pas un journaliste, mais le chef du parti politique Jil Jadid...
                  كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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