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Bordj Bou Arreridj : Sept personnes d’une même famille mortes par asphyxie au fond d’un puits

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  • Bordj Bou Arreridj : Sept personnes d’une même famille mortes par asphyxie au fond d’un puits

    Sept personnes appartenant à une même famille sont mortes par asphyxie, vendredi soir, au fond d’un puits d’une profondeur de 20 m situé près du domicile familial à Khelil (27 km de Bordj Bou Arreridj), a-t-on appris, samedi, auprès de la Protection civile. Les premières victimes, trois frères, descendues en premier pour nettoyer la cavité, ont succombé aux gaz toxiques émanant d’une pompe fonctionnant au gas-oil, selon cette source qui a ajouté que les victimes suivantes, des proches, sont décédées les unes après les autres en tentant de secourir ceux qui ne remontaient pas. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité compétents pour établir les circonstances précises de ce drame qui a coûté la vie à 7 personnes dont l’enterrement devait avoir lieu dans l’après-midi de samedi.

    L'Expression



    Dernière modification par icosium, 25 juillet 2015, 20h34.
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Mon Dieu quelle horreur!!! Mais quelle idée d'aller nettoyer ce puits...
    Un drame familial!

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    • #3
      Ça fait terriblement mal au coeur....quelle tristesse
      مالي و للناس كم يلحونني سفها
      ديني لنفسي و دين الناس للناس

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      • #4
        Encore des négligences de ce genre , il y a eu des dizaines d'accidents mortels de ce genre en voulant nettoyer leurs puits les pauvres malheureux se tuent bêtement , il faut que la mairie ou l'APC de toutes les localités où se trouvent des maisons qui ont des puits les sensibilisent en leur distribuant par exemples des photos leur montrant qu'il y a danger de mort de descendre sans équipement adaptés (masque et bouteille d'oxygène ) dans un puits .
        Dernière modification par ACAPULCO, 25 juillet 2015, 22h29.
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

        Commentaire


        • #5
          Un accident similaire avait survenu il y'a quelques temps à Constantine.

          Si ma mémoire ne m'fait pas défaut c'est 12 ou 13 victimes qui succombèrent parmi elles des ... pompiers

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          • #6
            Au fond du puits ça a l'air des hydrocarbures que de la flotte !

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            • #7
              détecteur de gaz et ventilation

              Lu sur un forum: "pour descendre je pense qu'il faut un trepied avec un treuil, et surtout ventiler le fond du puits avec un compresseur( en cas de gaz toxique)..."

              Un détecteur de gaz peut etre très utile. Surtout il est souvent question de bien ventiler le fond du puits.

              Et le gaz H2S a une forte odeur.

              Pour le cas à Constantine Liberté 01 09 2012:

              "C’est la forte concentration de l’hydrogène sulfurisé dans la partie basse du puits qui a été à l’origine du drame qui a coûté la vie à neuf (9) personnes, au lieudit « Quatre chemins », à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, à Constantine.

              C’est ce que révèlent les premiers éléments de l’enquête ouverte par les services de la gendarmerie nationale après la mort vendredi de neuf personnes, dont deux éléments de la protection civile, qui n’ont pas résisté à la toxicité de l’endroit.

              Les sept premières victimes, cinq frères, un cousin et un voisin, âgées de 26 à 34 ans, ont été inhumées samedi au cimetière de la cité Zouaghi, alors que les deux sapeurs-pompiers ont été enterrés au cimetière d’El Guemmas.

              Ce puits, creusé dans un endroit inadapté, dans une maison située au lieudit « quatre chemins », à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, n’obéissait à aucune mesure de sécurité, dont la ventilation, ce qui a favorisé l’accumulation de ce gaz toxique, a-t-on précisé à la Gendarmerie nationale.

              L’hydrogène sulfurisé généré par le moteur d’une motopompe a été à l’origine de l’asphyxie du premier à être descendu dans le puits dans le but de le nettoyer, a-t-on précisé du côté de la gendarmerie. En tentant de le sauver, les six autres personnes se trouvant dans la maison ont subi le même sort.

              Alertée par la population de ce quartier, la Protection civile, dont les agents ont rapidement accouru sur les lieux, a perdu deux de ses éléments qui n’ont pas résisté à la forte concentration de cet hydrogène sulfurisé, accumulé dans cet espace confiné et qui n’a pas été nettoyé pendant une longue période, a-t-on précisé".

              Les agents de la protection civile qui ont intervenu avec du matériel de sauvetage spécialisé, ont tout de même réussi à sauver la vie à un autre frère des victimes qui s’est précipité au secours des premières victimes, ainsi qu’à quatre de leurs collègues sapeurs-pompiers".

              Autre cas en France,
              France bleu, 1er juillet 2013:
              "Un accident domestique peu banal. Quatre membres d'une famille ont voulu remplir la piscine avec l'eau du puits. Ils ont voulu récupérer une pièce de la pompe au fond du puits, rempli de gaz toxique. Un voisin a voulu les secourir. Le pronostic vital d'une des victimes est engagé, une autre est dans un état grave.
              Les quatre membres de la famille auront sûrement voulu profiter des beaux jours pour remplir la piscine.

              Dimanche après-midi vers 17 h à Cézac, près de Saint-Savin-de-Blaye, ils décident donc de pomper directement l'eau du puits. Seulement, une pièce de la pompe tombe dans l'eau. Un premier membre de la famille descend dans le puits profond de huit mètres à l'aide d'une échelle. Il se retrouve intoxiqué par les gaz qui stagnent parfois au fond des puits en raison du manque de ventilation. Deux autres le suivent pour lui porter secours mais se retrouvent dans l'impossibilité de remonter. Le 4ème membre appelle les pompiers avant de descendre lui même dans le trou et de s'intoxiquer. Tous les quatre sont coincés au fond du puits.

              Un voisin a également tenté de descendre mais il est remonté aussitôt. Les pompiers venaient d'arriver.

              Le plus intoxiqué, celui qui est descendu en premier, a fait un arrêt cardiaque et a été hélitreuillé et évacué à l'hôpital Haut Lévêque à Pessac. Son pronostic vital est engagé. Une deuxième victime, également gravement intoxiquée, est hospitalisée à Pellegrin à Bordeaux. Les trois autres personnes ont été conduites en observation à l'hôpital de Blaye".
              Dernière modification par panshir, 25 juillet 2015, 23h38.

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